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    Pour l'OCDE, les inégalités de revenus dans le monde sont à « un point critique »

    Michel de Grandi / Journaliste, service international | <time datetime="2015-05-22T06:00:00+02:00">Le 22/05 à 06:00</time>
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      Pour l'OCDE, les inégalités de revenus dans le monde sont à « un point critique »

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    Les écarts entre les plus riches et les plus pauvres ont bondi en trente ans, atteignant un niveau record au sein de l'OCDE.
    La France se situe dans la moyenne, mais les inégalités ont beaucoup p

     

    progressé depuis 2007.

    Le constat est sans appel : les inégalités de revenus entre riches et pauvres n'ont jamais été aussi élevées qu'aujourd'hui dans la plupart des pays de l'OCDE et se situent désormais à leur plus haut niveau depuis trente ans. Dans un rapport rendu public jeudi, l'organisation du château de la Muette souligne que « dans les 34 pays de la zone OCDE, les 10 % les plus riches de la population ont un revenu 9,6 fois supérieur à celui des 10 % les plus pauvres. Cet écart était de 7,1 fois dans les années 1980 et de 9,1 fois dans les années 2000 », indique le document. Intitulé cette fois « Tous concernés : pourquoi moins d'inégalités profitent à tous », ce rapport est le troisième depuis 2008 à traiter de ce sujet, signe que la question est prise très au sérieux.

    A partir du coefficient de Gini, qui mesure les inégalités - zéro correspondant à l'uniformité totale et un à l'inégalité absolue -, le rapport montre que la moyenne des pays de l'OCDE ressort à 0,315 (0,285 en 1985, avec une OCDE à 22). La France se situe dans cette moyenne, mais avec cette particularité d'avoir vu les inégalités s'accélérer fortement depuis 2007. A l'inverse de l'Allemagne qui, de 2000 à 2007, a connu une augmentation des écarts de revenus, puis une stabilisation. Le Royaume-Uni ne fait pas figure de bon élève avec un coefficient de Gini toujours nettement au-dessus de la moyenne durant les trente dernières années. L'écart entre la frange des plus riches et celle des plus démunis est de 1 à 10. La tendance à la dégradation est nette aussi aux Etats-Unis où le coefficient Gini se situe désormais à 0,4. Du côté des émergents, certains pays comme la Turquie, le Mexique ou le Chili approchent à présent 0,5. En pleine croissance, ces pays en développement se révèlent plus inégalitaires que leurs voisins émergés. Mais certains, comme la Chine, commencent à voir les écarts se stabiliser, tandis que d'autres, comme le Brésil, les voient même se réduire.

    Emplois précaires

    « Nous avons atteint un point critique. Les inégalités dans les pays de l'OCDE n'ont jamais été aussi élevées depuis que nous les mesurons », a déclaré le secrétaire général de l'organisation, Angel Gurría, en présentant le rapport. Il y a danger car l'impact des inégalités n'affecte pas que la cohésion sociale mais nuit aussi à la croissance. « En ne s'attaquant pas au problème des inégalités, les gouvernements affaiblissent le tissu social dans leur pays et compromettent leur croissance économique à long terme », estime le secrétaire général.

    Pour réduire les inégalités et stimuler la croissance, l'OCDE recommande aux gouvernements de promouvoir l'égalité entre hommes et femmes en matière d'emploi, d'élargir l'accès à des emplois plus stables et d'encourager les investissements dans l'éducation et la formation. La redistribution par le biais de l'impôt constitue également un moyen efficace de réduire les inégalités, ajoute le rapport.

    Entre 1995 et 2013, plus de la moitié des emplois créés dans les pays de l'OCDE étaient à temps partiel, sous contrat à durée déterminée ou relevaient de travailleurs indépendants. Plus de la moitié des emplois temporaires étaient occupés par des moins de trente ans. Quant aux femmes, la probabilité qu'elles occupent un emploi rémunéré est inférieure de 16 % à celle des hommes, et leurs rémunérations restent inférieures de 15 % à celles des hommes.

    Michel De Grandi, Les Echos
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  • Frais de taxi : la présidente de l'INA mise à la porte

    Agnès Saal, présidente de l'Institut National de l'Audiovisuel (Ina), a cédé à la pression et a quitté ses fonctions mardi 28 avril. Ses notes de taxis faramineuses auront eu raison d'elle.

     

     

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    Mis à jour le <time datetime="2015-04-29T01:07:59+02:00" itemprop="dateModified">29/04/2015 | 01:07</time> , publié le <time datetime="2015-04-29T01:07:45+02:00" itemprop="datePublished">29/04/2015 | 01:07</time>

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    Agnès Saal n'est plus présidente de l'Ina. Mardi 28 avril, elle a démissionné sous la pression de la ministre de la Culture, Fleur Pellerin. En cause, près de 41 000 euros de notes de taxi en dix mois, dont une bonne partie pour des trajets personnels et même 6 700 euros de courses en taxis commandées et effectuées par son fils . C'est dans un courrier anonyme qu'elle a été dénoncée.

    Pour Françoise Lamontagne, déléguée syndicale CGT Ina, "c'est complètement contradictoire par rapport à tout le discours qu'elle a tenu depuis qu'elle est arrivée. Un discours porté sur l'importance du service public, la notion de gratuité, la transparence..."

    Éviter l'enlisement

    L'Ina, c'est la mémoire de l'Audiovisuel français, une entreprise publique de 950 salariés. Agnès Saal en avait pris la tête il y a  un peu moins d'un an après un parcours dans les  grandes institutions culturelles françaises, comme la Bibliothèque Nationale de France ou encore le Centre Pompidou.

    À l'Ina, elle avait remplacé un certain Mathieu Gallet, parti à Radio France, où a ensuite éclaté une grève record. Cette fois-ci, le gouvernement n'a pas souhaité que la situation s'enlise et l'a rapidement poussée
    vers la sortie.


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    Affaire de l'appartement: la CGT blanchit Thierry Lepaon

    - Publié le <time datetime="2015-04-14T21:36" itemprop="datePublished" pubdate=""> 14/04/2015 à 21:36</time>

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    <figure class="media_article media_article_afp" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="margin-top:10px"> Thierry Lepaon, alors secrétaire général de la CGT, participe à un symposium sur l'emploi et la compétitivité, à Paris le 7 avril 2014 <figcaption>Thierry Lepaon, alors secrétaire général de la CGT, participe à un symposium sur l'emploi et la compétitivité, à Paris le 7 avril 2014 © AFP/Archives - PATRICK KOVARIK</figcaption> </figure>

    La CGT a blanchi mardi son ancien numéro un Thierry Lepaon, qui avait dû démissionner en janvier après trois mois de crise née des révélations sur le coût de la rénovation de son appartement et de son bureau.

    Son successeur Philippe Martinez a dévoilé mardi à la commission exécutive confédérale (direction élargie) de la CGT les premières conclusions de l'enquête interne menée par le syndicat.

    La rénovation du logement de fonction et du bureau ont été réalisés "en dehors de la responsabilité du secrétaire général" Thierry Lepaon, qui n'a "notamment pas eu connaissance des devis" et "a découvert les travaux une fois ceux-ci achevés", a déclaré M. Martinez, selon le texte transmis par la CGT.

    Selon lui, la CGT est aujourd'hui "en capacité" de "rétablir la vérité" sur "l'honnêteté" de Thierry Lepaon.

    "La vérité éclate enfin", a réagi l'ex-secrétaire général dans une interview au site L'Opinion.fr, qui assure avoir "vécu l'enfer". "Je retrouve mon honneur, ma dignité, le fruit de mes engagements."

    Pressé de démissionner par de nombreuses fédérations de la centrale, Thierry Lepaon avait fini par obtempérer en janvier, après une succession de révélations sur le montant des travaux dans son appartement de fonction, dans son bureau et sur une prime de départ qu'il avait touchée lorsqu'il avait quitté la CGT Normandie pour prendre la tête du syndicat en mars 2013. Il avait succédé à Bernard Thibault, au terme d'une longue crise de succession.

    Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, donne une conférence de presse à Montreuil, le 4 février 2015 © ERIC FEFERBERG AFP/Archives

    Ses déboires ont commencé en octobre dernier, lorsque le Canard enchaîné a révélé que les travaux dans le logement de fonction de M. Lepaon à Vincennes avaient atteint 150.000 euros. L'intéressé avançait le chiffre de 105.000 euros.

    Une onéreuse facture "en décalage par rapport à la réalité des prestations effectuées", a conclu l'enquête interne de la CGT, qui n'exclut pas "un recours juridique" contre l'entreprise pour "recouvrir le trop payé".

    - 'Trahi' -

    Pour éviter qu'une telle situation ne se reproduise, le syndicat a pris "des mesures correctrices", selon Philippe Martinez: "au moins trois devis" seront désormais requis pour "les montants supérieurs à 5.000 euros", et diverses autorisations seront nécessaires pour les montants supérieurs à 10.000 euros.

    Par ailleurs, la CGT a "décidé de recruter" un "directeur administratif et financier" pour "travailler avec plus de rigueur", rappelle M. Martinez.

    En ce qui concerne la polémique autour de la prime de départ touchée de Thierry Lepaon, 26.650 euros selon l'intéressé, "elle relève d'un manque de règles de vie communes internes à la CGT", estime Philippe Martinez.

    Autre mea culpa: la CGT a "individuellement et collectivement sous-estimé la gravité de la crise" qu'elle traversait, "ce qui nous a conduits à un manque de clarté et de réactivité", a estimé M. Martinez.

    Par ailleurs, le numéro un de la CGT a de nouveau regretté que "des documents pris en interne" aient été "diffusés à la presse, alimentant une campagne de presse sans précédent à l'encontre du premier dirigeant de la CGT et de son honneur".

    "J'ai le sentiment d'avoir été trahi", a témoigné mardi M. Lepaon. "Une partie de dirigeants de la CGT ont pensé qu'en faisant tomber la tête du syndicat, ils atteindraient la ligne" politique du syndicat.

    Aujourd'hui, Thierry Lepaon est "toujours salarié de la confédération". Il "travaille sur un livre autour de l'engagement, qui paraîtra aux éditions du Cherche Midi en août", mais promet que "ce ne sera pas un livre de règlements de comptes".

    14/04/2015 21:35:27 - Paris (AFP) - Par Jean-Philippe CHOGNOT - © 2015 AFP

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    Dalil Boubakeur veut doubler le nombre

    de mosquées en France d’ici 2 ans

    <time datetime="2015-04-05T11:33:46+02:00">Le 05/04 à 11:33, mis à jour à 12:25</time>
    Le président du Conseil français du culte musulman, Dalil Boubakeur le 26 février dernier -
    AFP PHOTO / PASCAL GUYOT
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    « Nous avons 2.200 mosquées. Il en faut le double d’ici deux ans », a affirmé le président du Conseil français du culte musulman.

    Le président du Conseil français du culte musulman, Dalil Boubakeur, a appelé samedi à doubler le nombre de mosquées d’ici deux ans pour pallier le manque de lieux de culte pour les millions de musulmans français.

    « Nous avons 2.200 mosquées. Il en faut le double d’ici deux ans », a souhaité M. Boubakeur, qui est également recteur de la mosquée de Paris, lors du Rassemblement annuel des musulmans de France, organisé par l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) au Bourget. Pour les « 7 millions de musulmans » de France, les mosquées actuelles « ne suffisent pas », a souligné le président du CFCM. Les estimations du nombre de musulmans en France varient de 4 à 5 millions.

    « Il faut que le nombre de mosquées reflète le nombre de musulmans »

    «  Il y a beaucoup de salles de prières, de mosquées inachevées, et il y a beaucoup de mosquées qui ne sont pas construites, je pense qu’il faut le double de mosquées », a-t-il insisté. Le président du CFCM n’a pas précisé comment ces constructions pourraient être financées, un sujet sensible alors que le gouvernement cherche à éviter leur financement par des Etats étrangers.

    «  Il faut que le nombre de mosquées reflète le nombre de musulmans (...) Nous avons le droit de construire des mosquées, (le droit) que les maires ne s’y opposent pas », a précisé son hôte, le président de l’UOIF, Amar Lasfar. « Il y a de moins en moins de maires qui s’opposent systématiquement à la construction de mosquées », s’est-il toutefois réjoui. Dalil Boubakeur a également insisté sur la nécessaire formation des imams, annonçant avoir bon espoir d’aboutir bientôt à un accord avec « certaines universités parisiennes » pour le volet non-religieux de cette formation.

    Ces cours auraient pour objectif « de transmettre des connaissances de la France, de la loi, des traditions françaises à nos imams, pour qu’ils aient une formation complète, religieuse et républicaine », a-t-il ajouté. « Nous avons besoin d’une formation religieuse soutenue, acceptée et reconnue et nous devons faire tout pour que nos imams soient des modèles de paix et soient des modèles qui animent nos mosquées, qui sont des lieux de paix », a déclaré le président de l’instance qui représente le culte musulman en France.

    Source AFP
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  • Quand Zlatan Ibrahimovic se mêle

    de politique ... française

    Maurice Szafran

    Par Maurice Szafran

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    Publié le 16-03-2015 à 17h44

    Le dérapage de la star du PSG, désignant la France "comme un pays de merde", fait tâche, dans le contexte politique actuel. 

    Dessin de Plantu du Monde du 17 mars 2015 (c) Le MondeDessin de Plantu du Monde du 17 mars 2015 (c) Le Monde

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    Bien sûr, il ne faudrait pas prendre l'incident au sérieux, s'en moquer tout au plus, et rappeler à Zlatan Ibrahimovic, star parmi les stars du sport mondialisé, "qu'il joue au foot et qu'il la ferme", comme l'a si bien admonesté le socialiste "frondeur", Jérôme Guedj.

    Seulement voilà, le dérapage d'Ibrahimovic désignant la France "comme un pays de merde", à la suite d'un match que le PSG a perdu ce week-end à Bordeaux (3-2) et d'un arbitrage contestable, ce dérapage-là, dans le contexte politique actuel, fait tâche. Même si le Suédois était (très) énervé, même s'il a présenté quelques heures après ses plus plates excuses, assurant qu'il avait été mal compris, quelques-uns n'ont pas manqué de s'engouffrer dans la brèche ainsi créée.

    LIEN 

    Des slogans déjà entendus en 2001

    Première à répliquer, Marine Le Pen- et comment d'ailleurs en aurait-il pu en aller autrement. Reprise de la formule Zlatan accompagnée d'un commentaire assassin : "Ceux qui considèrent que la France est un pays de merde peuvent la quitter, c'est aussi simple que ça !". En apparence, le bon sens incarné et, pour être tout à fait précis, l'utilisation à peine déformée d'un slogan ancien de Philippe de Villiers : "Ceux qui n'aiment pas la France, qu'ils la quittent". C'était au lendemain d'un match France-Algérie, en 2001, après que des jeunes des cités, pour la plupart d'entre eux Français, aient sifflé La Marseillaise. Le foot, déjà, se heurtait de plein fouet à la politique et aux maux qui taraudent la société française.

    Avec Zlatan Ibrahimovic, bis repetita. Les anti-lepénistes, puisque tout tourne désormais autour du parti d'extrême droite, se sont eux aussi emparés de l'affaire Zlatan, assurant eux aussi que, malheureusement, elle faisait en effet le jeu du FN. Ainsi le dessin de Plantu à la une du Monde faisant dire à Marine Le Pen : "Inespéré, merci !". Quant aux réseaux sociaux, les sacro saints réseaux sociaux, ils tournent en boucle autour de ce désormais célèbre "pays de merde". Et si l'on choisissait, comme le député UMP Bruno Le Maire, de se distancier, de refuser cette énième polémique "profitant au FN", puisque, c'est entendu, tout profite au FN, y compris une grossièreté de Zlatan Ibrahimovic ?

    Le foot cosmopolite et mondialisé

    Remarquons tout de même que, jusque celle-là, ses jurons faisaient le bonheur des journalistes, des internautes, des supporters de foot. Cette fois, c'est raté ! Parce qu'arrive dimanche prochain le premier tour des élections départementales, que se profile le spectre potentiellement triomphant de Marine Le Pen. Et à ça, fou de rage contre l'arbitre, un certain monsieur Jaffredo, Zlatan Ibrahimovic n'y a pas songé. Ce serait trop demandé à un millionnaire du foot. Zlatan Ibrahimovic, l'enfant de Bosnie, a grandi en Suède et en a acquis la nationalité avant de s'exiler pour jouer et s'enrichir aux Pays-Bas, en Italie, en Espagne et, désormais en France. Le foot cosmopolite et mondialisé. Le foot des milliardaires qui s'est substitué, définitivement sans aucun doute, à celui des villes ouvrières, de Saint-Étienne à Liverpool, de Manchester à Naples. Période défunte, le foot étant devenu l'incarnation du capitalisme le plus féroce et Zlatan Ibrahimovic, l'une de ses figures de proue, l'un de ses héros. Marine Le Pen a beau jeu de s'en prendre à un tel personnage. Carton assuré. Il n'aurait pas pu la boucler, Zlatan Ibrahimovic ?


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