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    "Notre ambition ? Conduire la prochaine alternance"

    LE MONDE | <time datetime="2012-10-19T15:54:49+02:00" itemprop="datePublished">19.10.2012 à 15h54</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-10-21T10:33:07+02:00" itemprop="dateModified">21.10.2012 à 10h33    </time>
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    Jean-Christophe Lagarde, à l'Assemblée nationale, dans la nuit de jeudi 18 à vendredi 19 octobre, lors de la discussion sur le projet de loi de finances.

     

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    Jean-Louis Borloo lance officiellement l'Union des démocrates et indépendants (UDI), dimanche 21 octobre à Paris. Jean-Christophe Lagarde, son secrétaire général,  détaille les objectifs de ce nouveau parti.

    Pourquoi créer l'UDI ?

    Jean-Christophe Lagarde : Depuis dix ans, le centre et la droite modérée étaient explosés et dispersés en une quantité de petits groupes qui ne parvenaient pas à faire entendre notre projet, nos idées et nos valeurs. Nous étions absents de la vie politique française.

    Il n'y avait que deux forces politiques de gouvernement, le PS et l'UMP, nous contraignant à des alternances passant d'un excès à l'autre. Et quand nos alliés étaient au pouvoir, ils l'exerçaient seuls puisqu'ils avaient la majorité absolue.

    La stratégie d'alliance systématique avec l'UMP ne risque-t-elle pas de devenir une impasse si ce parti adopte une ligne politique très à droite ?

    La seule impasse pour le centre, le centre droit et la droite modérée, c'est ceux qui ont voulu s'isoler. Le système électoral qui nous est imposé conduit à des alliances. Nous avons vocation à être le troisième parti de gouvernement. L'alliance ne veut pas dire la soumission ou accepter d'être second.

    Notre ambition est d'être la principale force politique d'opposition et de conduire la prochaine alternance. Nous sommes le meilleur antidote à la droitisation de l'UMP. Si nous n'étions pas là, finalement l'UMP n'aurait pour allié possible que le FN.

    Toute personne, tout élu, tout candidat ou toute formation de l'UMP qui se souhaiterait se rapprocher ou s'allier avec le Front national, nous n'avons plus rien à faire avec.

    Des accords avec le MoDem pour les élections municipales ou les européennes sont-elles envisageables ?

    Notre stratégie politique est une alliance claire avec le mouvement de la droite républicaine dès lors qu'il ne fricote pas avec le FN. Si un jour le MoDem partage ce principe, il est évidemment le bienvenu. Tant que sa stratégie politique est différente, je ne vois pas comment nous pourrions faire.

    Jean-Louis Borloo est-il le candidat naturel du centre-droit pour 2017 ?

    La chance de l'UDI est de ne pas être atteinte d'une "présidentialite" aiguë comme d'autres l'ont été. Nous ne construisons pas l'UDI pour cinq ans. La question de 2017 aujourd'hui est même écartée car à chaque fois que le centre a pris ce chemin, cela a dérivé en aventure personnelle et conduit à un échec cinglant.

    La présidentielle est donc une question prématurée aujourd'hui ?

    On aura le débat sur la présidentielle, mais  pas avant 2016. Nous ne sommes pas là pour faire le chemin d'une personne. Bien évidemment Jean-Louis Borloo est le plus connu et le mieux placé aujourd'hui. Mais la raison de la constitution de l'UDI n'est pas l'aventure d'un homme, mais la construction d'une force de gouvernement.

    Nous voulons d'abord construire un projet économique nouveau qui mette notre pays dans la modernité. Nous vivons encore sur le modèle économique de l'après-guerre alors que tout a changé, notamment un marché très ouvert en Europe et une concurrence mondiale beaucoup trop dérégulée.

    Deuxièmement : une Europe dont on a oublié qu'elle ne pouvait pas se résumer à un grand marché et qui a besoin d'un vrai pas fédéral pour la sortir de la crise. On portera ce message aux élections européennes. En 2014, avec les municipales, notre objectif est de devenir la première force politique territoriale comme nous l'avons été par le passé avant de nous disperser.

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    UDI, le réveil de la politique
    Inscription obligatoire sur : www.parti-udi.fr
    Dimanche 21 octobre 2012
    La Mutualité - 24, rue Saint-Victor 75005 Paris
    Métro : ligne 10 Maubert-Mutualité ou Cardinal Lemoine
    Bus : 63 - 86 - 87 Monge-Mutualité / 24 - 47 Maubert-Mutualité / 47 - 89 Cardinal Lemoine
    Parking : Maubert-St-Germain 39, boulevard St-Germain
    Accès personnes à mobilité réduite

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    Les fondateurs : Jean-Paul ALDUY • Jean-Paul AMOUDRY • Edwige ANTIER • Jean ARTHUIS • Philippe ARVEL • Robert ASSANTE • Loïc AUBIN • Sophie AUCONIE • Philippe AUGIER • Eric AZIERE
    • Charles BADACHE • Dominique BAILLY • Sébastien BALDECK • Didier BARIANI • Hervé BARRAQUAND • Michel BARRE • Viviane de BEAUFORT • Thierry BENOIT • Grégory BERKOVICZ • Geneviève
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    • Henri TANDONNET • Anne-Sophie TASZAREK • Jean Louis THIEBERT • Joël THIERY • Michel THIOLLIERE • Patrick TOULMET • Philippe TROTIN • Jean-Paul TUAIVA • Jean-Marie VANLERENBERGHE
    • Francis VERCAMER • Dominique VERIEN • Jean-François VIGIER • Philippe VIGIER • François-Xavier VILLAIN • Max VINCENT • Jean-Pierre VICINI • Jean Pierre WALTER • Dany WATTEBLED • Patrick
    WEITEN • Rama YADE • Rami ZOUAOUI • François ZOCCHETTO • Michel ZUMKELLER


    Programme  :

    10 h - Accueil café (ouverture des portes à partir de 9:15)

    10h30 - Ouverture : Hervé Morin
    Présentation de la journée : Yves Jégo
    L’UDI : la force centrale qui manquait à la vie politique française

    Table ronde présidée par Rama Yade, Jean-Christophe Lagarde,
    Laurent Hénart avec de nombreux jeunes élus fondateurs de l’UDI
    Méthode et calendrier du projet : Jean-Christophe Fromantin
    Démocratie et nouvelles technologies : Alain Dolium
    Conclusion : Philippe Gomès et Maurice Leroy

    L’Europe : une nouvelle gouvernance pour une nouvelle ambition
    Table ronde présidée par Jean Arthuis
    Intervention de Michel Barnier, commissaire européen
    Débat avec les députés européens de l’UDI
    Le retour de la compétitivité de la France est-il possible ?
    Intervention de Thierry Breton, ancien ministre de l’économie,
    des finances et de l’industrie
    Débat animé par Philippe Vigier et François Sauvadet
    Intervention de François Zocchetto

    13h45 : clôture Jean Louis BORLOO


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  • France

    Jean-Louis Borloo lance l'UDI avec Chantal Jouanno et Simone Veil

    Politique dimanche 21 octobre 2012   
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    Jean-Louis Borloo a lancé son nouveau parti centriste, ce dimanche à Paris. L'ancien ministre compte faire de l'Union des démocrates et indépendants (UDI) « le premier parti de France ».

    Borloo pense à 2017

    « L'UDI est née, c'est une bonne nouvelle pour tous ceux qui veulent une France ouverte sur le monde, ouverte sur l'Europe, ouverte à l'autre, pour les libertés, pour l'humanisme, pour la République, le refus du repli sur soi et du sectarisme. C'est une bonne nouvelle pour notre pays et pour l'Europe. »

    Evoquant le glorieux passé de l'UDF, souligné dans un message vidéo par l'ancien président de la République Valéry Giscard d'Etaing, Jean-Louis Borloo a mis son nouveau parti sur les rails, dimanche à la Mutualité, Paris, bien décidé à devenir le patron du centre avec cette formation « indépendante », mais pas « isolée », allusion au MoDem de François Bayrou.

    Si l'UDI forme une « coalition avec la droite républicaine », l'ancien ministre espère que ce sera à son avantage. «Nous sommes une force qui a vocation à devenir le premier parti de France », a déclaré Jean-Louis Borloo, se positionnant de fait pour la présidentielle 2017.

    « Nous considérons la diversité comme une richesse, l'agriculture comme une force, l'industrie comme une ressource, l'ouvrier comme un atout, les services publics comme une nécessité, l'Europe comme une chance, l'écologie comme une valeur et un projet et l'Afrique comme un espoir », a-t-il encore déclaré.

    Chantal Jouanno quitte l'UMP

    Outre Simone Veil, venue assister à l'assemblée constituante de l'UDI, Jean-Louis Borloo a obtenu un ralliement surprise, celui de l'ex-ministre des Sports Chantal Jouanno, qui va quitter l'UMP.

    «Le choix de l'UDI est aussi pour moi un choix affectif, a expliqué la sénatrice Paris. Le choix de rester dans un parti politique de droite qui est dans un coalition claire avec l'UMP, le choix de rejoindre un homme très créatif. C'est aussi le choix de la liberté de parole et de pensée ».

    Les anciens ministres Hervé Morin, Rama Yade ou encore Thierry Breton ont aussi rejoint l'UDI, composée de sept formations politiques et qui revendique environ 50.000 adhérents.

    Selon un sondage Ifop pour dimanche Ouest-France, 13 % des Français disent se situer au centre de l'échiquier politique.

      


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  • Politiques

    Jouanno: première prise de choix pour l'UDI de Borloo

    <time datetime="2012-10-21T13:16:39+02:00" itemprop="datePublished">21 octobre 2012 à 13:16</time> (Mis à jour: <time datetime="2012-10-21T15:44:31+02:00" itemprop="dateModified">15:44</time>) lien

    Chantal Jouanno, le 14 septembre 2012 à Paris

    Chantal Jouanno, le 14 septembre 2012 à Paris (Photo Miguel Medina. AFP)

    Les chefs de file de l'UMP à Paris dénoncent le choix de la sénatrice «de quitter à l'improviste l'UMP» pour rallier le parti centriste qui tient, ce dimanche, son assemblée constituante.

     

    Chantal Jouanno, ex-ministre de Nicolas Sarkozy, qui va quitter l'UMP pour rejoindre l'UDI, a participé, ce dimanche à la grand-messe de la nouvelle formation politique de Jean-Louis Borloo, une assemblée constituante pour le vote de ses statuts et la désignation de ses dirigeants.

    L'actuelle sénatrice UMP de Paris a justifié son choix en prenant la parole devant plus de 3.000 personnes réunis à la Mutualité pour le lancement officiel de l'UDI. Très applaudie, elle a expliqué avoir fait le choix de «consacrer sa vie à l'Ecologie» et avoir l'ambition de faire de l'UDI «le premier parti écologiste de France». «Réduire l'écologie à un accord politique ou à la fermeture d'une centrale nucléaire est consternant», a-t-elle lancé à l'adresse des écologistes d'EELV, partenaires de la nouvelle majorité de gauche.

    «Le choix de la liberté de parole»

    Avec Jean-Louis Borloo, alors ministre de l'Ecologie, «nous avons fait le Grenelle [de l'Environnement, ndlr] et on va aller plus loin: osons demander si le PIB est le meilleur outil pour mesurer la santé de la France, si la société de consommation est en soi une finalité politique», a-t-elle lancé, appelant à la création d'un «parti défricheur, novateur, précurseur» et saluant le «projet pétillant et porteur» de l'UDI.

    «Le choix de l'UDI est aussi pour moi un choix affectif. Le choix de rester dans un parti politique de droite qui est dans un coalition claire avec l'UMP, le choix de rejoindre un homme très créatif. C'est aussi le choix de la liberté de parole et de pensée», a-t-elle justifié.

    L'ancienne ministre des Sports (2010-2011) avait été auparavant secrétaire d'Etat à l'Ecologie (2009-2010) auprès de Jean-Louis Borloo. Elle avait pris ses distances avec la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy considérant qu'elle validait «les mots et l'agenda du Front national». Jouanno, 43 ans, élue sénatrice il y a un an et qui devrait désormais siéger avec le groupe centriste du Sénat, avait également marqué son désaccord avec l'UMP sur les questions d'immigration et des questions sociétales comme le mariage homosexuel, qu'elle défend, ou l'environnement.

    «Une femme qui nous a beaucoup déçus»

    L'arrivée de Chantal Jouanno représente une première prise de choix pour le nouvelle formation centriste qui se veut la nouvelle UDF. Plusieurs élus UMP ont laissé entendre qu'ils pourraient rejoindre l'UDI en cas de victoire de Jean-François Copé à la présidence de l'UMP. Avant Chantal Jouanno, Rama Yade, qui symbolisait aussi au début du quinquennat Sarkozy la promotion de la jeune génération au gouvernement, avait quitté l'UMP pour rejoindre le Parti radical de Jean-Louis Borloo, en avril 2011.

    Les chefs de file de l'UMP à Paris, Philippe Goujon et Jean-François Legaret, ont vivement dénoncé dimanche le choix de la sénatrice de Paris, Chantal Jouanno, «de quitter à l'improviste l'UMP pour rejoindre précipitemment l'UDI». Cette décision qu'ils ont apprise «par la presse» constitue une «rupture des engagements qu'elle a pris envers les militants et les électeurs», écrivent le président de la fédération UMP de Paris et le président des élus UMP au Conseil de Paris. «Désormais, sur le plan politique mais surtout sur le plan moral, il appartient à Chantal Jouanno de tirer toutes les conséquences de sa décision, s'agissant des mandats de sénateur et de conseiller régional qui lui ont été confiés, et ce d'autant plus qu'elle fut choisie par l'UMP pour conduire aussi bien la liste régionale que sénatoriale», ajoutent-ils.

    Comme Philippe Goujon, Jouanno avait apporté son soutien à François Fillon face à Jean-François Copé pour la présidence de l’UMP. Interrogé par l’AFP, le maire «copéiste» du VIe arrondissement Jean-Pierre Lecoq a dit ne pas regretter le départ de Chantal Jouanno. «Elle a joué solitaire, en prenant des positions décoiffantes sur plusieurs sujets sans aucune concertation. J’espère pour l’UDI qu’elle aura plus de satisfaction avec elle que n’en a eu l’UMP (...) C’est une femme qui nous a beaucoup déçus», a-t-il critiqué.

    (AFP)


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