• « Air Cocaïne » : les deux pilotes placés en détention provisoire


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    « Air Cocaïne » : les deux pilotes placés en détention provisoire

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-11-02T14:56:17+01:00" itemprop="datePublished">02.11.2015 à 14h56</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-11-02T15:09:28+01:00" itemprop="dateModified">02.11.2015 à 15h09   lien </time>

     
    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">Pascal Fauret et Bruno Odos en République dominicaine le 3 février 2014. </figure>

    Neuf jours après leur rocambolesque évasion de Saint-Domingue où ils avaient été lourdement condamnés pour trafic de drogue, les pilotes Pascal Fauret et Bruno Odos ont été écroués, lundi 2 novembre, après avoir été entendus par un juge des libertés et de la détention (JLD) à Lyon et Grenoble dans le cadre d’un mandat d’amener délivré par une juge d’instruction marseillaise. Les deux pilotes vont être transférés à Marseille à une date ultérieure.

    Un mandat d’arrêt international a également été lancé contre les deux pilotes par la République de Saint-Domingue. Après l’évasion, Paris a toutefois écarté l’hypothèse d’un renvoi en République dominicaine.

    Les gendarmes s’étaient présentés tôt, lundi, aux domiciles de Pascal Fauret, 55 ans, dans la banlieue de Lyon, et de Bruno Odos, 56 ans, en Isère, munis du mandat d’amener de la juge Christine Saunier-Ruellan, qui enquête, depuis février 2013 sur le volet français de ce vaste trafic de drogue transatlantique, surnommé « Air Cocaïne ».

    « C’est pour faire du spectacle »

    « Le mandat d’amener était inutile, c’est pour faire du spectacle » , a jugé l’avocat de Pascal Fauret, Jean Reinhart, rappelant que son client, et l’autre pilote, Bruno Odos, avaient « dit à la juge et ensuite publiquement qu’ils étaient disposés à se rendre à une convocation » de la justice. « Je suis révolté, je suis atterré », a réagi Eric Dupond-Moretti, avocat de Bruno Odos. « On avait demandé qu’on nous convoque mais il a fallu que les mauvaises habitudes l’emportent. »

    Selon l’épouse d’un des pilotes, Sabine Fauret, les pilotes, accompagnés de gendarmes devaient d’abord s’arrêter à la gendarmerie du 2e arrondissement de Lyon avant de partir à Marseille. « On était à la disposition de la juge d’instruction. Nous l’avions prévenue dès qu’ils ont mis un pied en France. Franchement je ne pensais pas qu’on allait avoir la police à la maison » , a déclaré Mme Fauret, « scandalisée ».

    Une évasion rocambolesque

    Pascal Fauret et Bruno Odos ont quitté la République dominicaine autour du week-end des 17 et 18 octobre et sont arrivés en France près d’une semaine plus tard, après avoir voyagé dans plusieurs embarcations puis en avion via un vol commercial, avec des passeports à leur nom.

    L’affaire Air Cocaïne concerne quatre Français se trouvant à bord d’un Falcon 50 chargé avec 680 kilogrammes de cocaïne en République dominicaine en 2013. Deux pilotes, Pascal Fauret et Bruno Odos, un passager , Nicolas Pisapia, et l’apporteur d’affaires Alain Castany. Avaient été condamnés le 14 août à vingt ans de prison pour trafic de drogue puis remis en liberté dans l’attente de l’examen de leur procès en appel. Ils avaient interdiction de quitter la République dominicaine. Alain Castany et Nicolas Pisapia sont toujours en territoire dominicain et s’inquiètent de représailles de la justice après l’évasion de Pascal Fauret et Bruno Odos.

    Lire aussi : Le point sur l’affaire « Air Cocaïne » en cinq questions

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