• Syrie : pas d?accord à Vienne, où le sort d?Assad continue de diviser

    Syrie : pas d’accord à Vienne,

    où le sort d’Assad continue de diviser

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-10-30T17:45:47+01:00" itemprop="datePublished">30.10.2015 à 17h45</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-10-30T19:09:13+01:00" itemprop="dateModified">30.10.2015 à 19h09  lien </time>

    Le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, à Vienne, le 30 octobre. Le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, à Vienne, le 30 octobre. LEONHARD FOEGER / REUTERS

    Pas d’accord sur le sort de Bachar Al-Assad, principal point d’achoppement entre les différentes parties, mais « des progrès ». A l’issue de la conférence internationale de Vienne sur l’avenir de la Syrie, à laquelle Téhéran avait pour la première fois été convié, les participants sont convenus de se retrouver dans une quinzaine de jours et « dans la même configuration », selon le ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius.

    « On a discuté sept, huit heures. C’est la première fois que tous les acteurs de la tragédie syrienne se retrouv[aient], c’est un élément positif », a déclaré le chef de la diplomatie française.

     

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    Réunir le gouvernement et l’opposition

    Dans un communiqué, les dix-sept pays réunis dans la capitale autrichienne disent s’être mis d’accord sur le « maintien d’une Syrie unifiée, même si d’importantes divergences persistent ». « Tous les sujets, même les plus difficiles » ont été abordés lors des discussions, a expliqué Laurent Fabius, en précisant que les désaccords concernaient notamment « le futur de Bachar Al-Assad ». La France, comme ses alliés occidentaux et arabes, veut négocier un calendrier de départ précis du président syrien, tandis que la Russie et l’Iran soutiennent le régime de Damas.

    Les participants à la conférence se sont en revanche entendus pour réclamer l’instauration d’un cessez-le-feu dans l’ensemble du pays. Ils ont également appelé l’ONU à réunir l’opposition et le gouvernement syriens autour d’une même table, afin « de lancer un processus politique devant mener à une nouvelle Constitution et à des élections ».

    Selon le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, ce scrutin doit être un « processus mené par la Syrie mais supervisé par les Nations unies ». Il doit être organisé « de façon équitable. Tous les Syriens, y compris la diaspora, doivent y participer », a-t-il ajouté.

    « Nous avons tous le sens de l’urgence, a poursuivi John Kerry. Le moment est venu de mettre fin au bain de sang et d’ouvrir un nouveau chapitre. »

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