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Par marialis2.2 le 16 Octobre 2014 à 20:34
Les députés PS arrachent au gouvernement une modulation des allocations familiales
<figure data-src-format="photo" role="group"><figcaption>La Caisse d'allocations familiales de Lille, le 8 octobre 2014 - Philippe Huguen AFP</figcaption></figure>© 2014 AFP
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- Créé le <time datetime="2014-10-16" pubdate="">16.10.2014 à 19:10</time>
- Mis à jour le <time datetime="2014-10-16">16.10.2014 à 19:50</time>
Les députés PS ont finalement obtenu jeudi de l'exécutif que des baisses de prestations familiales, en particulier de la prime à la naissance soient remplacées par une modulation des allocations selon le revenu, une annonce fraîchement accueillie par les associations familiales et la CGT.
Cette mise sous conditions de revenus des allocations, idée soutenue «très majoritairement» par les députés socialistes, est «une réforme d'ampleur où il a fallu convaincre», a souligné à l'AFP leur chef de file, Bruno Le Roux, affirmant avoir plaidé pour qu'«on ne demande pas le même effort à toutes les familles» et que les classes moyennes et modestes ne soient pas touchées.
«C'est la réparation d'une inégalité de notre politique familiale», a aussi jugé l'élu de Seine-Saint-Denis dans un communiqué.
La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a indiqué en fin de journée que le gouvernement était d'accord avec ce principe de modulation.
Concrètement, les allocations familiales de base (129,35 euros mensuels pour deux enfants, 295,05 pour trois, 460,77 pour quatre) seront divisées par deux à partir de 6.000 euros de revenus pour le foyer, et par quatre à partir de 8.000 euros. Il n'y aura pas de changement pour les familles ayant moins de 6.000 euros de revenus.
La prime à la naissance, déjà conditionnée aux ressources, ne sera pas divisée par trois à partir du 2e enfant comme le souhaitait initialement le gouvernement. La majoration des allocations familiales à 14 ans sera également préservée, au lieu d'être décalée à 16 ans.
Par cette modulation, «nous restons sur une universalité car toutes les familles continueront à toucher des allocations, mais c'est plus juste et c'est la meilleure solution dans le contexte actuel» d'économies, s'est félicitée la rapporteure (PS) pour la partie famille du budget de la Sécurité sociale, Marie-Françoise Clergeau. «L'universalité n'implique pas l'égalité», a tweeté son collègue socialiste Christophe Castaner.
Mais le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, a aussitôt critiqué une modulation «contraire à l'esprit même de la Sécurité sociale». L'Union nationale des associations familiales (Unaf) a jugé «impensable» et «impossible» cette modulation.
«Cette solution-là n'a pas ma faveur (...) Je suis attaché à l'universalité des droits», a réagi l'ex-ministre PS, Benoît Hamon, sur BFM.
- 'Un des derniers piliers de la solidarité' -
Cette réforme doit permettre de réaliser 800 millions d'euros d'économies en année pleine, et 400 millions d'euros dès 2015. La branche famille de la Sécu doit réaliser un total de 700 millions d'euros d'économies l'an prochain, un niveau qui est maintenu. Ainsi le principe d'un partage accru du congé parental devrait être maintenu pour atteindre cet objectif.
Les députés socialistes bataillaient depuis plusieurs jours pour arracher cette modulation à François Hollande. Celui qui y était favorable encore début 2013 avait semblé fermer la porte à cette éventualité il y a une semaine, en évoquant un principe qui «n'a pas été retenu».
D'après plusieurs parlementaires PS, le président a été «convaincu de la détermination des députés à avancer», lors de rencontres ces derniers jours et notamment mardi soir. Une rencontre mercredi de députés avec la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine puis le calage technique de Matignon ont débouché sur cette annonce jeudi.
Les sondages plaidaient aussi en faveur de cette réforme: près de huit Français sur dix estiment que les allocations familiales doivent être modulées.
En commission des Affaires sociales mercredi soir, où était examiné le projet de budget de la Sécu, l'objectif de baisse des prestations familiales s'était heurté à un mur d'opposition de cinq des six groupes politiques. Radicaux de gauche, écologistes, Front de gauche, UDI et UMP avaient tenté de faire annuler la révision à la baisse de la prime de naissance, dénonçant une mesure «inéquitable», «inacceptable» ou encore «injuste».
Ce n'est pas pour autant qu'ils se prononceront pour une modulation des allocations familiales. Les députés UMP sont ainsi prononcés unanimement contre en début de semaine en réunion de groupe. «Les allocations familiales sont un des derniers piliers de la solidarité. Si on commence à introduire des conditions de ressources, alors on n'y échappera pas non plus pour les soins et la retraite par répartition pourrait aussi être remise en cause», prévient leur chef de file, Christian Jacob.
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Par marialis2.2 le 19 Septembre 2014 à 00:35
Le Parlement adopte définitivement la loi Thévenoud sur les taxis et les VTC
Créé le 18/09/2014 à 21h48 -- Mis à jour le 18/09/2014 à 21h49<aside>Thomas Thevenoud à son arrivée au Conseil des ministres le 27 août 2014 à l'Elysée à Paris BERTRAND GUAY AFP
</aside>TRANSPORT - L'ex-ministre en était rapporteur de texte avant d'être remplace suite aux révélations de ses soucis avec le fisc...
Le Parlement a définitivement adopté jeudi soir, par un vote de l'Assemblée nationale, la proposition de loi sur les taxis et les voitures de transport avec chauffeurs (VTC), dont l'auteur est l'ex-ministre Thomas Thévenoud.
Le texte vise à sortir du conflit des derniers mois entre taxis et VTC, en interdisant notamment à ces dernières d'être identifiées par les clients depuis leurs smartphones.
>> Lire notre éclairage: Comment les taxis ont gagné face aux VTC
La nouvelle loi a été approuvée par les socialistes, les écologistes et les radicaux de gauche. Le Front de gauche a voté contre, jugeant qu'elle ne protège pas assez les taxis. A l'inverse, la droite, dont aucun député n'était présent au moment du vote, l'estime trop restrictive envers les VTC. L'UDI avait annoncé lors du débat qu'elle s'abstiendrait et l'UMP avait fait de même en première lecture.
Thomas Thévenoud avait été l'auteur d'un rapport sur le sujet, puis de la proposition de la loi avant d'entrer au gouvernement pendant neuf jours avant d'en être exclu en raison de ses démêlés avec le fisc.
Thévenoud «pas dépossédé de son excellent travail»
«Quel que soit le jugement que l'on peut porter sur ces circonstances, elles ne nous autorisent pas l'amalgame et ne dépossèdent en rien Thomas Thévenoud de l'excellent travail qu'il a accompli sur le sujet», a déclaré le député PS Gilles Savary qui l'a remplacé comme rapporteur du texte.
Les députés ont entériné la version du Sénat sur l'article le plus controversé, qui stipulait initialement que les VTC, entre chaque course, devaient «retourner au siège de l'entreprise ou dans un lieu, hors de la chaussée, où le stationnement est autorisé» pour éviter qu'ils ne restent aux sorties des gares et aéroports comme le dénoncent les taxis.
A la suite des protestations des VTC, le Sénat avait adopté fin juillet un amendement précisant que cette interdiction de stationnement ne s'applique que si le chauffeur n'a pas de réservation.
20 minutes avec AFPPlus d'informations sur ce sujet en vidéo
du Sofitel: Les avocats de <wbr></wbr>
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Par marialis2.2 le 16 Septembre 2014 à 20:34
<article style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; box-sizing: border-box; font-family: Georgia, serif; font-size: 16px;"><header>
Valls redemande la confiance de l'Assemblée - EN DIRECT
Manuel Valls lors de son discours à l'Assemblée nationale ce mardi 16 septembre 2014.REUTERS/Gonzalo Fuentes
</header>Paris (AFP) - 19:53 - Record - Le gouvernement Valls II obtient le plus faible nombre de voix favorables depuis 1986, année où le nombre de députés a été porté à 577.
En avril 1986 sur son discours de politique générale, Jacques Chirac avait obtenu la majorité avec seulement 7 voix d'avance (292 contre 285).
19:48 - Délitement - "Le délitement d’une majorité gouvernementale, qui n’est plus maintenant que très relative, est une des conséquences des contre-vérités assénées par François Hollande pendant sa campagne présidentielle en 2012", constate Bernard Accoyer, député UMP de Haute-Savoie et prédécesseur de Claude Bartolone au perchoir de l'Assemblée nationale.
19:35 - Version augmentée - Un "live tweet" a été diffusé cet après-midi sur le compte Twitter de Manuel Valls tout au long de son allocution. Vignettes, infographies, photos, puis vidéos à l'appui, les internautes ont désormais accès à une "version augmentée" du discours.
19:30 - Révocation - Le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon propose une "marche nationale à mi-mandat, pour voter dans la rue contre la confiance et exiger la révocation du gouvernement Valls".
19:27 - "Plus de chômage" - Pour la CGT, Manuel Valls a maintenu son "cap" dont le résultat est "davantage de chômage et moins de pouvoir d’achat".
19:21 - Réformisme - "Arrêtons avec les dogmes! Il faut assumer pleinement le réformisme et être solides sur nos valeurs" demande le président du groupe PS au Sénat Didier Guillaume.
19:19 - Autre chemin - "Vive la gauche", mouvement de l'aile gauche du PS, justifie son vote d'abstention à la confiance au gouvernement de Manuel Valls par des "désaccords devant une politique économique et sociale qui ne réussit pas", et réclame un "autre chemin, parfaitement réaliste et possible".
19:18 - "Rééquilibré" - Le numéro un de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, estime que Manuel Valls a "rééquilibré sur la forme" son attitude envers le Medef, mais confirmé son "orientation économique".
19:16 - "Pro-entreprises" - La CGPME se réjouit dans un communiqué de la confirmation de la ligne "pro-entreprises" de Manuel Valls tout en regrettant qu'il n'ait pas dit un mot sur la réforme du Code du travail.
19:12 - Travailleurs - "Tant qu’il n’aura à faire qu’au jeu parlementaire et à une opposition d’opérette, Valls continuera de servir +fièrement+ le patronat. Mais lorsque la défiance et la colère des travailleurs vis-à-vis de sa politique s’exprimera dans la rue, ses belles phrases creuses n’y suffiront plus", promet Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière, dans un communiqué.
19:11 - Inédit - Christian Paul défend les députés PS abstentionnistes, parlant d'une "démarche de conviction" et "collective", d'"un signal politique puissant, très inédit dans la Ve République".
"C’était un moment de démocratie parlementaire je crois très utile, parce que quand une crise se poursuit, qu'elle n'a pas de fin, quand les Français n'adhèrent pas à une politique, c'est important qu'il y ait des parlementaires qui aient le courage de leurs convictions".
19:10 - "Affaibli" - "Mauvais discours, pas de majorité absolue: #VALLS sauve son gouvernement mais sort affaibli. C'est maintenant dans la rue qu'il faut exiger sa révocation", demande Eric Coquerel, secrétaire national du Parti de gauche, sur Twitter.
- Mots d'ordre après le vote -
19:09 - Regrets - "C'est le chiffre que j'attendais en terme d'abstentions, même si je le regrette", réagit le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, qui déplore qu'il n'y ait pas eu un "moment plus fort pour permettre le compromis et le rassemblement. Il faut que cette leçon on l'ait en tête." Sur les prochains textes, il faut que "la majorité soit capable de mieux se rassembler."
19:07 - Opposés - Sur les neuf députés non-inscrits, six ont voté contre la confiance au gouvernement: Véronique Besse (Mouvement pour la France), Gilles Bourdouleix (ex-UDI) Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), Marion Maréchal-Le Pen (Front national), Gilbert Collard (Rassemblement bleu marine - Front national) et Jacques Bompard (Ligue du Sud).
19:04 - Non-votant - L'éphémère secrétaire d'Etat Thomas Thévenoud, au coeur d'un scandale pour avoir omis de payer ses impôts pendant trois ans et absent ce jour, n'a pas donné de délégation à un collègue et n'a donc pas voté.
19:03 - Ouh la la - La proclamation des résultats par le président de l'Assemblée Claude Bartolone (PS) a été accueillie par des "ouh la la" sur les bancs de la droite et des applaudissements côté socialiste.
19:02 - Moins de 100 - "Si cette Assemblée représentait réellement les Français, Valls 2 n'aurait pas eu 269 voix mais moins de 100", déplore le vice-président du FN, Florian Philippot. Le parti d'extrême droite appelle inlassablement à une dissolution de l'Assemblée nationale.
19:01 - Main tendue - "Ce n'est pas un échec", précise le député PS abstentionniste Jean-Marc Germain. "J'espère en tout cas que le Premier ministre et le président de la République recevront ce vote comme une main tendue pour travailler ensemble."
19:00 - Défiance - "La confiance accordée à #Valls par 269 députés ne masquera pas longtemps la défiance d’une large majorité de Français", pronostique sur Twitter le député UMP de l'Yonne Guillaume Larrivé.
18:57 - Alerte - L'ancien ministre PS de la Ville François Lamy s'est abstenu. "Mon abstention est une alerte qui ne répond pas à une consigne collective. Elle appelle au dialogue, au débat, à la volonté de rassembler en tous moments parce qu’il n’est pas trop tard pour redonner espoir à notre camp" explique celui qui est redevenu le député de l'Essonne dans un communiqué.
18:55 - Combinaisons - "#Valls n'a la majorité (relative) que parce 13 députés radicaux ont monnayé leurs soutiens en sauvant le Conseil général ! #combinaisons" tranche le député UMP du Nord Gérald Darmanin.
18:53 - Temps compté - "Ce gouvernement n'a désormais plus de majorité absolue! Comment peut-il tenir dans ce climat ?" se demande sur Twitter le député UMP des Alpes-Maritimes Eric Ciotti.
18:52 - "Répit" - "Les députés socialistes ont préféré rester sourds et aveugles à la colère légitime des Français pour uniquement garder temporairement leur siège. Ce vote de confiance est un ultime répit accordé à un gouvernement mort-né" regrette dans un communiqué le député de l'Essonne Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République.
18:46 - "Fronde tranquille" - "Mitterrand avait la +France tranquille+, les députés #PS inaugurent la +fronde tranquille+ ..." ironise sur Twitter la benjamine de l'Assemblée, la députée FN du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen.
18:45 - Tenir - "25 voix d'écart, on se demande comment le gouvernement va pouvoir tenir pendant 2 ans et demi!", réagit sur Twitter l'ancien ministre UDI François Sauvadet.
18:45 - Frondeurs - Une source proche du PS évoque 31 abstentions socialistes.
18:42 - Promesse - Manuel Valls réagit au vote: "Cette route, nous allons la poursuivre jusqu'à la fin du quinquennat". "je vous remercie de cette confiance, je serai à la hauteur de cette confiance", conclut le Premier ministre.
18:40 - LA CONFIANCE ACCORDEE AU GOUVERNEMENT A 269 VOIX POUR, 244 CONTRE.
Une majorité nettement plus faible que celle de 306 voix accordée à son premier gouvernement il y a cinq mois.
18:41 - Difficultés - "La confiance comme prévu est votée. Mais les résultats montrent que les vraies difficultés pour #Valls sont bien à venir !" tweete le député UMP de la Manche Philippe Gosselin.
18:39 - Rappel - Le 8 avril, lorsqu'il avait demandé pour la première fois la confiance aux députés, Manuel Valls avait recueilli 306 voix pour contre 239, et 26 abstentions, dont 11 socialistes. Il avait donc obtenu plus que la majorité absolue des 577 membres de l'Assemblée nationale.
18:38 - Vote clos - Manuel Valls revient dans l’hémicycle qui se remplit à nouveau.
18:34 - Confiance - "Nous votons la confiance": Patrice Prat et Arnaud Leroy, deux députés PS proches de l'ex-ministre de l’Économie Arnaud Montebourg, annoncent dans un communiqué leur soutien à Manuel Valls. "Sans nier nos différences, l'esprit est au rassemblement pour ce vote éminemment politique", expliquent-ils.
18:23 - "Pas le mandat" - "Députée socialiste, je n’ai pas reçu des électeurs du Nord le mandat pour mener cette politique" affirme Anne-Lise Dufour-Tonini dans un communiqué pour expliquer son abstention.
18:05 - Couleur - Chaque député mettra dans l'urne un bulletin, à son nom, de couleur bleue s'il vote pour, de couleur rouge s'il vote contre et de couleur blanche s'il s'abstient.
18:01 - FIN DU DÉBAT SUR LA CONFIANCE. Les députés votent jusqu'à 18h30 dans les salons attenant à l'hémicycle.
- Des bulletins de couleur -
17:58 - Climat délétère - Valls souhaite qu'on sorte du "climat délétère" de ces 15 derniers jours quand on avait "l'impression que tout se délitait".
17:57 - "Postures" - Manuel Valls est applaudi par les socialistes quand il demande au front de gauche et à André Chassaigne de sortir des "postures".
17:56 - 2017 - "Le Premier Ministre affirme -enfin- que la réforme ferroviaire est une +réforme de gauche+. Raison de plus pour y mettre fin en 2017", tweete l'ancien secrétaire d'Etat UMP aux Transports Dominique Bussereau.
17:55 - Marmite - Pierre Lellouche (UMP) compare le pays aujourd'hui à "une marmite en fonte" prête à exploser. "Les institutions sont très solides, il ne peut rien arriver à M. Hollande et à M. Valls tant que les institutions sont là", assure-t-il. "Mais à l'intérieur de la marmite il y a de moins en moins d'eau, et le risque, c'est que ça pète".
17:43 - Toi-même! - Attaqué sur les divisions de la majorité, Valls rappelle à l'UMP qu'elle était divisée en deux groupes il n'y a pas si longtemps au moment de la guerre Copé-Fillon.
17:42 - MANUEL VALLS, SANS REMONTER A LA TRIBUNE, REPOND AUX INTERVENANTS
17:42 - Dissolution - Véronique Besse estime que "la seule solution" est la dissolution de l'Assemblée.
17:38 - Non inscrits - La députée non-inscrite de Vendée Véronique Besse, membre du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, est la dernière à s'exprimer avant une réponse de Manuel Valls.
17:36 - Positif - Le président de la CFTC, Philippe Louis, juge "positif" le discours de Manuel Valls, tandis que la numéro un de la CFE-CGC, Carole Couvert, a demandé au Premier ministre de passer "aux actes" en faveur des classes moyennes.
17:29 - Rhétorique - "La tonalité du discours était tournée vers le Parti socialiste, le groupe socialiste" pour "tenter de faire un peu oublier les provocations idéologiques de l'été, le discours vis-à-vis du Medef", reconnaît le député PS frondeur Laurent Baumel, qui n'y voit cependant que des "signes rhétoriques" qui ne vont pas influencer son vote.
17:20 - PS - Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, s'exprime à la tribune de l'hémicycle.
17:19 - Pas confiance - "Nous ne vous accorderons pas notre confiance", conclut André Chassaigne après un long réquisitoire contre la politique du gouvernement de Manuel Valls.
17:09 - Alternative - "Il existe une alternative de gauche à la politique d'accélération des réformes libérales", assure, dans une anaphore, André Chaissaigne.
17:04 - Front de Gauche - Le président du groupe GDR (députés Front de gauche et cinq députés ultra-marins) André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, s'exprime.
- Discours "pour les socialistes" -
16:59 - Déclaration d'amour - Le patron du groupe des radicaux de gauche, le député Roger-Gérard Schwartzenberg, demande à Manuel Valls une nouvelle déclaration d'amour: "Il vous reste à dire : +J'aime le Parlement+, ça sera très positif"
16:57 - Irak - André Chassaigne regrette que le Parlement ne soit consulté qu'après coup sur l'intervention de la France en Irak.
16:50 - RRDP - Le chef de file du groupe RRDP à l'Assemblée, Roger-Gérard Schwartzenberg, commence son discours en rappelant les qualités de Manuel Valls.
16:43 - Pas à l'armée - Le député écologiste Noël Mamère a peu apprécié l'"attaque assez sordide" de Manuel Valls "contre Cécile Duflot en plaidant le pragmatisme contre l'idéologie". "Il faut dire à M. Valls que nous n'aimons pas les caporaux, nous n'aimons pas les généraux, et nous ne sommes pas dans une caserne et nous n'irons pas là avec les doigts sur la couture du pantalon."
16:38 - Désert - Les trois petits groupes de gauche (écolo, radicaux et Front de gauche) vont s'exprimer dans un hémicycle presque déserté par la droite.
16:37 - Déclin - Le député UMP des Alpes-Maritimes Christian Estrosi prédit trois à six mois avant la dissolution de l'Assemblée nationale. "La question, c'est combien de temps ça va durer", renchérit son collègue Pierre Lellouche qui juge ce discours moins bon que celui d'avril.
16:36 - EELV - La co-présidente du groupe écologiste Barbara Pompili, députée de la Somme, s'exprime à la tribune.
"Notre vote d’aujourd’hui sera à l’image des sentiments de celles et ceux qui nous ont fait confiance en juin 2012: un vote de doute, un vote de désappointement, un vote d’espoir incrédule qui ne demande qu’à être réveillé", lance-t-elle.
16:32 - Façade - "C'est sans précédent sous la Veme République qu'on persiste ainsi, après des défaites électorales, dans une politique qui ne marche pas", affirme le frondeur Christian Paul, pour qui "rien n'est pire qu'une unanimité de façade".
16:26 - Paroles, paroles... - "Vous n'avez pas su tenir les promesses du 8 avril", juge Philippe Vigier à la tribune de l’hémicycle.
16:25 - "Exercice raté" - "Un discours pour les socialistes, c'est pas un discours pour les Français", juge le député UMP Eric Woerth, pour qui le discours comporte deux reculs: sur les retraites et sur les départements. "C'est un exercice raté", assène-t-il.
16:22 - UDI - Le président du groupe UDI, Philippe Vigier, s'exprime à son tour devant l'Assemblée.
- L'hémicycle se vide -
16:22 - Illusion - "Discours de Valls : énième représentation d'une pièce de théâtre jouée depuis trop longtemps par une troupe usée et sans illusion..." twitte le vice-président du FN Louis Aliot.
16:21 - "Pauvre discours" - Manuel Valls a tenu "un pauvre discours politicien" aux "emprunts innombrables au vocabulaire et aux fantasmes de la droite extrême", estime Jean-Luc Mélenchon, leader du Parti de gauche.
16:21 - Vide - Au tour de dizaines de députés UMP de quitter l'hémicycle après le discours de Christian Jacob.
16:20 - Incohérence - "Il y a une incohérence totale entre les paroles et les actes, et je pense que ça ne va tromper personne, aucun Français", affirme Nicolas Dupont-Aignan (président de Debout la République). "On n'a pas le sentiment que le Premier ministre y croyait d'ailleurs vraiment", assure le député de l'Essonne.
16:19 - C'est court - "Christian Jacob était si peu convaincu par son discours qu'il n'a parlé que 25 minutes sur les 50 dont il disposait" s'amuse sur Twitter l'un des piliers des socialistes à l'Assemblée, le député du Finistère Jean-Jacques Urvoas.
16:19 - Retenue - François Fillon n'a quasiment pas applaudi le patron de son groupe politique, Christian Jacob.
16:14 - Bluffant - "La droite a été bluffée", juge le député PS Jean Glavany pour qui "l'exercice est particulièrement réussi".
16:13 - Mauvais augure - Le chef de file des députés UMP assure à Manuel Valls que ses "jours sont comptés" pour gouverner la France et qu'il est "usé jusqu'à la corde", comme François Hollande.
16:11 - Enthousiaste - "Discours entraînant, dynamique, et intelligent car il replace le clivage gauche-droite au coeur du débat", se félicite la porte-parole du groupe socialiste, la députée de Paris Annick Lepetit.
16:10 - Vent - "Du vent, du vent, du vent!", juge Marc-Philippe Daubresse, député UMP.
16:08 - Tacles - "Réponse à la #DPG tous les 5 mois, c'est visiblement trop pour Christian Jacob. Discours poussif que même l'UMP n'arrive pas à applaudir", tacle sur Twitter le député EELV de Paris Denis Baupin.
"La droite de l'hémicycle ne semble pas en totale cohérence avec Christian Jacob. N'est ce qu'une impression?" appuie sa collègue PS Valérie Rabault, députée du Tarn-et-Garonne.
16:06 - Fin de magie - "#Votedeconfiance . La +magie+ Valls initiale vient de s'évanouir" estime dans un tweet l'ancien ministre UMP du Budget Eric Woerth.
16:02 - Bac à sable - Le patron des députés UMP Christian Jacob traite les frondeurs PS de "petits joueurs de bac à sable".
16:00 - Sourd - Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), accuse Manuel Valls d'être "totalement sourd à la défiance populaire".
15:59 - Après-vente - Plusieurs dizaines de députés PS quittent l'hémicycle pour faire le service après-vente du discours de Valls aux 4 colonnes.
15:57 - Pire en pire - Christian Jacob à Manuel Valls: "Cela allait mal, et ça va encore plus mal avec vous". Le président du groupe UMP revient sur le "psychodrame" de la rentrée.
15:53 - UMP - Christian Jacob, le président du groupe UMP à l'Assemblée, monte à la tribune après Manuel Valls.
- "Petits joueurs" -
15:52 - Standing ovation - Standing ovation au PS mais quelques frondeurs restent assis : Jean-Marc Germain, Christian Paul, François Lamy, Henri Emmanuelli, Delphine Batho ainsi que les écologistes.
15:51 - FIN DU DISCOURS DE MANUEL VALLS
15:50 - Affligeant - "Discours de Valls pauvre, sans projet ni souffle. Comme s'il n'y croyait pas lui même. Affligeant et désolant pour la France" twitte le député de droite Jean-Frédéric Poisson, l'un des fers de lance de la lutte parlementaire contre le mariage pour tous.
15:47 - Soutien - L'ancien ministre de l'Agroalimentaire Guillaume Garot salue sur Twitter le discours du patron de la majorité: "@manuelvalls à l'offensive. Réorienter l'Europe, protéger notre modèle social: vers un +débat fracassant+ avec la droite et l'extrême-droite!"
15:45 - LES ACTES ANTISÉMITES, ANTI-MUSULMANS, HOMOPHOBES "GAGNENT DU TERRAIN", regrette Manuel Valls
15:42 - Frères ennemis - Sur Twitter, le député PS du Pas-de-Calais Nicolas Bays s'en prend à son confrère "frondeur" des Hauts-de-Seine Jean-Marc Germain : "@jmgermain qui n'applaudit pas la revalorisation des retraites et la sauvegarde du modèle social.... les frondeurs et leurs œillères !"
15:40 - Éviter le pire - Le député PS des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci votera la confiance, pour éviter "un démontage total du système français et notamment du système social", avec Nicolas Sarkozy ou le Front national au pouvoir, confie-t-il à la journaliste AFP Elia Vaissière.
15:38 - Influence - "#Ayrault, sors de ce corps ! #Valls2" s'amuse sur Twitter le député UMP de l'Yonne Guillaume Larrivé.
15:38 - Valls à la droite: "RÉCLAMER LA DISSOLUTION DE L'ASSEMBLEE NATIONALE, C'EST AFFAIBLIR LA FRANCE"
15:37 - Ubiquité - Sur Twitter, Manuel Valls s'exprime aussi: ses équipes reprennent sous forme de tweets les principales déclarations du Premier ministre.
15:35 - Sceptiques - Vifs applaudissements à gauche après la tirade anti-austérité sauf au Front de gauche visiblement sceptique.
15:35 - PRIME EXCEPTIONNELLE POUR LES RETRAITES PERCEVANT MOINS DE 1.200 EUROS MENSUELS
Le gouvernement avait annoncé vendredi que les pensions inférieures à 1.200 euros par mois, qui devaient être augmentées au 1er octobre, ne le seraient pas en raison de la faible inflation. Le montant de la prime n'est pas précisé.
15:35 - LE MINIMUM VIEILLESSE VA ÊTRE REVALORISE A 800 EUROS, annonce Manuel Valls
15:33 - Applaudissements - Premiers applaudissements écologistes sur l'économie sociale et solidaire après 20 min de discours.
15:32 - ÉLECTIONS DÉPARTEMENTALES EN MARS 2015, RÉGIONALES EN DÉCEMBRE 2015, annonce Manuel Valls.
Si cette proposition est votée par le Parlement, les deux scrutins seront donc disjoints, alors que le gouvernement avait envisagé au printemps qu'ils se tiennent le même jour, en décembre 2015.
15:27 - VALLS MET EN GARDE LE PATRONAT CONTRE LA "PROVOCATION" ET LA "SURENCHÈRE".
"Personne - et je le dis clairement au patronat - ne doit prendre le risque d'affaiblir, par je ne sais quelle provocation, par je ne sais quelle surenchère, l'indispensable dialogue social qui est la marque de ce quinquennat", ajoute M. Valls.
15:27 - Dangers - "Tous les dangers sont devant Monsieur Valls", affirme le député UMP Bernard Accoyer, expliquant : " Valls n'aura pas la majorité absolue, alors que le groupe socialiste a la majorité absolue à l'Assemblée. Il y aura à mon avis, à une dizaine de voix près, une majorité relative. C'est la démonstration qu'il s'affaiblit au niveau de sa majorité, et donc que les problèmes sont devant lui."
- Menaces -
15:24 - Absent? - Le journaliste Fabrice Randoux n'a pas vu Thomas Thévenoud dans l'hémicyle...
15:24 - "Poussif" - "Discours poussif de @manuelvalls ... applaudissements feutrés des députés #PS" tweete le député filloniste Lionel Tardy (UMP, Haute-Savoie).
15:21 - Applaudissements - La droite applaudit vivement les déclarations d'amour aux entreprises.
15:20 - Question - "Gouverner c'est résister selon @manuelvalls. Alors pourquoi avoir changé de gouvernement?" feint de s'étonner sur Twitter le député UMP des Alpes-Maritimes Christian Estrosi (@cestrosi).
15:20 - Lucide - Pierre Moscovici, futur commissaire européen, donnera sa "confiance lucide", "raisonnée, une confiance exigeante" en tant que député PS du Doubs cet après-midi.
15:19 - Fantasme - "#Votedeconfiance: inutile de fantasmer. Aujourd'hui et d'ici 2017 les députés PS voteront tout. Ils n'ont qu'une terreur: leurs électeurs!" raille sur Twitter Jean-Christophe Lagarde, député UDI de Seine-Saint-Denis.
15:17 - Trahison? - "#Valls +Gouverner c'est résister+ et non pas trahir comme le pensent certains" tweete le député PS de Paris Christophe Caresche, citant Manuel Valls et critiquant en creux les frondeurs de son parti.
- Trahisons -
15:15 - VALLS ANNONCE DES RÉDUCTIONS D’IMPÔTS POUR 6 MILLIONS DE MÉNAGES D'ICI A FIN 2015
15:17 - Ironie - Des "bravos" ironiques résonnent à droite quand Valls parle des 4,4% de déficit.
15:14 - LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT EST GUIDEE PAR DES "VALEURS CHERES A LA GAUCHE", poursuit Valls. Ces valeurs "s'adressent à tous les Français", ajoute-t-il, après avoir scandé devant les députés: "gouverner, c'est résister. Gouverner, c'est tenir".
15:13 - Au fil du texte - Devant un hémicycle quasi-comble où la majorité des visages sont graves, Manuel Valls déroule son discours sans dévier du texte écrit prévu, note la journaliste de l'AFP Isabelle Cortes
15:13 - Défiance - "#Valls va obtenir la confiance de députés qui ont perdu, depuis longtemps comme #Hollande, celle de leurs électeurs" tweete, grinçant, le député UMP de l'Oise Jean-François Mancel.
15:11 - Métaphore sportive - "Une majorité est une majorité", martèle le député PS Eduardo Rihan-Cypel, "c'est comme au football, que vous gagniez 1-0 ou 5-0, ce qui compte c'est la qualification à la fin", alors que la confiance risque d'être finalement acquise avec une majorité très resserrée.
15:11 - Chacun - Le vote de confiance "engage chacun d'entre nous", lance Manuel Valls aux députés de gauche. "Le vote d'aujourd'hui n'est pas un vote banal. C'est un vote déterminant. Il engage chacun d'entre nous", a déclaré le Premier ministre.
- "Pas un vote banal" -
15:10 - Silence - La droite silencieuse pendant les premières minutes du discours de Valls sur la politique étrangère.
15:06 - DÉBUT DE LA DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE DE MANUEL VALLS
15:07 - Séance ouverte - Foule des grands jours dans les travées. Claude Bartolone recommande aux députés "d'être attentifs aux orateurs". La séance est ouverte.
15:03 - Entrée - Le président de l'Assemblée Claude Bartolone entre dans l'hémicycle au son des roulements de tambour.
15:02 - Résolument contre - Les dix députés Front de gauche ne voteront pas la confiance à Manuel Valls. Le vote des cinq députés ultramarins, qui siègent au sein du même groupe, n'est pas connu.
14:59 - "Piège à cons" - "L'abstention n'est pas un vote de confiance pour la majorité du peuple qui veut en finir avec la politique Valls/Hollande #abstentionpiegeacons" tweete Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de gauche.
14:59 - Autre politique - "Il y a une majorité à l'Assemblée pour faire une autre politique de gauche", assure le député abstentionniste PS Mathieu Hanotin, "convaincu" qu'une "large majorité", "beaucoup plus diverse", aurait pu voter la confiance si "une autre politique était proposée".
14:58 - Opposition - "Extrêmement majoritairement, le groupe UDI votera contre", et "il devrait y avoir trois ou quatre abstentions maximum", a annoncé le président du groupe centriste, Philippe Vigier.
14:57 - Dédramatiser - "Ni scission, ni schisme" : le frondeur Christian Paul (député PS de la Nièvre) veut dédramatiser le choix de socialistes qui, comme lui, s'abstiendront.
14:54 - Complet - La tribune de presse, elle, est déjà pleine. Les agents de l'Assemblée tentent de caser tout le monde.
14:49 - Premier - Le premier député à rentrer dans l'hémicycle est communiste: il s'agit d'André Chassaigne, élu du Puy-de-Dôme, rapporte le journaliste de l'AFP Fabrice Randoux.
- Entrées dans l'hémicycle -
14:48 - Habile - Le député UDI Yves Jégo voit ce vote de confiance comme une "utilisation habile de l'espace parce que pendant qu'on parle des frondeurs, on ne parle pas des chômeurs" rapporte la journaliste de l'AFP Clothilde Mraffko.
14:48 - Gardes - Les gardes républicains forment la haie d'honneur qui, comme à chaque séance de l'après-midi, saluera le président de l'Assemblée dans la salle des Pas perdus du Palais Bourbon, jusqu'à son entrée dans l'hémicycle.
14:44 - Mise en garde - "Toute abstention pose un problème de confiance", a dit Manuel Valls mardi aux députés PS.
14:38 - Vert clair ? - Le député EELV des Français de l'étranger Sergio Coronado (@sergiocoronado) voit aussi des enjeux internes au vote de confiance: "Ai laissé mandat pour aujourd'hui à #NoelMamere, en qui j'ai #confiance. Nouveau départ pour écolos ou unité de façade? On verra au budget!" écrit-il sur Twitter.
Dix-sept des dix-huit députés écologistes devraient s'abstenir, alors que le groupe s'était divisé lors du premier vote de confiance.
14:34 - De l'intérieur - "En soutenant Manuel Valls, on peut obtenir de l'intérieur des infléchissements à sa politique", veut espérer Roger-Gérard Schwartzenberg, chef de file des députés radicaux de gauche, qui voteront pour la confiance.
14:28 - "Imposture" - Sur Twitter, le vice-président du FN Florian Philippot ironise : "Pleins de courage, au secours des sans-dents, les +frondeurs+ s'apprêtent à dire au gouvernement Valls 2 ...+Abstention !+ ... #StopImposture"
14:21 - "Faux suspense" - Le député UMP Eric Ciotti ironise devant les caméras sur "le faux suspense" qu'entretient le gouvernement sur l'issue du vote. "Ce n'est pas ça qui compte, ce qui est grave, c'est la désagrégation de la majorité".
14:20 - Pas de banquette - Signe de l'afflux de journalistes attendus pour ce vote: la banquette qui trône habituellement au centre de la salle des Quatre colonnes, lieu de rencontre entre la presse et les députés, a été retirée, constate le journaliste de l'AFP Vincent Drouin.
- Affluence -
14:16 - "Ad nauseam" - Le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a regretté ce matin sur BFM TV et RMC une surinformation "ad nauseam" sur les frondeurs socialistes. "Manuel Valls sera majoritaire, c'est l'enseignement du jour", d'après lui.
14:15 - Rendez-vous - Autre grand rendez-vous de la semaine: la 4e conférence de presse de François Hollande jeudi, en plein record d'impopularité. Le président, selon son entourage, a l'intention de dresser "un bilan rapide avant de fixer les perspectives de travail de l'exécutif pour les prochains mois et de les inscrire en perspective dans la deuxième partie du quinquennat".
14:09 - Discours - Le Premier ministre prononcera à la tribune un discours d'environ une demi-heure, plus court que sa première déclaration de politique générale le 8 avril, qui avait duré trois quart d'heures, selon son entourage.
14:09 - Meilleur candidat? - 38% des sympathisants PS pensent que Manuel Valls serait le meilleur candidat socialiste pour la présidentielle de 2017, François Hollande n'arrivant qu'en 3e position avec 8%, devant Martine Aubry, selon un sondage OpinionWay/Clai/LCI publié aujourd'hui.
14:07 - Décompte - Pour permettre un décompte des voix immédiatement après la clôture du scrutin, le bulletin est doté d'un code barre afin d'être enregistré électroniquement avant d'être déposé dans l'urne. Chaque député peut recevoir une seule délégation de vote d'un collègue. De ce fait, le nombre de députés réellement présents pourra être inférieur au nombre de votants.
14:05 - Dissidence - Christian Paul, député PS "frondeur", prévoit cette fois "quelques dizaines" d'abstentions socialistes, "probablement une trentaine".
13:59 - Précédent - Lors du vote de confiance du 8 avril, les abstentions s'étaient élevées à 26, dont onze socialistes et six écologistes.
14:02 - EN DIRECT - Cinq mois après un premier vote, Manuel Valls demande de nouveau aux députés d'accorder leur confiance à son gouvernement.
Après une rentrée catastrophique pour l'exécutif, marquée par des sondages calamiteux, le livre-brûlot de Valérie Trierweiler et le scandale Thévenoud, le Premier ministre oscille entre dramatisation et message de sérénité.
Il risque de n'obtenir qu'une majorité étriquée, alors que la révolte gronde dans ses rangs. Dix-sept élus écologistes annoncent qu'ils s'abstiendront, et la dix-huitième, Isabelle Attard, votera contre, comme elle l'avait fait le 8 avril.
Le Premier ministre doit aussi convaincre les "frondeurs" de l'aile gauche du Parti socialiste qui l'accusent de mener une politique de droite. Un de leurs chefs de file a évalué à "probablement une trentaine" les abstentionnistes.
Manuel Valls va s'exprimer à 15H00 (13H00 GMT) devant l'hémicycle avant de laisser les députés voter en fin d'après-midi
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.Sur le web : En direct : Manuel Valls en quête de confiance face aux députés<aside class="top-outils" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; box-sizing: border-box; font-family: Georgia, serif; font-size: 16px;">
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Par marialis2.2 le 3 Juillet 2014 à 02:12
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Fusion des Régions. Pas de référendum
sur la réforme territoriale
France - <time datetime="2014-07-02T23:09:00+02:00" itemprop="datepublished">02 Juillet </time>lien- <figure><figcaption>L'Assemblée rejette la demande de référendum du Sénat sur la réforme territoriale. | Reuters.</figcaption></figure>
Les députés ont rejeté mercredi soir à une large majorité la motion demandant l'organisation d'un référendum sur la réforme territoriale.
102 voix contre 27
Le Parlement français a rejeté mercredi une motion sénatoriale qui visait à soumettre à référendum la réforme territoriale, qui est contestée par l'opposition et une partie de la gauche.
L'Assemblée a rejeté par 102 voix contre 27 cette motion adoptée peu auparavant par 175 voix contre 134 au Sénat.Seuls les socialistes et les écologistes ont voté contre, l'opposition UMP, les radicaux de gauche et le Front
de gauchefaisant cause commune pour la soutenir. Le groupe UDI du Sénat s'est abstenu tandis que celui de l'Assemblée a voté contre la motion.
Une journée de retard
Les opposants critiquent ce projet de loi qui redécoupe les régions métropolitaines en les ramenant de 22 à 14.
Après le rejet de la motion, le Sénat va engager jeudi l'examen de ce texte avec une journée de retard par rapport
à cequi était prévu. Les députés devraient engager la discussion au fond de la réforme le 15 juillet.
Respecter le calendrier
Le gouvernement souhaite que le projet de loi fasse l'objet cet été d'une première lecture tant au Sénat qu'à l'Assemblée.Manuel Valls a déclaré mercredi sur BFMTV et RMC que le calendrier parlementaire était maintenu
« plus que jamais » sur ce dossier et que le Parlement « siégerait en août » si nécessaire.
La session extraordinaire du Parlement, qui a débuté le 1er juillet, devrait s'achever normalement vers le 25 juillet.
Le gouvernement compte faire adopter définitivement cette réforme à l'automne grâce à la procédure « accélérée »
qui réduit le nombre de navettes entre les deux assemblées.
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Par marialis2.2 le 1 Juillet 2014 à 22:55
Les députés frondeurs votent le budget rectificatif mais ne baissent pas les armes
<article>Les députés ont adopté mardi en première lecture le projet de budget rectificatif de l'État, grâce, notamment, au vote des députés socialistes frondeurs. Mais la réconciliation n'est pas scellée pour autant.
<figure>Crédit : AFP / Fred DufourLe gouvernement doit affronter la résistance des frondeurs du PS</figcaption></figure>PAR VINCENT DEROSIER <time datetime="2014-07-01T19:18:51+02:00">PUBLIÉ LE 01/07/2014 À 19:18</time><aside data-url="/article/share/7772978518" id="article-social">PartagerLes frondeurs rentreraient-ils dans le rang ? Les députés socialistes hostiles à la politique économique du gouvernement ont finalement voté le budget rectificatif de l'État mardi 1er juillet par une large majorité de 307 voix contre 232.
Lors d'une réunion du groupe parlementaire ce matin, Manuel Valls avait de nouveau appelé à la responsabilité, indiquant qu'il ne serait pas le "chef d'un gouvernement qui n'avance pas".Ne pas passer pour des irresponsables
Les députés frondeurs ont donc fait marche arrière. Mais il semble qu'ils réservent leurs forces pour le vote du budget de la Sécurité sociale. En attendant le vote de la semaine prochaine, un vrai numéro d'équilibriste attend les frondeurs pour tenter de sortir la tête haute de cette séquence.
Ils ont ferraillé pendant des semaines. Aujourd'hui, ils s'inclinent face au gouvernement. Tout repose sur un argument. "Un de ces textes apporte des baisses d'impôts à près de 4 millions de Français. À nos yeux, il est votable", indique un député.
Plusieurs frondeurs souhaitaient s'abstenir. Mais ils ont eu peur d'apparaître aux yeux de l'opinion comme des irresponsables, figés dans une posture de dénonciation. La crainte aussi de provoquer une crise au sein du groupe parlementaire socialiste où certains députés ne cachent plus leur exaspération.Le vote du budget de la sécu loin d'être assuré
Mais les frondeurs ne déposent pas les armes pour autant. "Le texte qu'on va devoir voter la semaine prochaine contient des baisses d'impôts pour les entreprises, massives et sans condition, financées par la restriction des prestations sociales des Français les plus modestes. On indique dès ce soir qu'on ne votera pas le texte", confie Laurent Baumel, député PS d'Indre-et-Loire.
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Ce mardi soir, la trêve est décrétée. Manuel Valls a remercié la majorité pour son soutien loyal, franc et massif. En guise de cadeau, il lève la réserve du vote. Ce qui signifie que les députés peuvent à nouveau amender le budget rectificatif de la sécu. Tout en laissant planer la menace du passage en force en cas de nouvelle fronde.
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