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    François Truffaut, une vie de chefs-d’oeuvre

    Hommage à l’homme qui aimait les femmes

    Publié le 06 Février 2012 à 17h16 par Pauline Gallard
     
     
     
    François Truffaut, une vie de chefs-d’oeuvre

     

    S’il existe des hommes qui n’aiment pas les femmes – à l’image de la saga suédoise Millenium-, il en existe d’autres qui les ont profondément aimées. Alors que François Truffaut, disparu le 6 février 1984 à l’âge de 52 ans aurait eu 80 ans aujourd’hui, revenons sur les temps forts de sa carrière, et sur l’héritage qu’il laisse encore aujourd’hui.

     

    Même le géant américain Google célèbre François Truffaut. Alors que des doodles –soit les bannières du moteur de recherche- mettent à l’honneur sa carrière, on perçoit un peu mieux l’aura quasi sacrée qui entoure le cinéaste. Car François Truffaut est un chef de file, un précurseur et a donné au cinéma français cette impulsion qui résonne encore aujourd’hui chez nombre de réalisateurs. Enfant non désiré, partagé entre une mère peu aimante et un père volatilisé –Roland Truffaut, son beau-père, l’a reconnu et lui a donné son nom-, le jeune François trouvera refuge dans les salles obscures et la littérature de Balzac. Cette enfance difficile servira de tremplin à son premier long-métrage et son premier succès: Les Quatre Cent Coups en 1959, au récit largement autobiographique.


    Passionné du 7e art, le jeune homme travaille en tant que critique pour les Cahiers du Cinéma, et souhaite ardemment insuffler un vent nouveau à cet univers qu’il aime tant, entouré de ses acolytes Claude Chabrol, Jacques Rivette, Eric Rohmer, Jacques Demy, Jean-Luc Godart. Conforté par sa rencontre avec l’écrivain et collectionneur Henri-Pierre Roché –dont il adaptera le roman Jules et Jim-, François Truffaut crée sa société de production, Les Films du Carrosse en 1957. Deux ans après, le jeune cinéaste rencontre un premier succès qui en annoncera de nombreux autres avec les Quatre Cent Coups, film qui ouvre la voie à la Nouvelle Vague du cinéma français.


    Avec Mata Hari, agent H21 à Jules et Jim, sans oublier Farenheit 451, La Peau Douce, La Mariée était en noire, Baisers Volés, l’Homme qui aimait les femmes ou le Dernier métro (pour ne citer qu'eux), François Truffaut a réussi à transformer le cinéma français des années 1950 pour lui permettre d’atteindre le rayonnement international qu’on lui connaît encore aujourd’hui. Auteur de chefs-d’œuvre du cinéma hexagonal, séducteur invétéré, François Truffaut transforme ses longs-métrages en de véritables viviers d’actrices cultes en devenir, de Jeanne Moreau à Claude Jade, Jacqueline Bisset, Isabelle Adjani ou encore Brigitte Fossey, Fanny Ardant, sans oublier Catherine Deneuve.


    Il succombe à une tumeur au cerveau à l’âge de 52 ans, et n’a pu constater son influence, que ce soit sur le cinéma, ou sur la mode, comme le montrait le dernier défilé Gala d’inspiration Nouvelle Vague en septembre 2011, voire le culte qu'on lui voue aujourd'hui. Avec son ton libre, son écriture sans concession, François Truffaut a fait glisser le cinéma français sur une nouvelle vague: celle de l'immuabilité.


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