• Intempéries : 12 départements

    en alerte orange à la mi-journée

    La vigilance s'impose à cause du vent, à l'Ouest, et en raison de fortes pluies et d'orages, dans le Sud-Est.

    Ch.G. | 24 Août 2015, 06h46 | MAJ : 24 Août 2015, 12h57   lien
     
     
    <figure> Mauguio (Hérault), dimanche. Le Sud de la France est touché par de fortes pluies. <figcaption class="articleChapeau ">Mauguio (Hérault), dimanche. Le Sud de la France est touché par de fortes pluies.
    AFP/Alexandre Dimou</figcaption> </figure>

    Douze départements français sont en vigilance orange ce lundi en raison du vent, de la pluie et d'orages. La Drôme et le Vaucluse sont concernés par cette alerte de niveau 3 sur 4 en raison des fortes pluies et des orages, les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence en raison des orages ; la Charente-Maritime, l'Indre, l'Indre-et-Loire, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, les Deux-Sèvres, la Vendée et la Vienne sont placés sous surveillance par Météo France en raison du vent.

    Elle a été levée vers midi dans le Gard et en Ardèche.

    A l'Ouest, il s'agit d'une «tempête peu commune en période estivale». Ce lundi, «le vent se renforce sur le littoral atlantique». Cette dépression va prendre la direction de la Belgique, avec des rafales pouvant dépasser «localement» les 100 km/h. L'essentiel du Nord de la France est concerné par un risque de rafales violentes. Ces vents nécessitent par ailleurs une vigilance particulière au risque de vagues dangereuses (alerte jaune de niveau 2 sur 4) de la Vendée aux Pyrénées-Atlantiques.

    Cette carte de la vitesse moyenne du vent, fournie par Météociel à 12h20, montre nettement le renforcement des vents le long des côtes atlantiques.



    Météo France a déjà relevé «111 km/h à l'Ile d'Yeu et 102 km/h à Grues, en Vendée, 101 km/h à la Mothe-Achard (Vendée), 98 km/h à Fontenay-le-Comte (Vendée). Dans l'embouchure de la Loire, les rafales atteignent 93 km/h, et, en Indre et l'Indre-et-Loire, on relève pour le moment 85 km/h à Châteauroux». Le vent commencera à faiblir dans les régions situées au bord de l'Atlantique en fin d'après-midi et en début de soirée.



    Dans le Sud, «une deuxième vague d'orages à caractère potentiellement violent justifie le maintien de la vigilance orange». C'est la vallée du Rhône qui est essentiellement concernée. Météo France attend «des pluies intenses avec des quantités pouvant atteindre 50 mm à 80 mm en peu de temps. Des fortes rafales de vent sont également possibles».

    Cette carte du site Meteox, établie à 12h15, témoigne de l'intensité des pluies, notamment dans le Sud du pays.



    Dimanche, trois personnes sont mortes en raison de ces intempéries. Le trafic des trains a été perturbé dans l'Hérault notamment et a repris progressivement ce lundi.

    Cette carte fournie par Météociel témoigne d'ailleurs de l'intensité des pluies en France dimanche, avec de forts cumuls dans le Sud.



    Enfin, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, demande aux personnes se trouvant dans les départements en vigilance orange de «respecter scrupuleusement les consignes de prudence transmises par les préfectures, les mairies et les services de secours».


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  • Des milliers de migrants remontent

    vers l'UE par la Macédoine et la Serbie

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    Des milliers de migrants, notamment des réfugiés syriens, traversaient dimanche la Macédoine et la Serbie en direction de l'Europe occidentale, une crise qui, selon le ministre italien des Affaires étrangères, risque de faire perdre son "âme" à l'Union européenne.

    Après avoir été retenues pendant plusieurs jours à la frontière greco-macédonienne, plus de 6.000 personnes, selon les chiffres de la Croix-Rouge locale, sont parvenues depuis samedi dans le sud de la Serbie.

    Dans le village de Miratovac, à la frontière serbo-macédonienne, ces migrants sont pris en charge par les autorités locales et des équipes du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

    Dans un campement composé de huit grandes tentes, on leur distribue des vivres. Ils sont épuisés et beaucoup d'entre eux demandent des soins médicaux. Il y a de nombreux enfants et femmes enceintes, a rapporté un photographe de l'AFP.

    Ils sont ensuite transférés par autobus dans la ville voisine de Presevo où ils se voient délivrer les documents leur permettant de poursuivre leur périple vers Belgrade et le nord de la Serbie, frontalier de la Hongrie, pays membre de l'UE.

    La Hongrie est en train de construire une clôture de quatre mètres de haut et 175 km de long, à sa frontière avec la Serbie, pour empêcher les migrants de passer sur son sol.

    "Nous avons travaillé toute la nuit pour les accueillir. Et ils continuent à affluer" en provenance de Gevgelija, dans le sud de la Macédoine, a déclaré à l'AFP Amet Alimi, un responsable de la Croix-Rouge à Presevo.

    Sur une autre voie de migration vers l'Europe, quelque 4.400 personnes ont été secourues samedi en mer Méditerranée dans une vaste opération coordonnée des garde-côtes italiens, alors que trois nouvelles opérations étaient lancées dimanche.

    Le chef de la diplomatie italienne, Paolo Gentiloni, s'est dit inquiet de cette aggravation de la crise migratoire et a déclaré que l'Europe risquait de montrer "le pire d'elle-même" en matière d'immigration. Il a déploré l'"égoïsme, les prises de décision hasardeuses et les disputes entre les Etats membres".

    "Aujourd'hui, c'est sur cette question (de l'immigration, ndlr) que l'Europe soit redécouvrira son âme, soit la perdra pour de bon", a-t-il asséné, dans une interview publiée dimanche par le quotidien romain Il Messaggero. Il a exhorté les partenaires européens à commencer à travailler sur une solution commune à la crise.

    A Gevgelija, à la frontière greco-macédonienne, un autre millier de personnes attendaient dimanche le départ des trains qui les conduiront vers la Serbie, a constaté une journaliste de l'AFP. Certains négociaient avec les chauffeurs de taxis les prix pour faire ce trajet d'environ 180 kilomètres.

    "C'était la folie toute la nuit, des gens partout, des autobus qui arrivaient et repartaient, des taxis affluaient des autres villes", a raconté à l'AFP Milan, un chauffeur de taxi.

    - tous les migrants autorisés à franchir la frontière -

    Dans la matinée, quelque 500 personnes, selon la police grecque, ont traversé sans entrave la frontière greco-macédonienne en passant par un no man's land entre le village grec de Idomeni et Gevgelija, là où plusieurs milliers de personnes avaient été retenues entre jeudi et samedi, a rapporté un journaliste de l'AFP.

    Quelque 400 autres attendaient en milieu de journée la permission de la police macédonienne pour passer.

    Le Syrien Mohamed Rostom est passé par l'Irak et a traversé la Turquie avec son épouse et leurs trois enfants, avant d'arriver en Grèce. Il dit avoir payé 4.000 euros aux passeurs pour amener sa famille en bateau en Grèce.

    "Trois personnes sont mortes sur ce trajet vers la Grèce. Je veux aller en Allemagne pour travailler. Je veux être en sécurité et vivre comme un être humain, c'est pour ça que j'ai choisi l'Europe", dit-il.

    Le gouvernement macédonien a décrété jeudi l'état d'urgence et dépêché dans cette zone frontalière des forces de police et l'armée pour contenir le flux de migrants.

    Le passage avait été interdit pendant 24 heures, avant une reprise au compte-goutte qui a provoqué des tensions. Samedi, un millier de migrants ont débordé le cordon policier et ont pénétré en Macédoine. Peu après, la police a décidé de laisser passer tous les migrants.

    Le gouvernement macédonien, qui a accusé les autorités grecques de diriger de façon organisée les migrants vers la Macédoine, affirme que l'état d'urgence continue à être en vigueur.

    Avant le passage de cette dernière vague, les autorités macédoniennes ont enregistré l'entrée dans le pays depuis le 19 juin de 42.000 migrants, dont plus de 7.000 enfants.


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    L'Allemagne attend jusqu'à 800.000 migrants cette année

    <time>Publié le 19-08-2015 à 18h50Mis à jour à 19h34  lien </time>
     
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    Arrivée mercredi de migrants pakistanais sur l'île grecque de Kos. Le nombre de demandeurs d'asile et de réfugiés en Allemagne devrait atteindre un niveau record de 800.000 personnes cette année, soit quatre fois plus qu'en 2014 et deux fois plus que les prévisions établies en janvier, annonce le ministre allemand de l'Intérieur. /Photo prise le 19 août 2015/REUTERS/Alkis Konstantinidis (c) Reuters
    Arrivée mercredi de migrants pakistanais sur l'île grecque de Kos. Le nombre de demandeurs d'asile et de réfugiés en Allemagne devrait atteindre un niveau record de 800.000 personnes cette année, soit quatre fois plus qu'en 2014 et deux fois plus que les prévisions établies en janvier, annonce le ministre allemand de l'Intérieur. /Photo prise le 19 août
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    par Erik Kirschbaum

    BERLIN (Reuters) - Le nombre de demandeurs d'asile et de réfugiés en Allemagne devrait atteindre un niveau record de 800.000 personnes cette année, soit quatre fois plus qu'en 2014 et deux fois plus que les prévisions établies en janvier, a déclaré mercredi le ministre de l'Intérieur.

    De janvier à juillet, le nombre des seuls demandeurs d'asile a atteint 218.221, une augmentation de 125% par rapport aux sept premiers mois de l'année dernière, selon les chiffres du gouvernement.

    Devenue la principale destination de l'Union européenne pour les migrants en provenance d'Afrique, d'Asie ou du Moyen-Orient, l'Allemagne dénonce l'attitude des Vingt-Huit, qui ne font pas assez en la matière à ses yeux.

    "Nous évaluons à 800.000 le nombre de personnes qui seront venues cette année en Allemagne en tant que réfugiés ou demandeurs d'asile", a déclaré le ministre Thomas de Maizière lors d'une conférence de presse à Berlin.

    "Il s'agira du plus important afflux dans le pays depuis la fin de la Seconde guerre mondiale", a poursuivi le ministre ajoutant que Berlin s'attendait à voir ces chiffres continuer de croître dans les années à venir.

    "C'est un défi à tous les niveaux de l'Etat, fédéral et local", a-t-il rappelé. "Nous pouvons répondre à ce défi. Je ne pense pas que l'Allemagne sera submergée. Nous pouvons y faire face".

    Le nombre de migrants a considérablement augmenté ces derniers mois. Un grand nombre d'entre eux entreprend un voyage périlleux qui passe le plus souvent par les côtes du Sud de l'Europe, une escale vers les pays les plus riches du continent.

    Actuellement, les Syriens constituent le plus gros contingent de demandeurs d'asile en Allemagne. De très nombreuses demandes sont également déposées par des personnes originaires de pays des Balkans, comme la Serbie et l'Albanie.

    En Allemagne, le précédent record annuel était de 438.191, un chiffre atteint en 1992 lorsque l'éclatement de la Yougoslavie avait poussé de nombreux habitants des Balkans sur les routes du départ.

    L'année suivante, le Parlement avait modifié la Constitution afin d'imposer des conditions plus strictes au droit d'asile et le nombre de demandeurs avait par la suite chuté, jusqu'à atteindre 28.000 en 2008.

    Après la Seconde guerre mondiale, l'Allemagne avait accueilli quelque 13 millions de personnes et de réfugiés fuyant l'installation de régimes liés à l'Union soviétique dans plusieurs pays d'Europe de l'Est.

    (Erik Kirschbaum et Josie Le Blond; Simon Carraud pour le service français, édité par Tangi Salaün)


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    Migrants : l'Europe refuse de voir la réalité en face

    Michel HENRY <time datetime="2015-08-19T07:10:58" itemprop="datePublished"> 19 août 2015 à 07:10 </time>
    <aside class="tool-bar"> </aside> <figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Un groupe de migrants passe illégalement la frontière entre la Hongrie et la Sergie, le 2 août 2015. <figcaption itemprop="description">Un groupe de migrants passe illégalement la frontière entre la Hongrie et la Sergie, le 2 août 2015. (Photo Csaba Segesvari. AFP)</figcaption> </figure>
    FOCUS

    Un nombre record arrive chaque jour, mais les autorités politiques évitent de prendre les mesures de solidarité qui s'imposent.

     
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    Une impasse, voilà où se trouve l’Europe dans sa (non) gestion des migrants. Seule Angela Merkel semble pour l’instant s’en apercevoir. La chancelière allemande a indiqué dimanche à la télé ZDF que la situation était «extrêmement insatisfaisante» et a prévenu : la question des migrants va occuper les Européens «bien plus que la Grèce et la stabilité de l’euro». Il faut dire que Berlin a de quoi s’inquiéter : l’Allemagne pourrait accueillir jusqu’à 750 000 réfugiés en 2015, selon des estimations non officielles dévoilées mardi - contre 203 000 en 2014.

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    Des records battus chaque jour

    Toute l’Europe est concernée. En juillet, le nombre d’arrivées de migrants aux frontières extérieures a triplé par rapport à l’an dernier, à 107 500 (contre 70 000 en juin), selon l’agence européenne Frontex, qui surveille ces frontières. C’est la première fois que la barre des 100 000 entrées en un mois est franchie depuis que Frontex a commencé à les comptabiliser en 2008.

    La situation s’avère particulièrement chaotique en Grèce où, la semaine dernière, 21 000 migrants (dont 82% de Syriens) sont arrivés dans les îles, soit autant en une semaine que pendant les six premiers mois de 2014, selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Partout, la situation explose : en Grèce (160 000 arrivées par la mer depuis le 1er janvier 2015), en Italie, à Calais, à Vintimille… Syriens et Afghans forment la majeure partie du lot, selon Frontex.

    Alors que plus de 2 300 migrants sont morts en Méditerranée depuis début 2015 selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), l’urgence est maximale. Elle commande de soulager au plus vite les pays de premier accueil comme l’Italie et la Grèce qui n’en peuvent plus. Il faut ensuite mieux répartir les réfugiés. Mais que fait l’Europe ? Pas grand-chose.

    Un logiciel obsolète

    «Madame Merkel a raison», a pourtant reconnu le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius mardi devant la presse réunie au quai d’Orsay. Mais que fait-il pour l’aider ? La France reste pingre en matière d’accueil - elle accepte notamment quelques milliers de Syriens, au mieux (1). «Chacun doit prendre sa part du fardeau quand il y a fardeau», indique encore Fabius, appelant ses homologues à faire preuve de «solidarité et responsabilité».

    Mais les Européens n’ont jusqu’ici pas réussi à mettre en place un plan à la mesure du défi : les gouvernements européens se sont entendus en juillet pour réinstaller 22 000 réfugiés syriens mais ils ont refusé de se répartir 40 000 demandeurs d’asile arrivés en Italie et en Grèce. Or depuis, les chiffres ont encore explosé.

    Et, au lieu de prendre en compte cette réalité, le chef de la diplomatie française s’en tient encore, comme nombre de ses homologues, à une distinction de plus en plus absurde entre «réfugiés politiques» - qui ont droit à l’asile, comme les Syriens - et «migrants économiques», catégorie «que l’on ne peut pas garder chez nous» et qu’il faut selon lui renvoyer. Mais qu’est-ce qui différencie un migrant qui fuit la misère et un autre qui fuit la guerre ? Pas grand-chose : tous deux luttent pour leur survie et feront tout pour entrer en Europe, même si on les refoule.

    Un manque de réaction

    Jeudi, la France et la Grande-Bretagne signeront un nouvel accord pour faire face à l’afflux de migrants à Calais. Puis le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazeneuve se rendra à Berlin dans la soirée, pour rencontrer son homologue allemand. Ils pourront encore une fois consulter les chiffres en se frottant les yeux : selon Frontex, 340 000 migrants sont arrivés dans l’UE de janvier à juillet de cette année via l’Italie, la Grèce et la Hongrie, contre 123 500 à la même époque en 2014. 

    «Le nombre attendu d’arrivées peut sembler élevé, a récemment expliqué William Lacy Swing, directeur général de l’OIM. Mais c’est un nombre qui pourrait facilement être absorbé par l’Union européenne, une vaste région de plus de 500 millions d’habitants. Pour cela, les Etats membres de l’UE doivent coopérer pour mettre en place une approche plus cohérente et humanitaire.»

    Faute d’agir de manière appropriée, l’Europe affronte en la subissant «la pire crise de réfugiés depuis la Seconde guerre mondiale», selon le Commissaire européen à l’Immigration, Dimitris Avramopoulos. Et plus elle tardera à s’en soucier, plus elle aura du mal à y faire face.

    (1) En 2014, la France a reçu 62 735 demandes d'asile, ce qui faisait un demandeur pour un millier d’habitants, très loin de la Suède (8,4 pour 1000), de la Hongrie (4,3) ou de l’Allemagne (2,5). Elle en a accepté 28%, selon l'OFPRA.


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  •  Crise du porc : la cotation du marché reprend mardi

    Une table ronde a rassemblé, lundi, des représentants des éleveurs et du MPB, marché où s'établit le prix de référence national de la viande de porc, autour du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll. France 2 fait le point.

     

     

    <figure><figcaption>(YVES JUNQUA ET BENJAMIN POULAIN - FRANCE 2)</figcaption></figure><section class="byline clearfix"> Par

    Mis à jour le <time datetime="2015-08-17T22:35:49+02:00" itemprop="dateModified">17/08/2015 | 22:35</time> , publié le <time datetime="2015-08-17T20:46:51+02:00" itemprop="datePublished">17/08/2015 | 20:46</time>

    </section>

     

     

    La crise porcine en France cherche toujours une solution. La cotation reprendra mardi sur le Marché du porc breton (MPB) de Plérin (Côtes-d'Armor), mais sans les deux acheteurs à l'origine du bras de fer avec les éleveurs, Cooperl et Bigard-Socopa, selon les acteurs de la filière, après la réunion de crise au ministère de l'Agriculture, lundi 17 août.

    Huit jours de blocage et deux heures de réunion

    La table ronde a rassemblé, dans l'après-midi de lundi, des représentants des éleveurs et du MPB, marché où s'établit le prix de référence national de la viande de porc, autour du ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll. Après huit jours de blocage et deux heures de réunion, Paul Auffray, le président de la Fédération nationale porcine (FNP), parle d'une réponse positive qui permettra la vente des porcs, actuellement bloquée. Le président du MPB, Daniel Picart, à l'issue de la réunion, n'est quant à lui pas complètent satisfait. Mais il reste confiant sur le prix cible de 1,40 euro le kilo.

    Les responsables de Cooperl et Bigard-Socopa seront reçus par le ministre dans la semaine pour discuter du système de fixation des prix.


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