• Air Cocaïne : Bruno Odos maintenu en détention après son interrogatoire

    Air Cocaïne : Bruno Odos maintenu

    en détention après son interrogatoire

    <figure class="mainImage"> Bruno Odos. Photo Le DL/Christophe AGOSTINIS <figcaption> Bruno Odos. Photo Le DL/Christophe AGOSTINIS </figcaption> </figure>

    Bruno Odos, l’un des deux pilotes impliqué dans l’affaire Air Cocaïne, était arrivé mardi matin à Marseille pour y être entendu par le juge d’instruction en charge de cette affaire en France

    Le pilote Bruno Odos, interrogé pour la première fois depuis sa fuite de République dominicaine sur son implication dans l’affaire Air Cocaïne, va dormir mardi soir à la prison des Baumettes, au terme de sa comparution devant des juges d’instruction marseillais.
    Mercredi, le deuxième pilote soupçonné d’être impliqué dans cet vaste trafic de drogue transatlantique, Pascal Fauret, doit être à son tour interrogé.
    Une audition qui s’annonce «rock’n’roll», selon l’avocat des pilotes, Me Jean Reinhart, car M. Fauret sera quasi-certain de terminer à son tour la journée derrière les barreaux, une issue à laquelle les pilotes ne s’attendaient pas en fuyant la République Dominicaine, selon lui.
    «Il faut faire plaisir à Saint-Domingue, à une logique d’enquête qui nous dépasse», a déploré Me Jean Reinhart, à sa sortie du tribunal vers 22H30. Il va contester en appel cette décision de placement en détention provisoire.
    Selon lui, le juge des libertés et de la détention a invoqué «l’ordre public» et les «nécessités de l’enquête» pour maintenir Bruno Odos en détention, a précisé l’avocat.
    «La justice a l’air de les considérer comme des brigands» alors qu’il s’agit simplement «de pilotes qui n’ont pas fait gaffe» et ont chargé des valises sans connaître leur contenu, a-t-il affirmé.

    Bruno Odos était arrivé peu avant 9 heures au palais de justice, à l’arrière d’une voiture de gendarmerie, dissimulant son visage derrière une veste.

    Les deux pilotes avaient été arrêtés lundi à l’aube chez eux, dans le Rhône et dans l’Isère. Ils s’étaient enfuis il y a dix jours de République Dominicaine où ils avaient été condamnés en août 2015 à 20 ans de prison, et laissés libre en attendant leur appel.


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