• Après un faux départ, le Festival d'Avignon démarre

    Après un faux départ, le Festival d'Avignon démarre

     

    Publié le 05.07.2014, 17h54 | Mise à jour : 19h26     lien 


     
    Avignon, vendredi soir. En lieu et place d'un des spectacles d'ouverture du festival, les badauds ont assisté à une projection militante sur l'immense façade du palais papal, en soutien aux artistes et techniciens. 

    Avignon, vendredi soir. En lieu et place d'un des spectacles d'ouverture du festival, les badauds ont assisté à une projection militante sur l'immense façade du palais papal, en soutien aux artistes et techniciens.  | (AFP/BORIS HORVAT.)

     
    Après un levé de rideau raté vendredi soir, le Festival d'Avignon tente de repartir du bon pied. Comédiens, mimes et musiciens, ont envahi samedi les rues de la ville pour le lancement du «Off» qui rassemble 1 083 troupes de théâtre.<btn_noimpr> </btn_noimpr>Concernant le programme officiel, le «In», quatre pièces sont programmées ce samedi soir. 

    Parmi elles, le «Prince de Hombourg» doit se jouer à 20 heures dans la Cour d'honneur du palais des Papes. Cette pièce de Kleist montée en 1951 par le fondateur du festival d'Avignon Jean Vilar avec Gérard Philipe, a été annulée vendredi soir - avec une autre pièce - pour cause de grève en soutien au mouvement des artistes et techniciens intermittents du spectacle. 

    «Le combat des intermittents doit rester dans un cadre légal»

    Selon Olivier Py, le directeur du festival, ces annulations se chiffrent à quelque 29 000 euros, rien qu'en billetterie. S'il s'est déclaré respectueux du droit de grève, il a rappelé vendredi que «le combat des intermittents doit rester dans un cadre légal».  

    De son côté, le personnel du festival a fait savoir vendredi qu'aucune autre grève n'était prévue à ce stade. Toutefois, sur le terrain, des éléments radicaux de la Coordination des intermittents et précaires (CIP) espèrent encore convaincre les équipes des spectacles de se mettre en grève. La Coordination a appelé à une grève le 7 juillet, et le syndicat CGT Spectacle le 12. 

    Les grévistes s'opposent à la nouvelle convention d'assurance chômage qui durcit leurs conditions d'indemnisation. Vendredi, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a dit comprendre leur inquiétude.

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    Le festival de théâtre de rue de Bar-le-Duc également perturbé

    Depuis son ouverture vendredi, le festival «Renaissances» de Bar-le-Duc (Meuse), qui programme théâtre de rue, danse, cirque et arts visuels, a été fortement perturbé par le conflit des intermittents.

    Samedi, sur 36 spectacles programmés initialement, 28 spectacles étaient annoncés. Dans l'après-midi, selon le site du quotidien régional l'Est républicain, des intermittents en colère ont manifesté devant le local du Parti socialiste de la ville dont ils ont repeint la vitrine en rouge. Un acte de «fermement» condamné par la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti. 

    Vendredi, seuls trois spectacles sur les 15 prévus ont pu être joués. «Ceux qui ont joué étaient des compagnies étrangères, venues avec leurs propres techniciens», a précisé Christelle Meriguet, coordinatrice et administratrice de ce festival organisé par la municipalité. Avant le déclenchement de la grève, les organisateurs de cette 17e édition tablaient sur 40 000 spectateurs.

     

     

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    LeParisien.fr 


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