• 11 septembre 2012 - 17H56  

     

    La Poste: 4.500 à 5.000 recrutements préconisés pour améliorer le climat social

    Jean Kaspar, chargé d'un rapport sur les conditions de travail à La Poste à la suite de deux suicides, a préconisé mardi entre 4.500 et 5.000 recrutements pour améliorer le climat social dans le groupe.

    Jean Kaspar, chargé d'un rapport sur les conditions de travail à La Poste à la suite de deux suicides, a préconisé mardi entre 4.500 et 5.000 recrutements pour améliorer le climat social dans le groupe.

    AFP - Jean Kaspar, chargé d'un rapport sur les conditions de travail à La Poste à la suite de deux suicides, a préconisé mardi entre 4.500 et 5.000 recrutements pour améliorer le climat social dans le groupe.

    "J'ai fait un calcul qui n'engage que moi", a déclaré Jean Kaspar devant la presse, après avoir remis son rapport. "Il faudrait 2.000 emplois pour le dialogue social et 2.700 à 3.000 pour la formation, donc le chiffre varie autour de 4.500 à 5.000" au total, a estimé l'ancien responsable de la CFDT.

    Présenté mardi à la direction, le rapport de la commission mise en place par le PDG Jean-Paul Bailly, et présidée par M. Kaspar, suggère de "desserrer les contraintes sur les effectifs", mais ne propose pas de chiffres.

    Selon M. Kaspar, "il y a la réalité d'un mal-être, même s'il n'est que partiel dans l'entreprise. Il y a la réalité des suicides, il faut répondre à tout cela".

    "Je dis simplement qu'on est en train d'innover en disant que ce qui relève de la formation et ce qui relève du dialogue social doit être sanctuarisé en termes d'effectifs", a-t-il ajouté.

    De son côté, la direction de La Poste a indiqué que M. Bailly ferait des propositions "dans les prochains jours".

    Le malaise social à La Poste, qui emploie 240.000 personnes, avait éclaté au grand jour après les suicides sur leur lieu de travail de deux cadres en Bretagne, le 29 février et le 11 mars. C'est à la suite de ces deux décès que M. Bailly avait lancé un "grand dialogue".


    votre commentaire
  • - Publié le 09/09/2012 à 21:38   

    La députée PCF de Seine-Saint-Denis Marie-George Buffet a déclaré dimanche soir, à l'adresse du chef de l'Etat que PSA Aulnay, "ce n'est pas fini" !"

    Dans un communiqué, l'ex-numéro un communiste écrit : "Non, Monsieur le Président, PSA Aulnay ce n'est pas fini !". "Il aura fallu a peine trente secondes à François Hollande dans sa prestation au 20H pour sceller l'avenir de l'usine de PSA Aulnay et de ses 3.000 salariés. Trente secondes pour dire qu'il allait falloir veiller à ce que la reconversion des ouvriers de l'entreprise se passe bien !", dit-elle.

    "Mais ce que veulent les salariés et leurs syndicats ce n'est pas de la reconversion, c'est de la production et de l'emploi!", ajoute-t-elle.

    Cela "signifie donc de mettre fin à la désindustrialisation en ayant le courage politique de faire passer l'intérêt du pays et de son devenir industriel avant les intérêts des actionnaires", selon l'élue du département où se trouve Aulnay.

    Interrogé dimanche sur le cas de cette usine, M. Hollande a répondu que les partenaires sociaux "doivent trouver des compromis pour qu'il y ait moins d'emplois supprimés et plus de reconversions et l'Etat accompagnera ce mouvement de reconversions".


    votre commentaire
  • Sondage : les débuts de Hollande font près de 60% de mécontents

    Publié le 09/09/2012 | 10:09 , mis à jour le 09/09/2012 | 21:35  lien

    Le président François Hollande lors d'un discours sur le site des eaux d'Evian, le 7 septembre 2012, à Evian-les-Bains.

    Le président François Hollande lors d'un discours sur le site des eaux d'Evian, le 7 septembre 2012, à Evian-les-Bains.

    (MIGUEL MEDINA / AFP)

    En quatre mois, la part des mécontents des débuts de François Hollande a enflé de 25%. Selon un sondage BVA pour Le Parisien publié dimanche 9 septembre, 59% des Français se disent plutôt mécontents des débuts de François Hollande en tant que président de la République. Ils étaient 34% en mai.

    Une majorité de Français (55%) estiment que le gouvernement ne va pas assez loin dans le domaine des réformes et 57% considèrent en outre qu'il ne répartit pas équitablement les efforts demandés entre tous les Français.  Ils sont 38% encore à estimer que l'exécutif actuel fera moins bien que le précédent, pourtant très impopulaire, souligne BVA.

    La majorité pense qu'il ne respecte pas ses engagements

    La mauvaise image d'Hollande se trouve confirmée dans un autre sondage publié par le Journal du dimanche. D'après cette enquête Ifop, plus d'un Français sur deux, 52%, estime que le président ne tient pas ses engagements. A titre de comparaison, ils n'étaient que 43% à répondre de la même manière au mois d'août dans un sondage Ifop/Le Figaro. Toutefois, 78% des personnes interrogées se disent prêtes à accepter, compte tenu de la gravité de la crise, que le chef de l'Etat revienne sur certains de ses engagements.

    Ces deux sondages sont publiés quelques heures avant que le président ne s'exprime lors du 20h sur TF1 dimanche dans un climat d'inquiétude économique.

    L'enquête BVA a été réalisée par internet les 6 et 7 septembre auprès d'un échantillon de 1 034 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

    Le sondage a été réalisé par téléphone les 6 et 7 septembre auprès d'un échantillon de 1.007 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, choisi selon la méthode des quotas.

    FTVi avec Reuters


    votre commentaire
  • Hollande ne tient pas ses promesses pour un Français sur deux

    lien

    François Hollande

    INTERVIEW - Selon un sondage Ifop à paraître dans le JDD, plus d'un Français sur deux estiment que François Hollande ne tient pas ses promesses de campagne. "Il n'y a pas auprès de ceux qui l'ont élu un sentiment de trahison", explique le directeur adjoint de l'Ifop, Frédéric Dabi.

    La capacité de François Hollande à tenir ses promesses enregistre une baisse de neuf points en un mois. Comment l'expliquer?
    C'est un indicateur traditionnellement difficile pour les pouvoirs exécutifs, car il est très lié à la défiance vis-à-vis des politiques. Il faut analyser ce chiffre de deux manières. Premièrement, François Hollande est très fortement soutenu par les segments qui ont favorisé sa victoire : supérieur à la moyenne chez les professions libérales et les cadres (52%), chez les jeunes (54% chez les 25-34 ans), même chez ceux qui ont voté pour Jean-Luc Mélenchon (66%). Il n'y a pas auprès de ceux qui l'ont élu un sentiment de trahison. Deuxièmement, cette perte de neuf points en un mois n'est pas anodine. Elle s'inscrit dans les doutes actuels sur la capacité de l'exécutif à prendre à bras le corps les problèmes du pays et entre aussi en résonnance avec le "Hollande bashing". Les doutes exprimés par l'opposition, relayés par une partie des médias, infusent le corps électoral, sur le mode : "Est-ce qu'ils sont à la hauteur de la tâche?"

    Certaines mesures sont-elles tout particulièrement visées?
    Ces neuf points sont liés aux atermoiements de l'exécutif sur le respect de la promesse de la taxation à 75%. Le blocage du prix de l'essence, remplacé par une baisse des prix, a été vécu comme un premier coup de canif au contrat moral passé pendant la présidentielle. Ce chiffre montre aussi qu'il n'y a pas d'état de grâce. Et l'opinion est extrêmement clivée : 85% des sympathisants jugent que François Hollande tient ses promesses, contre 16% à l'UMP. Du côté de la droite et du FN, on ne fait aucun cadeau au pouvoir exécutif. Il y a aussi un doute chez les sympathisants du Front de gauche (56%) et d'Europe Ecologie - Les Verts (57%).

    Est-ce qu'une telle baisse est enregistrée de manière traditionnelle par l'ensemble des chefs d'Etat, quelques mois après leur accession au pouvoir?
    Par rapport à ses prédécesseurs, François Hollande ne s'en sort pas trop mal. Cela avait très vite été le cas dans le baromètre de popularité du JDD pour Jacques Chirac en 1995. Au mois d'août, il enregistrait 39% de satisfaits et 39% de mécontents. Dans les questions ouvertes, le non-respect des promesses revenait massivement. François Hollande s'en tire donc mieux. Par rapport à Nicolas Sarkozy, c'est un peu plus compliqué. C'était plutôt vers les mois de septembre et d'octobre, et surtout en fin d'année, que les Français avaient eu le sentiment que Nicolas Sarkozy ne tiendrait pas ses promesses sur le travailler plus pour gagner plus. François Hollande se situe donc plutôt dans un équivalent avec Nicolas Sarkozy, même si nous n'avions pas posé la question dès septembre 2007.

    Toutefois, les Français semblent indulgents, puisque 78% accepteraient que certaines promesses ne soient pas tenues à cause de la crise…
    D'un côté, il y a cette défiance vis-à-vis des politiques, de l'autre, il y a quand même une intériorisation du contexte de crise, de la situation économique extrêmement compliquée. C'est une question a minima, qui montre le côté dual de l'opinion : elle est très à cheval sur le respect des promesses, avec des jugements extrêmement sévères du côté de l'UMP, mais il y a une vraie prise de conscience des difficultés du pays. Si on repose cette question dans deux mois, et si François Hollande a complètement abandonné l'une de ses promesses, peut-être qu'une certaine partie de son électorat ne lui pardonnera pas. Nous sommes encore dans l'ajustage.

    Le sondage Ifop pour le JDD :

     

    Anne-Charlotte Dusseaulx - leJDD.fr

    samedi 08 septembre 2012

     
     
     
    François Hollande A paraitre dans leJDD

    Un Français sur deux estiment que François Hollande ne tient pas ses promesses. (Reuters)


    votre commentaire
  • RSS

    Le Point.fr - Publié le 08/09/2012 à 19:00   lien

    Le président de la République a confié au "Monde" qu'il voulait "réhabituer les Français à la constance".

    Le président de la République François Hollande le 7 septembre 2012 à Évian-les-Bains.

    Le président de la République François Hollande le 7 septembre 2012 à Évian-les-Bains. © Miguel Medina / AFP

     

    Face à des sondages en berne et aux accusations d'immobilisme de la presse et de la droite, François Hollande affirme, samedi, dans des confidences au Monde vouloir "réhabituer les Français" à la "constance" dans l'action, à la veille d'une interview télévisée très attendue. "Les Français sont dans la situation du patient dans la salle d'attente d'un médecin : plus l'attente se prolonge et plus l'angoisse monte", observe Jérôme Fourquet (Ifop). "Il est temps que le docteur Hollande passe la tête par la porte et leur tende l'ordonnance", juge le politologue.

    Après un été difficile marqué par le tweet malheureux de sa compagne Valérie Trierweiler et le tir nourri de la droite contre les vacances de l'exécutif assimilées à une vacance du pouvoir, le chef de l'État tentera de reprendre l'initiative dimanche dans le 20 heures de TF1. Pendant près de 25 minutes, il répondra à Claire Chazal. "Il a tout intérêt à dévoiler ses batteries dès demain pour que les Français sachent enfin à quelle sauce ils vont être mangés", poursuit Jérôme Fourquet, qui estime que le gouvernement ne peut plus se permettre d'attendre la discussion du budget 2013 au Parlement, à la fin septembre.

    Un proche du président tempère : "Il n'est pas là pour avoir un discours de technicien, il est là pour avoir un discours de stratège et exposer sa vision politique pour les cinq ans à venir", même s'il "y aura sans doute une indication plus précise" sur les intentions budgétaires et fiscales du gouvernement. "Si demain il commençait à égrener les mesures fiscales, ce serait une grave erreur. Le rôle qui est le sien est de fixer le cap et le rythme, même s'il doit être adapté à l'accélération de la crise", assure un ministre influent, qui voit en François Hollande le "maître du temps".
     

    "Pas un bouchon au fil de l'eau"

    Le chef de l'État a planté le décor vendredi. Non, il n'y aura pas de hausse "générale et indifférenciée" des impôts. Oui, la France ramènera son déficit public à 3 % du PIB à la fin 2013 au prix d'un effort sans précédent "depuis 30 ans". Oui encore, la promesse emblématique d'une taxation à 75 % des revenus supérieurs au million d'euros sera "tenue". Reste à savoir comment. La droite et ses accusations d'immobilisme ont fait florès dans l'opinion et la presse. Moins d'un Français sur trois estime que le président de la République dit la vérité à ses compatriotes, selon un sondage TNS Sofres pour i>Télé publié vendredi. Et les hebdomadaires, nourris au rythme effréné de la présidence Sarkozy, rivalisent de titres vachards.

    "Je ne veux pas être comme le bouchon au fil de l'eau", a répliqué samedi l'intéressé dans Le Monde. François Hollande revendique le droit à la "constance" dans l'action. "Dans cette période marquée par la montée des prix, les plans sociaux et la hausse du chômage, la chronologie des Français ne correspond pas à celle de l'action gouvernementale", reconnaît-il cependant.

    À l'Élysée depuis presque quatre mois, le chef de l'État est à la recherche d'un juste milieu entre la "présidence altière et rare" d'un François Mitterrand et la "réactivité maximale" d'un Nicolas Sarkozy. "Un style, cela s'imprime au fur et à mesure", observe le président "normal".

    Pour Michel Rocard, il s'agira d'insister "sur le sens de la durée et du temps" dimanche soir. "La frénésie de l'activisme permanent est mauvaise et c'est pour cela qu'il n'y succombe pas", a assuré samedi l'ancien Premier ministre socialiste.

    François Hollande devrait en revanche siffler la fin de la récréation au gouvernement. "On peut comprendre des couacs gouvernementaux sur des sujets de fond, mais pas le couac des ego qui est la marque de l'inexpérience", observe le ministre, qui avertit : "Cela disparaîtra avec l'expérience, sinon c'est l'ego qui disparaîtra."


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique