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Attentats à Paris: Un djihadiste Français a enregistré la revendication de l'Etat islamique
<article><header>EN DIRECT
Attentats à Paris: Un djihadiste Français
a enregistré la revendication
de l'Etat islamique
Le texte de revendication des attentats du 13 novembre, au nom du groupe Etat islamique, a été lu dans un enregistrement diffusé sur internet par le djihadiste français Fabien Clain, 35 ans, proche de Mohamed Merah.
</header>Samy Amimour, Bilal Hadfi, Abdelhamid Abaaoud et Salah Abdeslam (c) AFP<aside></aside><aside id="js-article-inside-art"><section></section></aside></article><article>
<aside id="js-article-inside-art"><section>À lire aussi
< >EN DIRECT Attentats à Paris: François Hollande veut réviser la ConstitutionLa France en guerre contre l'Etat islamiqueAu Congrès de Versailles, l'unité nationale derrière Hollande dans la salle, la division dehorsL'aviation française a de nouveau bombardé le fief du groupe Etat islamique (EI) à Raqqa, dans le nord de la Syrie, dans la nuit de lundi à mardi 17 novembre, détruisant un centre de commandement et un centre d'entraînement, a annoncé le ministère français de la Défense.
La journée de lundi a été marquée parles annonces fortes de François Hollande faites au Parlement réunis en Congrès, en réaction aux attentats sanglants de Paris qui ont fait 129 morts vendredi. Celles-ci portent sur la révision de la Constitution, la prolongation de l'état d'urgence, des moyens accrus des forces de l'ordre, de la justice et de la défense.
Lundi, l'enquête s'est aussi accélérée , notamment du côté des ramifications belges. Deux suspects ont été inculpés à Bruxelles pour "attentat terroriste" mais une vaste opération policière dans le quartier populaire bruxellois de Molenbeek n'a pas permis d'appréhender un suspect-clé des attaques, Salah Abdeslam, toujours traqué.
Si vous voulez revivre les événements de lundi 16 novembre, cliquez ici.
<aside><header>En bref</header>< >L'aviation française a de nouveau bombardé le fief du groupe Etat islamique (EI) à Raqqa dans la nuit de lundi à mardi.François Hollande rencontrera "la semaine prochaine" Barack Obama à Washington et Vladimir Poutine à Moscou, dans le but de parvenir à une coalition unique face à Daech.Une voiture, louée par Salah Abdeslam et qui pourrait avoir servi à la préparation des attentats de vendredi soir, a été retrouvée mardi matin à Paris.Le chef de l'État propose de réviser la Constitution, de prolonger l'état d'urgence et de donner des moyens accrus aux forces de l'ordre, à la justice et la défense.Les deux chefs d'Etat veulent une "coordination plus étroite" entre services secrets sur la Syrie indique le Kremlin.
15h40. 117 personnes décédées ont été identifiées
Cent dix-sept personnes, parmi les 129 décédées lors des attentats du 13 novembre à Paris, ont été identifiées, a annoncé la Garde des Sceaux Christiane Taubira mardi à l'Assemblée nationale.
15h30. Poutine ordonne à sa Marine de "coopérer avec les alliées" français
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné mardi à ses navires de guerre déployés en mer Méditerranée d'entrer en "contact direct" avec le porte-avions Charles-de-Gaulle et de "coopérer avec les alliés" français.
"Un détachement naval français mené par un porte-avions arrivera bientôt dans votre secteur. Il faut établir un contact direct avec les Français et travailler avec eux comme avec des alliés", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une réunion de l'état-major de l'armée russe consacré aux opérations militaires en Syrie.
par ailleurs, des bombardiers stratégiques russes ont pour la première fois bombardé des positions de l'organisation État islamique (EI) en Syrie, où Moscou mène depuis le 30 septembre une campagne de frappes aériennes, a annoncé mardi le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou.
14h30. Le djihadiste français Fabien Clain a revendiqué les attentats au nom de l'EI
Le texte de revendication des attentats du 13 novembre, au nom du groupe Etat islamique, a été lu dans un enregistrement diffusé sur internet par le djihadiste français Fabien Clain, ont indiqué mardi à l'AFP des sources proches de l'enquête.
Fabien Clain, 35 ans, proche de Mohamed Merah, est un vétéran toulousain des filières islamistes radicales françaises, condamné en juillet 2009 à cinq ans de prison, au terme desquelles il est parti en Syrie.
13h. La voiture retrouvée à Paris était louée par Salah Abdeslam
Une voiture, louée par Salah Abdeslam et qui pourrait avoir servi à la préparation des attentats de vendredi soir, a été retrouvée mardi matin à Paris, a appris l'AFP de sources policières.
"Une Clio noire, retrouvée place Albert-Kahn dans le 18e arrondissement de Paris, pourrait avoir servi à la préparation des attentats", ont expliqué des sources policières. "Cette voiture a été aperçue sur l'autoroute A1, dans le cadre de ce qui pourrait être des liaisons préparatoires entre Paris et la Belgique", a précisé l'une d'entre elles.
12h45 : "Pas question" d'annuler l'Euro 2016
Le ministre des Sports, Patrick Kanner, a exclu mardi de renoncer à organiser l'Euro-2016 de football en France lors d'une visite au Stade de France, cible vendredi soir de trois attentats à la bombe qui ont fait un mort et plusieurs blessés. "En aucun cas le sport ne peut être arrêté par le terrorisme", a déclaré à la presse le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, en marge d'une visite dans cette enceinte sportive de Saint-Denis, au nord de Paris.
12h40 : le Medef veut éviter que les mesures de sécurité n'asphyxient l'économie
Le président du Medef Pierre Gattaz s'est inquiété mardi des conséquences des attentats de Paris sur l'économie française, notamment dans le commerce et le tourisme, et appelé à bien doser les mesures de sécurité pour ne pas asphyxier ces secteurs à l'approche des fêtes de Noël. "Il faut faire attention" de ne pas mettre "à plat l'économie de notre pays qui est en convalescence, qui est en très faible croissance", a déclaré M. Gattaz lors de sa conférence de presse mensuelle. "Nous étions en montée lente sur le plan de la croissance, tout ça est très fragile, il ne faudrait pas que ces attentats conduisent à trop de difficultés sur le plan économique et sur nos entreprises", a-t-il ajouté.
12h20 : Bruxelles compréhensif avec la France sur le déficit
La Commission européenne s'est montrée mardi compréhensive face à la situation de la France qui, touchée vendredi de plein fouet par des attentats meurtriers, prévoit de ne plus tenir ses engagements budgétaires face à l'augmentation des dépenses de sécurité. "Les règles du pacte de stabilité n'empêchent pas les Etats de définir leurs priorités. Nous comprenons ce qu'est la priorité à la sécurité", a affirmé mardi Pierre Moscovici, le commissaire européen aux Affaires économiques lors d'une conférence de presse, où il a rappelé que les règles budgétaires ne sont "ni rigides, ni stupides".
12h15 : l'examen du projet de loi Santé à nouveau repoussé
L'examen en nouvelle lecture du projet de loi sur la Santé à l'Assemblée a été repoussé à jeudi par "respect" pour les professionnels de santé, après une demande de report du groupe Les Républicains, a-t-on appris mardi de sources parlementaires. Le nouveau passage du texte porté par la ministre Marisol Touraine avait déjà été repoussé de lundi à mardi, en raison de la réunion en urgence du Parlement en Congrès à Versailles lundi. Son examen devait se terminer vendredi, ce qui paraît désormais compromis.
12h : Les musulmans appelés à se rassembler vendredi
La grande mosquée de Paris (GMP) a appelé mardi "tous les citoyens de confession musulmane et leurs amis" à venir exprimer vendredi à 14H00 "leur profond attachement à Paris, à sa diversité et aux valeurs de la République" devant ce lieu de culte symbole de l'islam en France. "Non au terrorisme et à l'amalgame", écrit la GMP dans un communiqué, soulignant qu'après les attentats de Paris qui ont fait au moins 132 morts le 13 novembre, "la mobilisation et le rassemblement de tous les citoyens sont une nécessité et la meilleure réponse à ceux qui veulent instiller le venin de la discorde et de la suspicion au sein de la communauté nationale".
11h45 : la sécurité à son "niveau humain maximum" dans les transports
La sécurité dans les transports en commun franciliens "est au niveau humain à son niveau maximum", avec environ un millier d'agents de sécurité et de forces de l'ordre en permanence sur le terrain, a déclaré mardi Jean-Paul Huchon, président (PS) du Stif. L'élu a également rappelé que le Stif, autorité organisatrice des transports, n'avait pas la responsabilité directe de la sécurité, qui incombe à l'Etat."Dès samedi", quelques heures après les attentats à Paris et Saint-Denis qui ont fait 129 morts et 352 blessés vendredi soir, "la préfecture de police a mis en oeuvre un doublement des effectifs en tenue, passant de 300 à 600 agents", a souligné M. Huchon, qui a fait le point lundi avec le préfet de police de Paris, Michel Cadot. De plus, "1.000 militaires mobilisés viennent s'ajouter aux 3.000 déjà présents, notamment sur les pôles multimodaux à Paris ou dans la proche banlieue", a-t-il ajouté.
A ces agents de la force publique s'additionnent les effectifs des services de la police ferroviaire de la SNCF, la Suge (1.200 personnes), et de sécurité de la RATP, le GPSR (1.000 personnes). Dans le cadre des tous nouveaux contrats pluriannuels entre le Stif et ces deux opérateurs, un renforcement de la présence humaine avait été acté et "nous leur avons demandé une accélération des recrutements", a dit M. Huchon. "En tout, nous devrions monter en effectifs et avoir plus de 1.000 effectifs à un instant t, sur le terrain", a résumé Pierre Serne, vice-président (EELV) du Stif.
11h30 : une voiture suspecte retrouvée dans le 18e à Paris :
Une voiture, qui pourrait avoir servi à la préparation des attentats de vendredi soir, a été retrouvée mardi matin à Paris, a appris l'AFP de sources policières. "Une Clio noire, retrouvée place Albert-Kahn dans le 18e arrondissement de Paris, pourrait avoir servi à la préparation des attentats", ont expliqué des sources policières. "Cette voiture a été aperçue sur l'autoroute A1, dans le cadre de ce qui pourrait être des liaisons préparatoires entre Paris et la Belgique", a précisé l'une d'entre elles.
"Toutefois, seule l'analyse de la voiture par la police scientifique pourra déterminer son implication", a nuancé une autre source policière. Le véhicule, garé en partie sur un passage piéton dans un virage, est immatriculé en Belgique, a constaté une journaliste de l'AFP. Les opérations de vérification de déminage, visant à déterminer si le véhicule était piégé, se sont terminées en milieu de matinée. La police scientifique a travaillé sur le véhicule qui a été enlevé à 11 heures. Le périmètre de sécurité mis en place aux abords de la place qui avait valu à un bistrot d'être évacué, a été levé. "Les policiers étaient là depuis 8H30", selon une voisine.
11h20. Sarkozy ne s'oppose pas à la révision constitutionnelle voulue par Hollande
Le président du parti Les Républicains n'est "pas opposé" par principe à la révision constitutionnelle voulue par François Hollande mais attend de voir son "contenu", ont déclaré mardi à l'AFP plusieurs sources LR.
L'ancien chef de l'Etat "se veut prudent" et "attend de voir le contenu de la réforme" annoncée par le président Hollande lundi au Congrès de Versailles, a-t-on indiqué. M. Sarkozy "fera éventuellement des propositions pour élargir le champ de cette réforme", a-t-on ajouté.
11h15. John Kerry est à l'Elysée
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry est arrivé lundi soir à Paris pour témoigner de la "relation forte" liant les États Unis et la France et exprimer la "détermination" des deux alliés à lutter contre le terrorisme, a annoncé le département d'Etat.
11h10. Hollande a eu Rohani au téléphone
François Hollande et son homologue iranien Hassan Rohani ont "marqué l'importance" des négociations entre grandes puissances qui se sont réunies à Vienne pour régler le conflit syrien, lors d'un entretien téléphonique mardi, a indiqué la présidence française.
Les deux dirigeants ont également convenu de "trouver une date rapide pour une visite" de Hassan Rohani en France visant à renforcer la coopération bilatérale, a ajouté l'Elysée. Le président iranien a reporté sa visite en Italie et en France prévue à partir de samedi dernier après les attentats de Paris.
11h. L'UE apporte son soutien à la France
L'Union européenne et ses Etats membres apportent leur soutien "unanimement" à la demande d'assistance de la France, indique Federica Mogherini, chef de la diplomatie européenne.
10h20. Royal favorable aux portiques dans les gares
La ministre de tutelle des Transports, Ségolène Royal, s'est dite favorable mardi à l'introduction de portiques de sécurité dans les gares pour contrôler l'accès aux trains, et pas uniquement réservés aux liaisons internationales. "J'ai demandé à la SNCF d'examiner cette action à mettre rapidement en place, qu'il y ait le même type de contrôles que pour l'accès aux avions", avec par exemple des portiques de sécurité, a-t-elle déclaré sur iTELE, ajoutant que "cela se fait pour les trains internationaux et je pense que cela doit se faire aussi pour les trains en France".
10h15. Valls n'exclut pas une "discussion" sur le port d'armes des policiers hors heures de service
Manuel Valls n'a pas exclu mardi une "discussion" sur le port d'armes par les policiers en dehors de leurs heures de service, tout en soulignant que cela n'aurait pas changé le déroulement des attentats vendredi soir à Paris.
10h10. La France a demandé l'assistance militaire des autres Etats de l'UE
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a demandé mardi aux pays de l'UE "une participation militaire accrue" sur certains théâtres d'opérations extérieurs et demandé leur "appui" à la France dans la lutte contre le groupe EI en Irak et en Syrie.
09h30. Poutine annonce une intensification des frappes russes en Syrie
L'aviation russe va "intensifier" ses frappes en Syrie après l'attentat contre un avion russe qui a fait 224 morts le 31 octobre, a annoncé mardi le président russe Vladimir Poutine. "L'action militaire de notre aviation en Syrie doit être non seulement poursuivie, mais aussi intensifiée pour que les criminels se rendent compte que le châtiment est inévitable", a déclaré le président russe lors d'une réunion avec des responsables sécuritaires russes qui s'est tenue dans la nuit de lundi à mardi.
09h15. Hollande va rencontrer Obama et Poutine
François Hollande rencontra "la semaine prochaine" Barack Obama à Washington et Vladimir Poutine à Moscou, dans le but de parvenir à une coalition unique contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie, a indiqué mardi Manuel Valls.
08h45. Alain Juppé critique la politique de Nicolas Sarkozy
La droite a "sans doute eu tort de supprimer une dizaine de milliers" de postes dans les forces de sécurité avant 2012, a déclaré mardi l'ancien Premier ministre Alain Juppé, qui salue les créations de postes annoncées par François Hollande.
08h30. Les engagements budgétaires de la France seront "dépassés" selon Manuel Valls
Manuel Valls a confirmé lundi que les engagements budgétaires de la France seraient "forcément dépassés", ce que l'Union européenne doit "comprendre", promettant des moyens inédits pour les services de police, de gendarmerie et de renseignement.
Par ailleurs, le Premier ministre a précisé que l'exécutif souhaite que l'inscription de l'état d'urgence dans la Constitution, annoncé par François Hollande à la suite des attentats de Paris, passe par le Congrès, et donc pas par l'autre option d'un référendum.
06h. La France bombarde de nouveau le fief de Daech
L'aviation française a de nouveau bombardé le fief du groupe Etat islamique (EI) à Raqqa, dans le nord de la Syrie, dans la nuit de lundi à mardi, détruisant un centre de commandement et un centre d'entraînement, a annoncé le ministère français de la Défense. "L'armée française a conduit pour la seconde fois en l'espace de 24 heures un raid aérien contre Daech (acronyme de l'EI en arabe) à Raqa en Syrie", a indiqué le ministère dans un communiqué.
Le raid, effectué à 01H30, était "constitué de dix avions de chasse - Rafale et Mirage 2000 - qui ont été engagés à partir des Emirats arabes unis et de la Jordanie" et ont largué 16 bombes, une mission d'un format comparable à celle de dimanche soir.
05h30. Voici les propositions de François Hollande faites devant le Parlement
- Prolonger l'état d'urgence: Entré en vigueur samedi à minuit, l’état d’urgence ne peut être prolongé au-delà de douze jours que par la loi. François Hollande a confirmé, lundi, la volonté du gouvernement de présenter un projet de loi mercredi en conseil des ministres afin de prolonger le dispositif "pour trois mois".
- Créer un "régime permettant de gérer l'état de crise": Au-delà de l’état d’urgence, François Hollande veut également procéder à une modification de la Constitution. Le président de la République estime que l’article 36, qui organise l’état de siège et l’article 16, déclaré en cas de péril imminent, d’insurrection armée ou d’attaque étrangère, "ne sont plus adaptés à la situation que nous rencontrons".
- Bombarder davantage l'EI en Syrie: "La France intensifiera ses frappes contre Daech", a affirmé le président, précisant que le porte-avions Charles-de-Gaulle "se rendra en Méditerranée orientale, ce qui triplera nos capacités d’action".
- Faire appel à l'ONU et l'OTAN: Le chef de l'Etat a annoncé avoir "demandé au Conseil de sécurité de l’ONU de se réunir dans les meilleurs délais pour adopter une résolution marquant la volonté commune de lutter contre le terrorisme".
- Créer des postes pour les forces de sécurité et la justice: le président a exprimé sa volonté de "renforcer substantiellement les moyens dont disposent la justice et les forces de sécurité", assumant par avance un "surcroît de dépenses". "Le pacte de sécurité l’emporte sur le pacte de stabilité" budgétaire européen, a-t-il prévenu. Le président veut "porter le total des créations d’emplois de sécurité à 10 000 sur le quinquennat".
- Favoriser la déchéance de nationalité: François Hollande veut aussi pouvoir déchoir de leur nationalité des personnes condamnées pour terrorisme, y compris quand ces dernières sont nées françaises, sous réserve qu’elles aient une autre nationalité.
- Créer un "visa de retour" pour les Français de retour de Syrie: L’Elysée prévoit la création d’un "visa de retour" pour les Français ou résidents en France qui seraient "impliqués dans des activités terroristes à l’étranger", selon une source gouvernementale. L’exécutif chiffre à 966 le nombre de Français qui sont allés en Syrie et en Irak : "588 d’entre eux y sont toujours et 247 ont quitté" les lieux.
05h. La traque du "huitième" djihadiste se poursuit
La traque d'un suspect-clé, possible huitième auteur des attentats de Paris et l'identification des deux derniers kamikazes se poursuit mardi, quatre jours après les pires attentats jamais commis en France.
04h. Cinq des sept kamikazes identifiés
L'enquête sur les tueries, qui ont fait vendredi 129 morts et 352 blessés près du Stade de France, dans la salle du Bataclan et dans plusieurs bars et restaurants de la capitale, a permis l'identification de cinq des sept kamikazes. Il s'agit de quatre Français: Samy Amimour (28 ans), Omar Ismaïl Mostefaï (29 ans), Bilal Hadfi (20 ans) et Brahim Abdeslam (31 ans).
Le cinquième djihadiste était muni d'un passeport syrien dont l'authenticité "reste à vérifier", au nom d'Ahmad Al Mohammad, 25 ans, un migrant dont les empreintes concordent avec "celles relevées lors d'un contrôle en Grèce en octobre", selon la justice française.
03h. Fillon salue une "démonstration d'unité nationale"
L'ancien Premier ministre François Fillon a salué lundi soir sur France 2 "la dignité" et "la démonstration d'unité nationale" au Congrès de Versailles, mais a déploré "le temps perdu" tant sur le plan diplomatique que sur les mesures de sécurité intérieure. François Fillon a aussi demandé la réouverture de l'ambassade française à Damas.
02h30. L'un des kamikazes tenait un coffee shop à Bruxelles
Un bar de Molenbeek qui, selon les médias belges, appartient au Français Brahim Abdeslam, l'un des kamikazes qui s'est fait exploser à Paris vendredi soir, était un "point de consommation de stupéfiant", selon l'arrêté de fermeture placardé sur sa porte.
02h. Les Français revenant de Syrie pourront être "assignés à résidence"
L'exécutif veut que les Français revenant de Syrie ou d'Irak puissent se voir imposer "des conditions de surveillance draconiennes à leur retour", comme une "assignation à résidence", a indiqué lundi soir une source gouvernementale. Le gouvernement veut que ces Français, potentiellement impliqués dans "des filières djihadistes syro-irakiennes", soient de toute façon soumis au préalable à un "visa de retour" pour revenir sur le sol national, a-t-on précisé en soulignant que "créer ce dispositif et ces obligations suppose en partie une révision de la Constitution".
01h. John Kerry est arrivé à Paris lundi soir
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry est arrivé lundi soir à Paris pour témoigner de la "relation forte" liant les États Unis et la France et exprimer la "détermination" des deux alliés à lutter contre le terrorisme, a annoncé le département d'Etat.
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