• Sécheresse : premières restrictions d'eau

    dans 30 départements

    par Rédaction de France Info vendredi 10 juillet 2015 21:47
    Les agriculteurs devront réduire leurs irrigations dans 30 départements touchés par la sécheresse © MaxPPP

    Une trentaine de départements sont touchés par la sécheresse. Des mesures de restriction d'eau ont été mises en place. Elles concernent les particuliers comme les professionnels.

    Laver sa voiture, arroser son jardin ou remplir sa piscine, autant d’activités interdites ou limitées par la sécheresse. Trente préfectures ont placé leur département en alerte ou en "crise" à cause de la sécheresse. Le site gouvernemental Propluvia a publié une carte des zones concernées , parmi lesquelles l’Ouest, le Sud-Ouest, la Bourgogne et Rhône-Alpes.

    En Ardèche par exemple, dont la majeure partie du territoire est en orange, l’arrosage des pelouses est interdit tandis que celui des potagers n’est autorisé que trois jours par semaine, de 19h00 à 20h00. De la même façon, seul le remplissage des nouvelles piscines est permis.

    Mais ce sont les agriculteurs qui sont en première ligne de ces restrictions : leurs prélèvements d’eau doivent être réduits de plus ou moins 50% selon leur niveau d’alerte, quand ils ne sont pas totalement interdits. C’est le cas notamment dans le Loiret, la Loire-Atlantique, la Vienne, la Charente et l’Indre. Dix départements en tout sont en "crise", en rouge sur la carte. L’utilisation de l’eau est alors strictement réservée à la santé, la sécurité civile, l’eau potable, l’insalubrité.

    Dix autres départements sont sous simple vigilance. 


    36 départements sont touchés par la sécheresse © Capture d'écran du site gouvernemental Propluvia

     

    par Rédaction de France Info vendredi 10 juillet 2015 21:47

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  • Canicule : dans l'Est de la France,

    le Samu est inondé d'appels

    Le président du Samu-Urgences rapporte une augmentation du nombre de cas d'hyperthermies chez les personnes âgées. 

    <figure id="image_1108169"><figcaption> (PHILIPPE HUGUEN / AFP)</figcaption></figure><section class="byline clearfix"> Par

    Mis à jour le <time datetime="2015-07-05T20:00:16+02:00" itemprop="dateModified">05/07/2015 | 20:00</time> , publié le <time datetime="2015-07-05T15:26:19+02:00" itemprop="datePublished">05/07/2015 | 15:26</time>

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    La chaleur devient insupportable, mais aussi dangereuse. Dimanche 5 juillet, le président du Samu-Urgences de France a estimé que la situation sanitaire consécutive à la canicule "se dégrad[ait] dans le quart nord-est" depuis samedi après-midi, "essentiellement dans les régions de Franche-Comté, Alsace-Lorraine, un peu également en Bourgogne".

    Interrogé par l'AFP, François Braun a fait état d'"une très forte augmentation du nombre d'appels au Samu". "Il y a une activité entre 140 et 160% de l'activité habituelle, avec des appels liés à des pathologies en lien avec la chaleur, en premier lieu des malaises, essentiellement chez les adultes", a-t-il précisé.

    Des cas d'hyperthermies très graves 

    Le président du Samu-Urgences a également annoncé "un nombre de cas non négligeable de pathologies très graves chez des personnes âgées, avec des hyperthermies majeures qui nécessitent des hospitalisations en réanimation". A l'hôpital de Metz, le docteur Braun a été confronté dans la matinée de dimanche à "deux cas d'hyperthermie à 42 degrés". Ce n'est pas "une épidémie, loin de là", a toutefois estimé le médecin.

    Selon lui, dans les services d'urgences, "l'activité est soutenue, mais pour l'instant elle reste absorbable grâce aux mesures prises et aux alertes du ministère faites sur les hôpitaux". "Ce sont les Samu qui sont pour l'instant en première ligne", "il n'y a pas beaucoup plus d'interventions de réanimation, mais plus de transport vers les hôpitaux sans qu'on puisse évaluer le chiffre", a-t-il expliqué. 

    Dans le Rhône, 30% d'appel en plus 

    Dans le département du Rhône , le Samu a reçu  30 % d'appels en plus ces dernières 24 heures, indiquent nos confrères de France 2 à Lyon. Au service d'accueil des urgences, à Lyon, 20 % des pathologies sont liées à la canicule, précisent-ils.
     
    Une situation identique dans tous les Samu de la région Rhône-alpes.

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    Les intempéries de 2014 ont coûté 1,8 milliard d'euros

    Les intempéries auront coûté plus de1,8 milliard d’euros en 2014 aux assureurs !

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    Marquée par une série d’intempéries, l’année 2014 est particulièrement coûteuse pour les assureurs français. Elles ont provoqué des dégâts matériels estimés à plus de 1,8 milliard d’euros par les assureurs sur les onze premiers mois de l’année, a indiqué jeudi l’Association française de l’assurance (AFA).

    Sur 11 mois, la facture 2014 est déjà supérieure à celle de l’exercice 2013. Les assureurs redoutent une augmentation du coût annuel moyen des aléas naturels si aucune mesure de prévention n’est prise.

    Les intempéries de 2014 ont coûté 1,8 milliard d’euros

    Dernier épisode en date, les inondations qui ont frappé le sud-est de la France fin novembre, notamment les départements du Var, du Gard, de l’Hérault, l’Aude et des Pyrénées Orientales, ont coûté entre 180 et 220 millions d’euros pour 50.000 sinistres, précise l’AFA qui regroupe les deux principales fédérations d’assurances (FFSA et Gema).

    Dans un communiqué séparé, la Caisse centrale de réassurance (CCR) a évalué à un montant compris entre 150 et 300 millions d’euros le coût des intempéries qui ont touché le Var et le Languedoc fin novembre. Cette évaluation correspond à la charge de sinistre des assureurs dans le cadre du régime des catastrophes naturelles. Les dégâts causés par l’eau rentrent dans la couverture liée au régime des catastrophes naturelles. Pour être activé, ce régime nécessite la publication d’un arrêté ministériel de catastrophe naturelle définissant la zone concernée.

    Les assureurs indemnisent alors les sinistres et bénéficient eux-mêmes d’une couverture assurée par la CCR, établissement détenu par l’Etat qui bénéficie d’une garantie publique. Dans le détail, pour l’événement du Var, le montant des dégâts est estimé entre 80 et 170 millions d’euros par la CCR et pour l’événement du Languedoc, entre 70 et 130 millions d’euros.

    « Cette première estimation contient des éléments d’incertitude, en particulier sur le nombre de communes qui seront effectivement reconnues en état de catastrophe naturelle ainsi que sur les risques d’entreprises et leurs pertes d’exploitation », précise la CCR. Les assureurs de l’AFA soulignent pour leur part que sur vingt ans, entre 1988 et 2007, le coût moyen des événements naturels qu’ils ont indemnisés était de 34 milliards d’euros, soit environ 1,5 milliard d’euros par an.

    « Ce coût moyen pourrait être amené à progresser fortement si aucune mesure de prévention n’était prise », préviennent-ils. « Les événements climatiques en 2014 ont été particulièrement éprouvants pour de nombreux assurés, certains d’entre eux ayant été touchés à plusieurs reprises. (…) Face aux catastrophes naturelles, la prévention reste la meilleure des réponses », déclarent Bernard Spitz, président de la FFSA et Pascal Demurger, président du Gema.

    Lire aussi : Assurances 2015 : Auto, habitation, santé les tarifs vont encore augmenter !

    Ce poids très lourd des événements climatiques – avec en particulier une multiplication de « petits » événements qui coûtent cher mis bout à bout – va évidemment se retrouver dans les tarifs 2015 de l’assurance habitation . Ceux-ci sont, à nouveau, orientés à la hausse avec des majorations allant jusqu’à 5 %, selon les premières communications des assureurs.


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  • Actualité > Monde > Tempête de neige dans le nord-est des États-Unis: au moins huit morts

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    Tempête de neige dans le nord-est

    des États-Unis

    : au moins huit morts

    <time>Publié le 19-11-2014 à 19h13Mis à jour le 20-11-2014 à 05h01</time>
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    Une image satellite de la région des Grands lacs le 18 novembre 2014
(c) Afp Une image satellite de la région des Grands lacs le 18 novembre 2014 (c) Afp

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    New York (AFP) - Une violente tempête de neige a fait au moins huit morts dans le nord-est des Etats-Unis, dont six dans la région de Buffalo, créant le chaos sur les routes avec des voitures et autobus bloqués par la neige et des milliers d'Américains privés d'électricité.

    Le gouverneur de l'Etat de New York Andrew Cuomo a décrété l'état d'urgence dans une dizaine de comtés du nord-ouest de son Etat, fait appel à la garde nationale, et mis en garde mercredi la population. "Si vous êtes dans un secteur affecté par la tempête, ne prenez pas la route. Il va y avoir encore plus de neige", a-t-il déclaré.

    La tempête de neige s'est largement concentrée dans certains secteurs de la ville de Buffalo, en bordure du lac Erié, d'autres étant quasi épargnés par cette tempête atypique et historique, provoquée par la proximité du lac.

    Plus de 1,50 m de neige sont tombés en 24 heures en certains endroits, et la neige devait reprendre mercredi. Selon les autorités locales, les secteurs les plus affectés pourraient en trois jours enregistrer près de 1,80 m de neige, autant que ce qu'il tombe habituellement en un an. Certains habitants ont raconté être incapables de sortir de chez eux, publiant sur Twitter des photos impressionnantes.

    - Bloqués pendant 30 heures -

    "Toujours bloqués. Nous n'avons quasiment pas bougé depuis 30 heures", a aussi tweetté mercredi Interpol, un groupe d'Indie Rock de New York, en publiant une photo de chasse-neige enfouis sous la neige. Le groupe a dû annuler mardi soir un concert à Toronto.

    Un autobus transportant l'équipe féminine de basket de Niagara University, qui rentrait d'un match, est lui aussi resté bloqué de longues heures sur l'autoroute avant de pouvoir être secouru.

    Quelque 150 voitures ont été abandonnées sur la seule autoroute I90 et des dizaines de vols ont été annulés mercredi à l'aéroport de Buffalo-Niagara, selon le site spécialisé Flightaware.com.

    Toutes les pistes sont dégagées, mais les gens ne peuvent pas arriver jusqu'à l'aéroport, a expliqué à l'AFP le porte-parole du comté d'Erié.

    Certaines routes ont été interdites à la circulation et la police locale a imploré la population de rester chez elle, pour permettre le travail des équipes de secours.

    "Vous ne devez pas être sur les routes, sauf si vous faites partie des secours", a insisté le responsable du comté d'Erié, Mark Poloncarz, annonçant mercredi dans une conférence de presse un sixième décès dû à la tempête de neige.

    Quatre personnes sont apparemment mortes de crises cardiaques en déneigeant, une cinquième a été écrasée alors qu'elle était allée aider à dégager un véhicule, et un homme de 46 ans a été retrouvé sans vie dans sa voiture complètement recouverte de neige.

    Les deux autres décès ont été signalés dans le New Hampshire et le Michigan.

    De nombreuses écoles et commerces sont restés fermés mercredi, et les personnels non essentiels des administrations locales ont été priés de rester chez eux, dans les comtés où l'état d'urgence a été décrété.

    Mercredi, le gouverneur Cuomo a aussi précisé que 9.537 résidents de l'Etat de New York étaient privés d'électricité.

    La tempête est survenue alors que les Etats-Unis grelottent sous des températures inhabituellement froides pour un mois de novembre. Mardi, le thermomètre est ainsi descendu en-dessous de zéro dans les 50 Etats américains, y compris Hawaï, du jamais vu depuis 1976 selon certains experts.

    Et les températures devraient rester en-dessous des normes saisonnières dans la plupart des Etats jusqu'au week-end.


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