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    Municipales: les tractations ont débuté,

    appel à la mobilisation pour le 2nd tour

    <time>Publié le 24-03-2014 à 07h55Mis à jour à 20h31     lien </time>
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    <figure id="ultimedia_image"> Ouverture d'une urne le 23 mars 2014 à Lyon
(c) Afp Ouverture d'une urne le 23 mars 2014 à Lyon (c) Afp </figure>

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    Paris (AFP) - Les tractations pour la constitution des listes ont débuté lundi au lendemain du premier tour des élections municipales marqué par une abstention record, la percée du Front national et un lourd désaveu de la politique de François Hollande.

    En boudant les urnes, avec un taux de 38,72% d'abstention jamais vu pour ce type de scrutin, les Français ont exprimé leur défiance à l'égard de la politique du chef de l'Etat et relancé les spéculations sur un remaniement du gouvernement qui pourrait intervenir sitôt passé le second tour. Une très forte majorité de Français (79%) sont favorables à un tel remaniement, selon un sondage BVA.

    Signe de la gravité de la situation, François Hollande a décidé de rentrer dans la soirée à Paris du sommet international de La Haye où il avait prévu de rester jusqu'à mardi. Avant son départ pour La Haye, il s'était entretenu avec le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

    Bousculés par le FN dans certaines villes, l'UMP et ses alliés de l'UDI bénéficient du mécontentement des Français. La gauche, en forte baisse, prend une véritable gifle. Selon des résultats consolidés du ministère de l'Intérieur, la droite obtiendrait 46,54% des voix au premier tour, la gauche 37,74% et le FN, qui ne présentait pas des listes partout, 4,65%.

    "C'est un choc", a déclaré Hélène Conway-Mouray, ministre des Français de l'étranger, en marge de la réunion du Bureau national du PS.

    Pour autant, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a déclaré lundi matin qu'elle ne croyait pas à un "changement" de politique gouvernementale. "Je crois au contraire que ce qui fera la force de ce gouvernement, c'est de tenir le cap", a-t-elle déclaré sur France 2.

    Les deux symboles de ce désaveu sont la victoire surprise, dès dimanche, du frontiste Steeve Briois à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). Et le revers, à Marseille, du socialiste Patrick Mennucci, en 3e position avec seulement 20,77% des voix, loin derrière l'UMP Jean-Claude Gaudin, dans l'une des villes que le PS espérait ravir à la droite. M. Mennucci est même distancé par le FN Stéphane Ravier (23,16%).

    A Paris en revanche, le suspens demeure: Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) a obtenu 35,64% des voix devant Anne Hidalgo (PS), 34,4%, mais ses listes sont distancées dans deux arrondissements gros pourvoyeurs de conseillers de Paris. PS et EELV (8,86%) ont d'ores et déjà décidé de fusionner leurs listes au terme d'un accord qui prévoit 18 postes de conseillers de Paris aux écologistes. Concernant le Parti de gauche, les discussions avec le PS ont en revanche tourné court. NKM a de son côté engagé des négociations pour réintégrer des dissidents UMP ou DVD.

    - Scores supérieurs aux prévisions -

    En réalisant des scores supérieurs aux prévisions, le FN qui peut déjà imposer des triangulaires au second tour dans une centaine de villes de plus de 30.000 habitants se vante d'avoir fait voler en éclats le bipartisme droite-gauche.

    "Nous avons déjà 472 conseillers municipaux rien qu'après le premier tour, 102 conseillers communautaires et nous serons présents dans 315 seconds tours dimanche. C'est plus qu'un pari réussi", a estimé lundi le vice-président du FN, Florian Philippot, avant la réunion du bureau exécutif .

    Le nombre définitif de ces triangulaires ne sera connu que mardi après 18H00, date limite du dépôt des candidatures au second tour. Dans 77 villes de plus de 30.000 habitants, quatre candidats peuvent même se maintenir. A Bagnolet, six listes peuvent être présentes.

    Les électeurs de droite se sont dans l'ensemble plus mobilisés, au premier tour, que ceux de gauche. Pour limiter les dégâts au second, la gauche devra bénéficier d'un sursaut des abstentionnistes en sa faveur. Elle peut, également, sauver des villes grâce à des triangulaires avec le FN, comme à Reims ou Strasbourg.

    L'heure est donc à la mobilisation.

    A gauche, le PS a appelé les électeurs à faire barrage au FN. Harlem Désir, le premier secrétaire du PS, a affirmé que son parti, Europe Ecologie-Les Verts et le PCF avaient "décidé du rassemblement le plus large" possible pour le second tour.

    Il a annoncé le retrait des listes PS à Saint-Gilles (Gard) et également à Tarascon... où le PS n'était pas qualifié pour le second tour (6,43%). Il s'agit en fait d'un "appel à voter pour faire battre le Front national", a précisé un peu plus tard le secrétaire national aux élections, Christophe Borgel.

    Le porte-parole du PS David Assouline a averti que les listes qui ne se retireraient pas en cas de menace FN n'auront pas l'investiture du PS.

    Pierre Laurent, numéro un du PCF, a de son côté demandé "la fusion des listes de gauche" pour "barrer la route" au FN tandis que deux syndicats, la CFDT et l'Unsa, ont appelé à "faire barrage" au FN.

    La droite compte sur une mobilisation de son électorat pour confirmer ses résultats du premier tour et tenter de reconquérir les électeurs du FN.

    Pour son président, Jean-François Copé, l'UMP "est en train de renaître après deux années difficiles". A l'issue de la réunion du bureau politique de son parti, il a prévenu que "l'UMP se maintiendra(it) dans toutes les villes" le 30 mars. Il a exclu toute alliance avec le FN, menaçant d'exclusion ceux qui passeraient outre et tout appel à voter PS, "allié à l'extrême gauche qui n'a rien à envier à l'extrême droite".

    Une stratégie qui va à l'encontre de celle de son alliée, l'UDI qui a pris "une décision sans ambiguïté" demandant au PS et à l'UMP de se retirer dans plusieurs villes pour contrer le FN, comme Forbach, Carpentras ou Saint-Gilles.


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  • Résultats municipales 2014 à Toulouse : Jean-Luc Moudenc (UMP-UDI-MoDem) est en tête du premier tour devant Pierre Cohen (PS)

    L'Hôtel de Ville de Toulouse

    L'Hôtel de Ville de Toulouse

    Crédit : AFP / Éric Cabanis

    RÉSULTATS - Jean-Luc Moudenc (UMP-UDI-MoDem) est en tête du premier tour avec 37,7% des voix, devant le maire PS sortant, Pierre Cohen (31,6%).

    Selon les premières estimations, Jean-Luc Moudenc (UMP-UDI-MoDem) arrive en tête au premier tour des élections municipales à Toulouse. Le candidat UMP-UDI-MoDem obtient 37,7% des suffrages et se place devant le maire PS sortant Pierre Cohen qui récolte 31,6% des voix. 

    Derrière ces deux candidats, on retrouve Serge Laroze (FN ; 8,3%), Antoine Maurice (EELV ; 7,5%) et Jean-Christophe Sellin (PG ; 5,6%).


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    EN DIRECT. Tous les résultats des élections municipales, ville par ville

    <time style="margin: 0px; padding: 0.6em 1em; border: 0px; list-style: none; vertical-align: top; display: inline-block; width: 19em; font-size: 0.75em; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; box-sizing: border-box;">Publié le 23-03-2014 à 19h24Mis à jour à 19h48    lien </time>

    Tout au long de la soirée, suivez minute par minute les résultats, les réactions et les analyses autour du premier tour du scrutin.

    </header>
    <figure id="ultimedia_image" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; box-sizing: border-box;">Les deux candidates à la mairie de Paris. AFPLes deux candidates à la mairie de Paris. AFP</figure>
    <aside class="top-outils" style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0.5em 0px; border-width: 0px 0px 1px; border-bottom-style: solid; border-bottom-color: rgb(204, 204, 204); list-style: none; box-sizing: border-box;">
    </aside><aside class="inside-art" style="margin: 0px 0px 0px 1em; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; width: 200px; float: right; box-sizing: border-box;"><section class="social-buttons js-share-tools" style="margin: 0px; padding: 0px 0px 1em; border: 0px; list-style: none; box-sizing: border-box;"><header style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; font-size: 0.8em; font-family: raleway-medium, sans-serif; text-transform: uppercase; box-sizing: border-box;">PARTAGER</header>
     
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    Ce direct est actualisé en temps réel, cliquez ici pour rafraîchir votre page et le mettre à jour.

     

    22h - Alain Juppé réélu avec 60% des voix

    L'ancien Premier ministre Alain Juppé a été réélu à la mairie de Bordeaux. Il obtiendrait 59,35% des voix contre 23,73% pour son principal adversaire, le socialiste Vincent Feltesse.

    "Le résultat de ce soir n'est pas mon résultat. C'est celui des Bordelais. Merci", a-t-il déclaré sur Twitter, puis : "Nous allons reprendre la Communauté Urbaine de Bordeaux."

    Le résultat de ce soir n'est pas mon résultat. C'est celui des Bordelais. Merci.

    Nous allons reprendre la Communauté Urbaine de Bordeaux. Bravo aux candidats "communauté d'avenir" élus ce soir.

    21h55 - NKM remercie ses électeurs sur Twitter

    View image on Twitter

    Merci aux Parisiens de nous avoir placés en tête au 1er tour. Tout commence, 7 jours pour le progrès à Paris !

    21h45 - Au Grand Quevilly, la liste de Laurent Fabius remporte 76% des voix

    Selon un journaliste du "Point", la liste du socialiste Marc Massion au Grand Quevilly (Seine-Maritime<wbr style="box-sizing: border-box;">), sur laquelle Laurent Fabius est 11e, remporte 76% des suffrages. </wbr>

    Grand Quevilly, liste de Laurent Fabius (il est en 11ème position) = 76%.

     

    21h50 - Jouanno s'indigne de la place laissée au FN dans les medias

    On marche sur la tête. On a le sentiment de faire des émissions sur la gloire du FN....

     

    21h40 - Gaudin devance Mennucci de 20 points

    Le maire sortant UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin, avec 40%, devancerait de 20 points son adversaire PS Patrick Mennucci (20%) au premier tour des municipales à Marseille.

    Le candidat du Front national, Stéphane Ravier, serait devant le socialiste avec 22% des voix. La liste citoyenne de Pape Diouf obtiendrait 6% des voix.

    21h35 - A Strasbourg, le FN file vers le 2nd tour

    Il n'y croyait pas. Rencontré en début de soirée au QG de ses troupes, la brasserie "A la ville de Bâle", Jean-Luc Schaffhauser, tête de liste strasbourgeoise du "Rassemblement bleu Marine", soutenue par le Front National, se montrait prudent ses chances d'accéder au second tour.

    Les premières estimations devraient toutefois lui donner tort puisque Jean-Luc Schaffhauser est crédité de 10,8% des voix. Un score qui, s'il se confirme, lui permettra d'accéder au second tour. En tête de ces premières estimations, on retrouve la candidate UMP Fabienne Keller (32,4%), suivi du maire sortant socialiste Roland Ries (31,4%).

    21h25 - Revers pour NKM dans le 14e arrondissement de Paris

    Dans le 14e arrondissement de Paris, Nathalie Kosciusko-Moriz<wbr style="box-sizing: border-box;"><wbr style="box-sizing: border-box;"><wbr style="box-sizing: border-box;">et (UMP) est distanciée de sept points par la liste PS (32 contre 39,3%).</wbr></wbr></wbr>

    NKM pointe cependant en tête avec 34,8% des suffrages sur l'ensemble de Paris, contre 33,6% pour Anne Hidalgo. Attention, à Paris, l'élection se fait par arrondissement.

    21h15 - André Santini réélu à Issy-les-Moulineaux

    Réélu ce soir dès le 1er tour avec 67% des voix ! Merci pour votre indéfectible soutien ! Cc @UDI_off

     

    21h05 - Florian Philippot (FN) arrive en tête à Forbach

    Le vice-président du Front national Florian Philippot arrive en tête à Forbach (Moselle) où il a réuni 35,75% des voix. Il devance le maire sortant Laurent Kalinowski (PS), qui obtient 33%.

    Le divers droite Eric Diligent et l'UMP Alexandre Cassaro sont à la traîne, avec respectivement 18,99% et 12,26% des voix. Le taux d'abstention est de 44,02%.

    20h55 - Briois (FN) élu dès le 1er tour à Hénin-Beaumont avec 50,26%

    Hénin-Beaumont est la première ville remportée par le Front national.

    Steeve Briois annonce son election des le premier tour a Henin Beaumont

    20h45 - Le PS veut bloquer le FN

    "La position du PS est très claire", assure Najat Vallaud-Belkacem. "Nous ferons tout pour empêcher qu'un candidat FN emporte une municipalité", a-t-elle déclaré sur le plateau de France 2, ajoutant qu'elle aimerait bien connaître "les intentions des camps d'en face".

    20h45 - Participation à Paris de 56,51%

    Selon un journaliste de "Direct Matin", les taux de participation estimés à 20h à Paris oscillent entre 50 et 64% selon les arrondissements. 64,25% des inscrits se sont exprimés dans le 5e arrondissement de la capitale, 50,45% dans le XIXe.

    "Participation à Paris donnée à 56,51%. Elle était à 56.40% en 2008", indique sur Twitter Sophie de Ravinel, grand reporter au "Figaro", Au niveau national, la participation s'élèverait à 65 % des inscrits, soit un taux d'abstention de 35%.

    View image on Twitter

    Le taux de participation à 20h par arrondissement

     

    20h30 - Marine Le Pen : "Les Français viennent de reprendre leur liberté"

    La présidente du Front national Marine Le Pen se félicite des bonnes premières estimations accordées à son parti, saluant un "cru exceptionnel" du FN.

    "Le Front national s'implante comme il le voulait et il le fait avec un cru exceptionnel", a déclaré Marine Le Pen sur TF1, évoquant "la fin de la bipolarisation de la vie politique française".


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  • Elections municipales :

    c'est parti en Nouvelle-Calédonie

     

    Publié le 22.03.2014, 22h54 | Mise à jour : 23h52     lien 

    Archives. Les 175 514 électeurs calédoniens sont les premiers des quelque 45 millions de Français et ressortissants de l'Union européenne appelés à voter pour les équipes municipales des six prochaines années.

    Archives. Les 175 514 électeurs calédoniens sont les premiers des quelque 45 millions de Français et ressortissants de l'Union européenne appelés à voter pour les équipes municipales des six prochaines années. | LP/Olivier Arandel

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    A la faveur du décalage horaire, la Nouvelle-Calédonie a ouvert le premier tour des municipales, à 8 heures locales dimanche, soit samedi 22 heures (heure de ), donnant le coup d'envoi de ces .

    Les 175 514 électeurs calédoniens sont les premiers des quelque 45 millions de Français et ressortissants de l'Union européenne appelés à voter pour les équipes municipales des six prochaines années. <btn_noimpr style="margin: 0px; padding: 0px;"> </btn_noimpr>Les électeurs les plus matinaux se rendaient aux urnes sous un beau soleil.

    Les deux départements de l'Océan indien prendront le relais avec l'ouverture des bureaux de vote à 5 heures (heure de ) à la Réunion puis à 6 heures à Mayotte avant que l'Hexagone se mette à voter, à partir de 8 heures.
     

    <btn_noimpr style="margin: 0px; padding: 0px; font-family: tahoma, arial; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);"></btn_noimpr><btn_noimpr style="margin: 0px; padding: 0px; font-family: tahoma, arial; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);"></btn_noimpr>

    LeParisien.fr 


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    Elections municipales : les jeux sont faits, dans l'attente du verdict

    <time style="margin: 0px; padding: 0.6em 1em; border: 0px; list-style: none; vertical-align: top; display: inline-block; width: 19em; font-size: 0.75em; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; box-sizing: border-box;">Publié le 22-03-2014 à 11h31Mis à jour à 22h20   lien </time>

     

    </header>

    <figure id="ultimedia_image" style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; box-sizing: border-box;">Un bureau de vote à Lyon, le 22 mars 2014
(c) AfpUn bureau de vote à Lyon, le 22 mars 2014 (c) Afp</figure>
    <aside class="top-outils" style="margin: 0px 0px 1.5em; padding: 0.5em 0px; border-width: 0px 0px 1px; border-bottom-style: solid; border-bottom-color: rgb(204, 204, 204); list-style: none; box-sizing: border-box;">
    </aside><aside class="inside-art" style="margin: 0px 0px 0px 1em; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; width: 200px; float: right; box-sizing: border-box;"><section class="social-buttons js-share-tools" style="margin: 0px; padding: 0px 0px 1em; border: 0px; list-style: none; box-sizing: border-box;"><header style="margin: 0px; padding: 0px; border: 0px; list-style: none; font-size: 0.8em; font-family: raleway-medium, sans-serif; text-transform: uppercase; box-sizing: border-box;">PARTAGER</header>
     
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    Paris (AFP) - Les jeux sont faits : les quelque 930.000 candidats au premier tour des élections municipales attendent le verdict des électeurs après une campagne éclipsée par les affaires au plan national, mais dominée sur le terrain par les enjeux locaux et le risque d'une forte abstention.

    Peuvent voter 44,8 millions d'électeurs, dont plus de 280.000 ressortissants de l'Union européenne.

    Le scrutin, première élection intermédiaire depuis l'arrivée à l'Elysée d'un François Hollande confronté à une impopularité record, débute dimanche à 8H00 dans les quelque 36.700 villes et villages de France, pour être clos à 18H00, 19H00 ou 20H00 selon la taille des communes. Mais, compte tenu du décalage horaire, les bureaux de vote doivent ouvrir, en heure de Paris, samedi à 22h00 en Nouvelle Calédonie, et dimanche respectivement à 5H00 et 6H00 à Mayotte et à La Réunion.

    La campagne électorale se termine officiellement samedi à minuit, et en fait s'est achevée pour l'essentiel 24 heures plus tôt. Les candidats n'ont en effet plus le droit, depuis vendredi minuit, de distribuer des tracts, coller des affiches ou envoyer des mails de propagande. La plupart d'entre eux ont mis en sommeil comptes twitter et blogs.

    La tribune de Nicolas Sarkozy au Figaro, jeudi soir, dans laquelle l'ancien président s'insurge violemment contre les écoutes judiciaires dont il est l'objet, allant jusqu'à évoquer les méthodes de la Stasi, police politique de l'ex-Allemagne de l'Est, a dominé les derniers jours de la campagne. François Hollande lui-même, comme son Premier ministre Jean-Marc Ayrault et tous les socialistes, se sont indignés de ces propos.

    Les espoirs du Front national

    Cet épisode intervient après trois semaines calamiteuses pour l'UMP, des factures gonflées qu'aurait acquittées le parti à une société tenue par des proches de Jean-François Copé, aux enregistrements sauvages effectués par l'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, en passant par les écoutes judiciaires, et les soupçons de trafic d'influence à l'encontre de l'ancien chef de l'Etat.

    Mais ces affaires surviennent elles-mêmes après une année 2013 marquée, du côté des socialistes, par le scandale Cahuzac.

    Quel impact ce climat délétère, qui renforce le discrédit dont souffre la classe politique, va-t-il avoir sur le scrutin ? En théorie faible, puisque dans tous les sondages d'opinion, la grande majorité des Français disent se déterminer pour les municipales en fonction des enjeux locaux : impôts, sécurité, environnement et propreté, emploi, équipements scolaires... Les candidats le savent bien, qui ont relégué au second plan arguments nationaux et logos des partis.abstention

    Mais le rejet à l'égard des deux principaux partis, PS et UMP, comme la désespérance sociale entraînée par la persistance du chômage, risquent de jouer massivement sur deux facteurs-clefs de la consultation : la participation et le score du Front national.

    Alors que les élections municipales sont, après les présidentielles, celles qui connaissent la plus forte participation, seulement deux électeurs sur trois (66,5%) s'étaient déplacés lors du dernier scrutin de ce type, en 2008. Cette fois-ci, les instituts de sondage placent l'étiage à 60%, voire moins, même si l'abstention est particulièrement difficile à cerner dans les études d'opinion.

    Le Front national présente des listes dans 597 des 9.734 communes de plus de 1.000 habitants. Le parti de Marine Le Pen espère en conquérir quelques-unes, dont Hénin-Beaumont au Nord, et plusieurs dans le Sud-Est. Mais il veut aussi pénétrer dans le plus grand nombre de conseils municipaux, afin de renforcer un maillage territorial encore faible, et perturber le second tour, en provoquant un grand nombre de triangulaires.

    Les batailles de Paris et Marseille

    Ces triangulaires - droite, gauche, extrême droite - constituent le principal obstacle qui peut priver l'UMP de la reconquête des 40 villes de plus de 30.000 habitants perdues il y a six ans au profit de la gauche, ou de la victoire dans d'autres communes tenues depuis plus longtemps par le PS.

    L'opposition vise ainsi, dans les communes de plus de 100.000 habitants, Strasbourg, Toulouse, Reims, Saint-Etienne, Angers, Amiens, Caen et Argenteuil, ainsi que de nombreuses villes moyennes, comme Pau (où François Bayrou s'est allié à l'UMP), Laval, Valence ou Belfort. La gauche a aussi, mais évidemment en nombre beaucoup plus réduit, quelques espoirs, notamment à Aix-en-Provence, Nancy et Mulhouse.

    Les deux principales villes de France, Paris et Marseille, vont bien entendu focaliser l'attention.

    Dans la capitale, Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) mène une campagne très difficile pour tenter d'empêcher le passage de témoin entre les socialistes Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo, tandis que dans la cité phocéenne, Patrick Mennucci (PS) se heurte à la résistance acharnée du maire sortant UMP Jean-Claude Gaudin, 74 ans, bien décidé à rempiler pour un quatrième mandat.

    L'enjeu est de taille : une victoire de l'UMP à Paris transformerait en triomphe les bons résultats obtenus ailleurs par l'opposition, et un succès socialiste à Marseille permettrait au PS de faire passer en second plan les défaites dans les autres villes.

    Ces élections municipales ont un autre enjeu, moins visible médiatiquement : pour la première fois, les électeurs des communes de plus de 1.000 habitants vont aussi désigner leurs représentants dans les intercommunalités, qui détiennent maintenant l'essentiel du pouvoir au plan local

    BFM Story: Élections municipales de 2014 à Marseille: Jean-Claude Gaudin arriverait en tête au premier tour selon un songade CSA - 19/03

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