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    Un proche de NKM évincé de la liste UMP

    du VIe arrondissement

    LIBERATION<time datetime="2014-02-03T17:25:53" itemprop="datePublished"> 3 février 2014 à 17:25 </time>(Mis à jour : <time datetime="2014-02-04T21:54:00" itemprop="dateModified">4 février 2014 à 21:54</time>)
    <aside class="tool-bar"> </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Nathalie Kosciusko-Morizet, lors d'une conférence de presse, le 4 février 2014.<figcaption itemprop="description">Nathalie Kosciusko-Morizet, lors d'une conférence de presse, le 4 février 2014. (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)</figcaption></figure></header>

    LA BATAILLE DE PARIS AU JOUR LE JOUR

    Petites et grandes histoires de la campagne pour la succession de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris.

     

    Anne Hidalgo s'en prend à ceux «qui veulent nationaliser le débat»

    4 février. La candidate du PS à la mairie de Paris Anne Hidalgo a tenu mardi dans le XXe son premier meeting d’arrondissement, s’en prenant à ses adversaires de l’UMP, mais aussi au Parti de gauche, dont la candidate aux municipales Danielle Simonnet est implantée dans le XXe. S’exprimant sans notes devant quelque 200 sympathisants, Anne Hidalgo a critiqué «celles et ceux qui veulent nationaliser le débat», une attaque à peine voilée à l’encontre de Danielle Simonnet et du président du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon, qui entendent utiliser les élections municipales pour sanctionner le gouvernement.

    «La question qui nous est posée est bien celle du devenir de Paris et de notre vie quotidienne (...) On nationalise le débat, super, et on passe à côté de Paris ? Paris ne mérite pas qu’on ait un débat sur Paris ?», a interrogé la première adjointe du maire de Paris Bertrand Delanoë. «On va nous dire (...) il y a une échéance en 2014, mais vous allez vous intéresser à autre chose, et on va sanctionner un gouvernement? (...) C’est quoi cette approche de la démocratie ? Il y aura une élection présidentielle en 2017, des élections législatives (...) Là c’est une élection capitale pour une ville capitale. C’est l’élection municipale. Tous ceux et celles qui viennent vous raconter autre chose se moquent de vous», a insisté Anne Hidalgo.

    Coup de balai dans la liste UMP du VIe

    4 février. Jeune, ambitieux et filloniste… c’est trop pour le maire ultracopéiste du VIe. Jean-Pierre Lecoq (59 ans, maire depuis vingt ans, élu de l’arrondissement depuis trente) évince de sa liste David-Hervé Boutin, chef d’entreprise de 40 ans, élu depuis 2008. Motif ? Officiellement aucun. Boutin a seulement «entendu dire» qu’on lui proposait la dernière place non éligible, ou d’aller se faire élire dans un autre arrondissement. «Il a dû avoir peur d’un putsch», s’amuse-t-il. NKM, «malgré beaucoup d’efforts» n’a pu l’imposer à son chef de file dans le VIe.

    Cette microaffaire, qui s’ajoute à beaucoup d’autres, est le signe d'«un conflit de génération violent» dans la droite parisienne, selon Boutin. Et une nouvelle preuve des difficultés de la candidate à asseoir son autorité, comme dans le VIIIe. Fort d’une pétition qui a déjà recueilli plusieurs centaines de signatures d’habitants du VIe, Boutin envisage de monter une liste «complémentaire» dans cet arrondissement où se présente déjà Dominique Baud, sous la bannière Paris libéré, le label de Charles Beigbeder. «Contre Jean-Pierre Lecoq, pas Nathalie qui est excellente», précise-t-il. La candidate appréciera ce soutien. P.N.

    Hidalgo «extrêmement déçue» par le recul du gouvernement sur la loi famille

    4 février. Comme elle l’a déjà fait sur la fiscalité et les Roms, Anne Hidalgo prend ses distances avec le gouvernement après l’annonce du report sine die du projet de loi sur la famille. Dans une interview à Yagg, site internet militant LGBT, la candidate socialiste à la mairie de Paris dit «regretter ce recul du gouvernement [qu’elle a] du mal à comprendre»

    En dépit du choix de Matignon, Anne Hidalgo continuera à défendre le projet de la PMA : «Le PS parisien a toujours défendu ces sujets de société avant même que le PS ne le fasse au plan national. Si je suis élue maire de Paris, je continuerai à m’exprimer en ce sens, je porterai ce sujet avec force», annonce l’adjointe de Delanoë. Hidalgo promet de s’engager «pour que ces questions reviennent à l’Assemblée nationale».

    Menace de dissidence UMP dans le XIIe

    4 février. Le boutiniste Franck Margain a fait des pieds et des mains pour prendre la tête de liste à Valérie Montandon, candidate UMP dans le XIIe et porte-parole de la campagne de NKM. II ne sera que numéro 4, en position non éligible comme conseiller de Paris, en cas de défaite. Petit cadeau de la candidate UMP-MoDem-UDI à son ex-adversaire de la primaire de droite, qui avait réuni près de 10%.

    Mais le choix du vice-président du Parti chrétien démocrate, qui a participé à la manifestation de dimanche, ne plaît pas à tous les UMP du XIIe, à commencer par Jean-Paul Fabbiani, ex-numéro 4, qui a appris son éviction lundi soir à 23 heures : «NKM a mis son veto personnel à ma candidature», dit ce copéiste. Furieux de se retrouver «variable d’ajustement», il n’exclut pas de monter sa propre liste. P.N.

    Dans le XXe, UMP et UDI font liste à part

    3 février. Atanase Périfan (UMP) et Raoul Delamare (UDI) n’étant pas parvenus à un accord, les deux partis feront liste à part dans le XXe, contrairement aux autres arrondissements de la capitale.

    Raoul Delamare, tête de liste dans l’arrondissement en 2008, a refusé la place de numéro 3 qui lui était proposée, a affirmé à l’AFP Atanase Périfan, qui a inauguré samedi son local de campagne en compagnie de la candidate de l’UMP à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet. Le candidat centriste bénéficie du soutien officiel de l’UDI.

    L’UMP, l’UDI et le MoDem avaient annoncé le 1er janvier être parvenus à un accord pour la constitution de listes communes à Paris, sauf dans le XXe arrondissement où ils s’étaient donnés jusqu’au 31 janvier pour aboutir. La droite ne compte actuellement aucun conseiller de Paris dans le XXe, aucune des trois listes qui s’étaient mises sur les rangs en 2008 n’étant parvenue à franchir le premier tour.

    A lire aussi notre analyse de décembre : «Entre l’UMP et le centre, l’union fait la farce»

    Un sondage donne la gauche gagnante dans le Ve

    1er février. Le fief des Tiberi au bord de basculer à gauche ? La liste conduite par Marie-Christine Lemardeley et soutenue par Anne Hidalgo dans le Ve arrondissement de Paris, l’emporterait au second tour dans tous les cas de figure, selon un sondage BVA pour Aujourd’hui en France/Le Parisien publié ce samedi.

    A lire aussi notre reportage «les Tiberi, fieffés optimistes»

    En cas de duel, avec la liste de droite conduite par Florence Berthout et soutenue par Nathalie Kosciusko-Morizet, la gauche obtiendrait 52% des intentions de vote contre 48% à sa rivale. Dans l’hypothèse d’une triangulaire, la gauche l’emporterait avec 49% des intentions de vote, contre 31 % à la droite et 20% à une liste divers droite conduite par Dominique Tiberi, fils du maire sortant, Jean Tiberi.

    Au premier tour, la liste de gauche totaliserait 36% des intentions de vote contre 28% pour la droite et 19% à la liste divers droite emmenée par Dominique Tiberi. Les écologistes et les partisans de Jean-Luc Mélenchon réaliseraient chacun 6% et le FN, 5%.

    (1) Sondage réalisé du 28 au 30 janvier auprès d’un échantillon de 604 personnes représentatif de la population du Ve arrondissement (méthode des quotas).

    A lire aussi les principaux temps forts du débat télévisé entre les candidats à Paris.

    Retrouvez également les précédents épisodes de la bataille de Paris au jour le jour.

    LIBERATION

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    Municipales 2014 : Pape Diouf se lance à Marseille

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-02-03T21:39" itemprop="datePublished" pubdate=""> 03/02/2014 à 21:39</time> - Modifié le <time datetime="2014-02-03T21:53" itemprop="dateModified"> 03/02/2014 à 21:53</time>

    L'ex-preésident de l'OM a indiqué qu'il prendrait la tête d'une liste composée de personnalités "classées à droite comme à gauche".

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    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> </figure></header></article>
    L'ex-président de l'OM (2005-2009) Pape Diouf projette d'être candidat à la mairie de Marseille pour les municipales de mars.
    <article><header><figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption>L'ex-président de l'OM (2005-2009) Pape Diouf projette d'être candidat à la mairie de Marseille pour les municipales de mars. © Didier Bauweraerts / Sipa </figcaption> </figure>
     

     
    Source Sipa Media / AFP
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    Selon La Provence, c'est plié : Pape Diouf a indiqué qu'il prendrait "la tête d'une liste d'ouverture et de rassemblement composée de personnalités issues de la société civile, classées à droite comme à gauche, de membres du collectif Le Sursaut ou encore, d'élus du MoDem" pour les prochaines municipales. Un information que l'ex-patron de l'OM doit confirmer ce mardi à 11 heures, lors d'une conférence de presse.

    Les négociations avec le Front de gauche ont en revanche échoué. Anticipant cette annonce, son chef de file, le communiste Jean-Marc Coppola, s'interroge sur "le sens d'un regroupement si hétéroclite". "Au Front de gauche, nous ne croyons pas en l'homme ou la femme providentiels", dit-il.

    Marseille "délaissée"

    En novembre déjà, depuis la cité de la Busserine dans les locaux de l'association de défense des femmes Shebba, l'ex-agent de joueurs et journaliste sportif s'était exprimé devant les militants de Sursaut : "La seule chose qui me passionne, c'est Marseille, qui a été délaissée par les politiques locaux et nationaux, et pour laquelle j'ai des idées. Je ne suis pas descendu dans l'arène avant parce que la politique politicienne m'ennuie", avait-t-il expliqué.

    Sursaut

    Sursaut, un collectif lancé le 1er octobre, réunit des élus Verts, des militants associatifs et politiques, des syndicalistes et des intellectuels, tous ancrés à gauche et généralement en rupture de partis. Un groupe de réflexion dont l'ex-président de l'Olympique de Marseille est désormais très proche.

    Le cofondateur du Sursaut et conseiller municipal de Marseille Sébastien Barles aurait été le premier à contacter Pape Diouf. En juin 2013, il cherchait une figure "capable d'incarner une alternative hors partis et de fédérer ceux qui veulent casser les systèmes politiques qui gangrènent Marseille", a-t-il indiqué au Monde. Sursaut arrivera-t-il à convaincre l'intéressé ? Aux dernières nouvelles, celui-ci n'a pas "pris sa décision", a-t-il confié ce 22 novembre au Parisien. "Est-ce que j'irai moi-même ou pas ? Les circonstances décideront de la meilleure place à laquelle je pourrai apporter mon concours à ce besoin de changement", a-t-il tranché.

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  • Montpellier : une union mort née

    entre UDI et UMP ?

    Midilibre.fr
    20/01/2014, 19 h 41 | Mis à jour le 20/01/2014, 20 h 07
    Le torchon brûle entre Jacques Domergue et Joseph Francis.
    Le torchon brûle entre Jacques Domergue et Joseph Francis. (JEAN-MICHEL MART)

    Selon Joseph Francis (UDI), l'UMP ne respecte pas les fondamentaux de leur accord officialisé il y a moins d'une semaine. Ni sur les valeurs, ni sur le projet. Que leur reste-t-il donc encore en commun ? 

    Rien ne va plus entre UDi et UMP à Montpellier. Les deux partis ont-ils à peine officialisé leur union jeudi dernier pour les municipales à Montpellier que ses fondations vacillent dangereusement. Jusqu'à la rupture ?

    Selon Joseph Francis, l'UMP ne respecte pas le socle de leur accord. "Nous avons présenté à l’UMP un plan de discussions basé sur les valeurs de l’UDI et sur les projets que nous avions pour la ville. En contrepartie, notre interlocuteur a fait son marché laissant de côté nos projets et notre charte. En prime, l’opposition n’a pas de projet, ni de vision pour la ville."

    Demain, dans l'édition de Midi Libre, Joseph Francis présente ses arguments dans le détail et donne les grandes lignes de son plan B pour les municipales 2014.


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    À Pau, l’UMP se range derrière Bayrou

    Christophe FORCARI<time datetime="2014-01-17T21:26:12" itemprop="datePublished"> 17 janvier 2014 à 21:26 </time>
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    HISTOIRE

    Volte-face de Jean-François Copé. Le président de l’UMP, qui avait déclaré en novembre que sa formation ne soutiendrait pas la candidature du leader centriste François Bayrou à Pau (Pyrénées-Atlantiques) - dans «un souci de cohérence» à l’égard de celui qui avait, selon Copé, «contribué à l’élection de François Hollande» - a donné son feu vert, vendredi, à un accord local entre les deux formations. François Fillon ainsi que le maire de Bordeaux, Alain Juppé, plaidaient depuis des semaines pour un tel rapprochement, souhaité également par la tête de liste UMP dans la ville de Henri IV, Eric Saubatte, un filloniste. Crédité de 8 % des intentions de vote contre 29 % pour François Bayrou, le candidat UMP avait déclaré qu’il ne prendrait «pas le risque de faire repasser la gauche à la municipalité» et que si un accord devait voir le jour, il devait être conclu à la mi-janvier. La voie semble désormais dégagée pour y parvenir.

    C.F.

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  • Devedjian prêt à fusionner

    les Hauts-de-Seine et les Yvelines

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-01-17T20:53" itemprop="datePublished" pubdate=""> 17/01/2014 à 20:53</time>

    Le président des Hauts-de-Seine confie réfléchir "depuis un an" avec son homologue des Yvelines à une fusion pour créer "une collectivité de 3 millions d'habitants".

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    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

    Le président (UMP) du conseil général des Hauts-de-Seine Patrick Devedjian, Photo d'illustration.

    <figcaption>Le président (UMP) du conseil général des Hauts-de-Seine Patrick Devedjian, Photo d'illustration. © Chesnot / Sipa </figcaption> </figure>

    Les présidents des conseils généraux des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian (UMP), et des Yvelines, Alain Schmitz (UMP), se sont dit prêts vendredi à fusionner leurs deux départements de l'ouest francilien. "Nous réfléchissons depuis un an (à une fusion, ndlr) avec ce département voisin. Nous créerions ainsi une collectivité de 3 millions d'habitants", a déclaré Patrick Devedjian dans un entretien au Monde, des discussions confirmées par Alain Schmitz quelques heures plus tard dans un communiqué.

     

    Un rapprochement des deux entités "permettrait des économies de gestion et des mutualisations de nos moyens", "éviterait que le nôtre (les Hauts-de-Seine) ne fasse écran (aux Yvelines) dans sa relation à Paris et nous apporterait du foncier disponible que nous n'avons pas", a ajouté le député des Hauts-de-Seine, qui consulterait les électeurs sur ce sujet par référendum.

    Alain Schmitz développe les mêmes arguments de rationalisation de l'argent public et du "millefeuille administratif". De plus, ce rapprochement est "naturel et évident": "Notre proximité géographique et sociologique n'est-elle pas la garantie d'un mariage pour tous souhaité, plutôt qu'un mariage arrangé et forcé dans une Métropole complètement éloignée des préoccupations de nos concitoyens et des réalités territoriales?".

    "La lutte contre les égoïsmes territoriaux"

    Ce scénario ulcère leur voisin du nord-est, le président du conseil général de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel (PS), à la tête du département le plus pauvre de la petite couronne: les propos de Patrick Devedjian "montrent à quel point la lutte contre la préservation des petites seigneuries locales et des égoïsmes territoriaux ici ou là est un combat de chaque instant", a-t-il répliqué dans un communiqué. "Au prétexte d'économie de gestion, d'efficacité", Patrick Devedjian "fait une tentative désespérée pour maintenir à tout prix les inégalités existantes", a dénoncé Stéphane Troussel.

    Patrick Devedjian rappelle aussi son hostilité à la proposition du gouvernement de supprimer les départements de la petite couronne parisienne. "La vraie question n'est pas tant le nombre de strates que la nécessité de spécialiser leurs domaines d'intervention", estime-t-il, déplorant "le chou à la crème des dépenses de l'État". "Il existe pas moins de 1 244 agences de l'État, chacune ayant son budget, ses effectifs, et doublonnant les ministères et les collectivités", a-t-il souligné.

    Ayrault à l'origine de la polémique

    Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a déclenché une polémique jeudi, en se disant favorable à la suppression des départements de la petite couronne parisienne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne), dans le cadre de la création de la métropole parisienne.

    Pour le député PS des Hauts-de-Seine Alexis Bachelay, un des fervents artisans de la création de la métropole du Grand Paris, "cette proposition (de Patrick Devedjian) ne trompe personne: c'est un écran de fumée dans le contexte de son refus obstiné du Grand Paris" et "une tentative désespérée pour sauver son siège".

    Alexis Bachelay appelle donc élus et habitants à "préférer le Grand Paris des citoyens au Petit Versailles des notables".


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