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    76% des Français ont une mauvaise image

    du Parti socialiste

    Le PS a une image "désastreuse" et est "paré de tous les défauts et aucune qualité aux yeux des Français", selon un sondage Odoxa pour Le Parisien publié ce dimanche.

    Peut mieux faire

    Publié le <time datetime="2015-08-30T16:41:52+02:00" itemprop="datePublished">30 Août 2015</time>

    Alors que l'université d'été du Parti socialiste s'achève ce dimanche à la Rochelle, le sondage publié ce dimanche par Le Parisien - Aujourd'hui en France ne donnera pas le sourire aux membres du parti : les trois-quarts des Français, respectivement 77% et 76%, ont à la fois une mauvaise image du gouvernement et du parti socialiste, selon ce sondage Odoxa. Et la liste des défauts attribués au PS est sans fin : 86% des sondés ne le trouvent pas "innovant", ni adapté aux évolutions du monde (74%), ni rassembleur (84%).

    Ils estiment que ce parti n’est pas utile à la vie politique française (63%), n’incarne pas bien les idées de la gauche (61%), ne défend pas bien les classes populaires (72%), ni les classes moyennes (80%) et, n’est pas proche des gens (78%). Même les sympathisants socialistes sont 51% a estimer que leur parti n'est "pas assez à gauche". "Le PS est paré de tous les défauts et d’aucune qualité aux yeux des Français", en conclut Gaël Sliman, président d'Odoxa. Le gouvernement ne s'en tire pas mieux : les sondés jugent à 69% qu'il est "inefficace économiquement".  Quand on leur demande quelle personnalité les sondés veulent voir représenter le Parti socialiste à l’élection présidentielle de 2017, ils répondent Manuel Valls à 36% des Français. François Hollande arrive bon dernier, à 6%, derrière Martine Aubry (19%), Arnaud Montebourg (19%) et Ségolène Royal (13%). Sondage réalisé auprès d'un échantillon de 1.003 personnes représentatives de la population française de plus de 18 ans interrogées par internet les 27 et 28 août 2015.


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  • <header class="entry-header"> Internet Réseaux sociaux

    Facebook dépasse le milliard d’utilisateurs ce jeudi !

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    Facebook
    Facebook
     

    Le réseau social Facebook a annoncé jeudi avoir atteint pour la première fois en début de semaine le seuil d’un milliard d’utilisateurs sur la même journée.

    Un milliard de terriens sur Facebook

    « Nous venons de franchir une importante étape. Pour la première fois, un milliard de personnes ont utilisé Facebook en une seule journée », écrit le PDG-fondateur, Mark Zuckerberg, dans un message publié sur son propre profil sur le réseau.

    « Lundi, une personne sur sept sur la Terre a utilisé Facebook pour entrer en contact avec ses amis et sa famille », souligne-t-il.

    Le premier réseau social mondial revendiquait 1,49 milliard de membres actifs au dernier pointage fin juin, mais ce chiffre correspond à des utilisateurs se connectant au moins une fois par mois. Parmi eux, seulement 968 millions (soit 65%) étaient répertoriés comme des utilisateurs quotidiens.

    « Quand nous parlons de nos données financières, nous utilisons des moyennes, mais ceci est différent. C’est la première fois que nous atteignons cette étape, et c’est juste le début de la connexion du monde entier », commente encore Mark Zuckerberg.

    Vu la taille qu’il a déjà atteint, le rythme d’augmentation du nombre d’utilisateurs de Facebook ralentit, mais son chiffre d’affaires a encore grimpé de 39% à un peu plus de 4 milliards de dollars sur les trois mois achevés fin juin, soutenu par les recettes publicitaires notamment mobiles qui ont constitué le moteur de la croissance du groupe ces dernières années.

    Le réseau social met aussi de plus en plus l’accent sur la vidéo, où il apparaît de manière croissante comme un rival pour YouTube, la filiale de vidéos en ligne du géant internet Google.

    Mark Zuckerberg avait ainsi fait état en avril de plus de 4 milliards de vidéos visionnées par jour sur Facebook.

    Le réseau avait aussi lancé il y a quelques mois un outil permettant d’héberger directement des vidéos sur ses pages, quand auparavant il n’était possible que de publier un lien renvoyant vers un site de vidéo tiers.

    L’essor de la vidéo sur le réseau oblige toutefois Facebook, comme YouTube avant lui, à prendre des mesures contre les contenus piratés.

    En plus d’un système existant baptisé « Audible Magic », qui identifie les vidéos piratées à partir de leur « empreinte audio », Facebook a ainsi annoncé jeudi un nouvel outil visant notamment les vidéos piratées qui deviennent « virales » sur le réseau parce qu’elles sont reprises par de nombreuses personnes.

    Cet outil « permet aux créateurs d’identifier les copies de leurs vidéos sur Facebook à travers les pages, les profils, les groupes, et les zones géographiques » et sera capable « d’évaluer des millions de vidéos avec vitesse et exactitude ». Une fois ces copies repérées, leurs propriétaires pourront demander leur retrait.

    Le réseau dit vouloir commencer à tester cet outil « bientôt » avec « un petit groupe de partenaires » dont des groupes de médias.


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  • Deux journalistes français interpellés

    pour avoir fait du chantage au roi du Maroc

    INFO RTL - Éric Laurent et Catherine Graciet avaient réclamé trois millions d'euros contre la non publication d'un livre à charge. Ils ont été interpellés à Paris jeudi 27 août. Une information judiciaire pour chantage et tentative d'extorsion de fonds a été ouverte.   lien 

    <figure class="article-cover mdl js-player cover-player" data-cover="http://media.rtl.fr/cache/o0B_ESZ3JBcsMhhVKK0Ovw/795v530-0/online/image/2015/0827/7779524866_le-roi-du-maroc-mohamed-vi-le-19-juin-2015-dans-son-palais-royal-de-rabat.jpg" data-dfp="0" data-levels="["vide", "vide", "RTL Petit Matin"]" data-player="jwplayer" data-src="http://media.rtl.fr/online/sound/2015/0828/7779528598_deux-journalistes-francais-interpelles-pour-avoir-fait-du-chantage-le-roi-du-maroc.mp3">

    <figcaption class="figcaption article-mdl cf"> Deux journalistes français interpellés pour avoir fait du chantage le roi du Maroc Crédit Image : FADEL SENNA / AFP Crédit Média : Jean-Alphonse Richard </figcaption> </figure>

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    L'écrivain-journaliste français Éric Laurent a tenté de faire chanter le roi du Maroc, Mohammed VI. L'homme de 68 ans a écrit plusieurs livres sur le royaume marocain mais le dernier en date n'est pas paru. Et pour cause : c'est un livre à charge et le journaliste a réclamé de l'argent au roi pour ne pas le publier. Sauf que les autorités du pays ont porté plainte pour chantage et extorsion. Le journaliste a alors été interpellé dans l'après-midi de ce jeudi 27 août.

    Le feuilleton dure en fait depuis un mois. Le premier acte a lieu le 23 juillet à Paris. Ce jour-là, Éric Laurent contacte le cabinet du roi du Maroc. Il annonce qu'il va publier un livre à charge et sollicite un rendez-vous. Le 11 août, une rencontre a lieu entre l'écrivain et un avocat marocain. Au cours de ce face à face, Éric Laurent aurait réclamé trois millions d'euros au représentant du roi pour annuler la publication du livre. C'est ce que soutient le Maroc. Une plainte est alors immédiatement déposée auprès du procureur de Paris.

    Des entrevues sous surveillance policière

    Deuxième acte, le 21 août. Une nouvelle rencontre se tient entre l'avocat marocain et l'écrivain. Mais cette fois, la réunion est sous discrète surveillance policière. Éric Laurent aurait alors réitéré son offre : 3 millions d'euros contre son silence. Cinq jours plus tard, devant la gravité des faits, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour chantage et tentative d'extorsion de fonds. Trois juges sont désignés.

    Le dernier acte a donc eu lieu ce jeudi 27 août. Un ultime rendez-vous est à nouveau surveillé et écouté par la police. L'écrivain se serait accordé sur une transaction à deux millions d'euros, accepté une avance de 80.000 euros et renoncé par écrit à la publication. Il a finalement été interpellé à la sortie de ce restaurant parisien, en compagnie, semble-t-il, de sa co-auteure, Catherine Graciet, qui travaillait sur cet ouvrage.


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    Polémique avant l'université d'été du PS :

    le parti emploie des salariés roumains

    qui coûtent moins cher

    Une partie de l'organisation de l'université d'été du PS à La Rochelle a été cette année sous-traitée à une entreprise roumaine. Dix salariés roumains sont employés depuis mercredi et jusqu'à lundi pour la mise en place du mobilier et le nettoyage.

    Légal, mais ça la fout mal

    Publié le <time datetime="2015-08-27T13:46:08+02:00" itemprop="datePublished">27 Août 2015   lien </time>

     

    Polémique avant l'université d'été du PS : le parti emploie des salariés roumains qui coûtent moins cher

    Dix salariés roumains ont été employés de ce mercredi à lundi 31 août. Crédit REUTERS/Stephane Mahe

     
     

    A quelques jours de l'ouverture de l'université d'été du PS à La Rochelle, voici une polémique dont le gouvernement de François Hollande se serait bien passé. Selon une information de France Bleu, dix salariés roumains ont été employés de ce mercredi à lundi 31 août. Ils ont en charge l'installation et le démontage du mobilier ainsi que le nettoyage du site. 

    Rien de très choquant pour certains. Mais, les conditions de travail de ces salariés sont les mêmes que celles des Français, mais leurs cotisations sociales sont celles de la Roumanie.

    Ils coûtent donc moins cher. Une situation légale, mais qui pose donc problème sur le principe. Notamment parce que, le 26 juin 2014, une loi avait été adoptée pour renforcer les contrôles et les sanctions contre les entreprises ayant recours à des travailleurs détachés.

    Cependant, il est fort probable que le Parti socialiste n'ait pas eu vent de cette affaire. En effet, pour l'organisation de cet événement est gérée par l'entreprise GL Events, basée à Lyon. Cette dernière a sous-traité à une entreprise roumaine, Trepte Events. Dans un communiqué, le Parti socialiste confirme n'avoir eu vent de cette affaire que par voie de presse. Après avoir reçu confirmation que ces salariés étaient bien en situation de détachement, la Rue de Solférino a "exigé du prestataire qu’il rompe son contrat avec ce sous-traitant, ce qui a été fait dans la matinée de ce jeudi".


     

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  • La France fait la chasse au gaspillage alimentaire

    LE MONDE | <time datetime="2015-08-27T06:41:58+02:00" itemprop="datePublished">27.08.2015 à 06h41</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-08-27T10:33:44+02:00" itemprop="dateModified">27.08.2015 à 10h33</time> | Par

    Ségolène Royal à Alençon le 26 août 2015.

    Ségolène Royal à Alençon le 26 août 2015. CHARLY TRIBALLEAU / AFP

    lien 

    De gré ou de force, la grande distribution va devoir s’engager davantage dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. La ministre de l’écologie, Ségolène Royal, a décidé de « mettre la pression » sur cette filière, dont elle a convoqué les représentants jeudi 27 août dans l’après-midi. Il s’agit, explique-t-elle, de mettre fin à un « fléau insupportable ». D’ores et déjà, les groupes Auchan, Carrefour et Casino (enseignes Géant, Franprix, Monoprix, Leader Price…) ont annoncé, à la veille de cette réunion, qu’ils signeraient la « convention d’engagements » proposée par la ministre.

    L’ampleur du gâchis alimentaire appelle à réagir. Selon le rapport de Guillaume Garot, député PS de la Mayenne et ancien ministre délégué à l’agroalimentaire, remis en avril au gouvernement, entre 90 et 140 kg de nourriture par habitant sont perdus chaque année sur l’ensemble de la chaîne (de la production à la consommation), chaque Français jetant lui-même à la poubelle entre 20 et 30 kg de denrées, dont 7 encore emballées. Soit une perte économique évaluée entre 12 et 20 milliards d’euros par an.

    C’est ce qui motivait l’article 103 de la loi de transition énergétique adoptée le 22 juillet. Celui-ci imposait aux commerces de plus de 400 m2 de signer, avant le 1er juillet 2016, une convention avec des associations de collecte des invendus précisant « les modalités selon lesquelles les denrées alimentaires leur sont cédées à titre gratuit ». Il interdisait aussi aux distributeurs de « délibérément rendre leurs invendus alimentaires encore consommables impropres à la consommation », sous peine d’une amende de 3 750 euros, avec « affichage ou diffusion de la décision ». Ces dispositions avaient recueilli l’approbation unanime des députés et des sénateurs. Mais le Conseil constitutionnel les a censurées le 13 août, jugeant qu’elles résultaient d’amendements introduits au cours de la deuxième lecture de la loi, sans lien direct avec celle-ci.

    Mauvais procès

    Mme Royal revient donc à la charge. Les enseignes, annonce-t-elle, devront s’engager « de façon volontaire », par contrat, à respecter les mesures qui figuraient dans la loi. « Cela veut dire l’interdiction de détruire des stocks alimentaires, par exemple en les javellisant, et l’obligation de donner les stocks alimentaires aux associations caritatives », précise-t-elle. Et d’avertir : « Les grandes marques qui ne voudront pas s’engager dans ce contrat, je le ferai savoir. Je pense que ça ne leur fera pas une bonne publicité, parce que les Français sont conscients du scandale du gaspillage alimentaire. » La ministre a prévenu : faute d’engagement volontaire des distributeurs, elle en reviendra à un texte législatif coercitif.

    Lire aussi : Le chaos parlementaire du gaspillage alimentaire

    La Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), qui regroupe les principales enseignes à l’exception d’Intermarché et de Leclerc, estime que la ministre lui fait un mauvais procès. « Nous sommes déjà extrêmement impliqués dans la lutte antigaspillage, affirme Mathieu Pecqueur, directeur agriculture et qualité. Tous nos grands magasins donnent à des associations. En outre, notre activité ne génère qu’une faible part du gaspillage. » Jeudi matin, le patron des centres Leclerc a estimé que Mme Royal « fait sa rentrée sur le dos de la grande distribution ». Celle-ci est « complètement instrumentalisée », a regretté Michel-Edouard Leclerc sur Europe 1.

    D’après une étude de 2010 de la Commission européenne, la distribution est, en France, le maillon de la chaîne alimentaire qui gaspille le moins : elle ne serait responsable que de 6,6 % des pertes, loin derrière les ménages (73,6 %) et après la restauration hors foyer (12,5 %) et les industries agroalimentaires (7,3 %). D’autres enquêtes évaluent plutôt à près de 11 % son rôle dans la déperdition, ce qui reste de toute façon minoritaire.

    Quant au grief fait à certaines grandes surfaces de détruire intentionnellement leurs invendus, en les javellisant, Mathieu Pecqueur assure qu’il s’agit d’une pratique « marginale et exceptionnelle ». Elle est notamment liée, justifie-t-il, à la nécessité pour les distributeurs de ne pas voir leur responsabilité engagée au cas où des personnes tomberaient malades après avoir ingéré des denrées avariées. A ce sujet, Michel-Edouard Leclerc affirme, dans Le Parisien du 27 août, qu’« il faut absolument revoir la législation actuelle, trop restrictive dans la définition des dates limites de consommation et de péremption ». « De nombreux produits pourraient être conservés bien plus longtemps, estime-t-il. Par excès de précaution, producteurs et distributeurs préfèrent ne pas les maintenir en rayon, car leur responsabilité civile est énorme. »

    Lire aussi : Gaspillage alimentaire : un rapport préconise l’interdiction de jeter pour la grande distribution

    Cadre législatif « inutile »

    La FCD affiche donc son hostilité à un cadre législatif « inutile », mais aussi « source de nouvelles contraintes et de paperasserie supplémentaire ». Elle lui préfère « un accord volontaire de bonnes pratiques, plus souple et plus efficace, car mieux adapté aux réalités du terrain et aux besoins des associations ».

    La Fédération française des banques alimentaires (FFBA), dont les 102 implantations distribuent annuellement plus de 100 000 tonnes de vivres à quelque 5 000 associations et centres communaux d’action sociale, soit l’équivalent de 200 millions de repas pour 900 000 bénéficiaires, estime, elle aussi, que les grandes surfaces « jouent le jeu ». « En 2014, indique son président, Jacques Bailet, les dons de la grande distribution ont représenté 35 % des approvisionnements de notre réseau, soit 10 % de plus qu’en 2013. Sur les six premiers mois de 2015, cette contribution est encore à la hausse. » Pour autant, ajoute-t-il, les enseignes « pourraient progresser, en améliorant le tri en amont des denrées qui ne sont plus commercialisables mais qui restent consommables, ce qui faciliterait beaucoup le travail des associations ».

    Ces dernières, poursuit-il, devraient, pour leur part, « mieux se former aux règles d’hygiène et de sécurité alimentaire, ainsi que mettre en place un meilleur accompagnement des bénéficiaires en situation de précarité ». Quant à l’Etat, il doit veiller, « même en période de disette budgétaire », à maintenir les subventions au secteur caritatif, de même que les aides fiscales dont bénéficient les grandes surfaces (une déduction, sur l’impôt sur les sociétés, de 60 % de la valeur des denrées données, dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaires). Sur tous ces points, les banques alimentaires, qui n’ont pas été conviées à la rencontre organisée par Mme Royal, souhaitent « une concertation préalable à tout accord, avec des objectifs pluriannuels ».

    Sans attendre, deux nouvelles propositions de loi reprenant l’article censuré ont déjà été déposées, devant le Sénat et l’Assemblée nationale, par des parlementaires UDI et Les Républicains. Reste que le principal foyer du gaspillage alimentaire est celui des ménages. Une gabegie dont la résorption relève moins d’une loi que de la responsabilité de chacun.

    Lire aussi : Quelle quantité de nourriture les Européens gaspillent-ils réellement ?


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