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Barack Obama en larmes : "Je pense à ces enfants, ça me met en colère"
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Barack Obama en larmes : "Je pense
à ces enfants, ça me met en colère"
VIDEO. La voix brisée, le président américain a souligné la nécessité de "ressentir l'urgence" d'agir sur la question du contrôle des armes à feu aux Etats-Unis.
Barack Obama à la Maison Blanche, mardi 5 janvier 2015. (Carolyn Kaster/AP/SIPA)<aside class="top-outils"></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools"></section></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="obs-article-brelated">
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Barack Obama n’a pas pu retenir ses larmes. Alors qu’il annonçait une série de mesures sur le contrôle des armes à feu, le président américain est apparu particulièrement ému au moment d’évoquer les fusillades meurtrières, devenues presque quotidiennes dans son pays.
"Nous devons ressentir l'urgence absolue maintenant, car les gens meurent. Et les excuses constantes pour l'inaction ne marchent plus. Ne suffisent plus", a lancé Barack Obama, en citant Martin Luther King, lors d'un discours prononcé à la Maison Blanche.
Evoquant vers la fin de son discours les enfants abattus par un déséquilibré à l'école de Sandy Hook en décembre 2012, le président a essuyé quelques larmes :
VIDEO. Barack Obama ne peut retenir ses larmes en évoquant les enfants abattus par ames à feuA chaque fois que je pense à ces enfants, ça me met en colère."
Une séquence forte qui ne manquera de faire le tour du monde, alors que le président américain est souvent pointé du doigt pour son impuissance sur la question des armes à feu.
Une série de décrets sur les armes à feu
Pour faire taire les critiques, le président américain est donc décidé à passer à l'action. Quitte à faire bondir les Républicains. Barack Obama, qui a annoncé lors de cette conférence une série de mesures visant à réformer le contrôle des armes, a également estimé que le lobby des armes ne peut pas prendre l'Amérique "en otage".
"Nous n'avons pas à accepter ça", a-t-il ajouté, en estimant que le Congrès, à majorité républicain et qui s'oppose fermement à toute modification de la législation en la matière, est lui tenu par ce lobby.
L'initiative du président, à la portée pourtant limitée, suscite en Amérique une véritable tempête politique. Assurant avoir le droit et l'écrasante majorité de la population de son côté, Barack Obama a décidé de court-circuiter le Congrès en déclinant des décrets pour changer la donne sur cette question qu'il place au cœur de son dernier mandat.
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