• Aung San Suu Kyi ne veut pas d'un procès contre l'ancienne junte birmane

     

     

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    Aung San Suu Kyi ne veut pas d'un procès contre l'ancienne junte birmane

    Le Monde.fr avec AFP  <time datetime="2012-02-23T12:00:17+01:00" itemprop="datePublished"></time><time datetime="2012-03-15T15:59:00+01:00" itemprop="dateModified"></time>

     
     
    <figure class="illustration_haut"> La figure historique de l'opposition birmane, candidate aux élections partielles d'avril, déclare au quotidien italien </figure>

    L'opposante Aung San Suu Kyi s'est déclarée opposée, dans une interview publiée jeudi 23 février, à une "justice vindicative", affirmant n'être pas favorable à ce que des responsables de l'ancienne junte militaire soient traduits en justice à l'avenir.

    Interrogée par le quotidien italien La Stampa, la figure historique de l'opposition birmane, qui est candidate aux élections partielles d'avril, a déclaré "n'être pas favorable à ce que des gens soient déférés devant les tribunaux". "Je ne veux pas d'une justice vindicative, mais je désire que la justice soit reconstruite. Avant tout, notre pays a besoin que l'Etat de droit soit rétabli", a-t-elle répondu à une question sur un éventuel procès contre les chefs de l'ancienne junte.

    Alors que l'Union européenne étudie la possibilité de lever ses sanctions contre le régime en raison de son actuelle ouverture démocratique, Mme Aung San Suu Kyi estime que cette détente éventuelle ne peut être envisagée qu'après les élections. "La décision de l'Union européenne concernant les sanctions est liée au déroulement des prochaines élections. C'est seulement après que l'on décidera ce qu'il convient d'en faire. Pour le moment, on discute de la façon de commencer à les éliminer, selon un processus calibré, et je suis d'accord avec cette démarche", a-t-elle dit.

    "Les sanctions ont été plutôt efficaces pour favoriser le changement auquel nous assistons ces jours-ci. Même très efficaces ! Je le dis pour une raison simple : le gouvernement tient beaucoup au fait qu'elles soient éliminées", a précisé le Prix Nobel de la Paix.

    La junte birmane a été dissoute au printemps 2011 et ses pouvoirs transférés à un nouveau président, l'ancien général Thein Sein. Le pays s'est ouvert à l'opposition démocratique et a promis aux Occidentaux de progresser sur le front de la démocratie et des droits des minorités pour obtenir la levée des sanctions.

    >> Lire l'éditorial du Monde du 16 janvier : "En Birmanie, la France a la bonne approche"

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    Le pouvoir birman va poursuivre un moine entré illégalement dans un monastère

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-02-19T09:48:07+01:00" itemprop="datePublished">19.02.2012 à 09h48</time>

     
     
    <figure class="illustration_haut"> Shin Gambira (bras tendu), le 19 janvier 2012, au monastère de Shwenyawar, à Rangoun. </figure>

    Le célèbre moine birman Shin Gambira , un des leaders de la "révolte safran" de 2007 qui avait été récemment amnistié, va être jugé pour être entré de force dans des monastères fermés par les autorités, rapporte, dimanche 19 février, le quotidien officiel News Light of Myanmar.

    Gambira "va être poursuivi pour occupation illégale" d'un monastère à Rangoun et pour être entré de force dans deux autres, des infractions pour lesquelles il avait été interpellé puis libéré, le 10 février, au terme d'une journée de détention. Les autorités "ont entrepris des démarches légales pour qu'il soit jugé", selon le journal.

    Gambira, condamné à 68 ans de prison pour sa participation à la "révolte safran", a fait partie des centaines de prisonniers politiques libérés en janvier. Les manifestations de 2007, au départ contre le coût de la vie, avaient attiré jusqu'à 100 000 personnes dans les rues de Rangoun, constituant le plus sérieux défi aux généraux depuis le soulèvement populaire de 1988. Le mouvement avait été écrasé par la junte alors au pouvoir, faisant au moins 31 morts.

    L'arrestation du moine est intervenue alors que le régime birman multiplie les gestes d'ouverture depuis plusieurs mois dans l'espoir d'obtenir de sortir de son isolement. Elle a provoqué la réaction immédiate de Washington, qui a exhorté le gouvernement à libérer le moine "immédiatement et sans conditions et à apporter des explications quant à ce qui a motivé son arrestation".

     

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    Les autorités birmanes arrêtent l'un des leaders de la "révolte de safran"

    Le Monde.fr avec AFP et AP | <time datetime="2012-02-10T08:47:56+01:00" itemprop="datePublished">10.02.2012 à 08h47</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-03-15T15:58:36+01:00" itemprop="dateModified">15.03.2012 à 15h58</time>

     

    Shin Gambira, un des leaders de la "révolte de safran" de 2007 en Birmanie, a été interpellé dans la nuit de jeudi à vendredi dans son monastère à Rangoun pour être interrogé. Il y a moins d'un mois, il avait été amnistié avec d'autres prisonniers politiques. Depuis sa libération, il était entré de force dans trois établissements religieux fermés par les autorités après 2007.

    Selon certaines sources, ces effractions du moine "n'étaient pas en accord avec les règles des moines", et certains responsables bouddhistes lui auraient demandé d'arrêter son action. Shin Gambira aurait aussi émis des doutes sur la réalité de l'ouverture en Birmanie. Le dissident avait été condamné à 68 ans de prison. Les manifestations de 2007, au départ contre le coût de la vie, avaient attiré jusqu'à 100 000 personnes dans les rues de Rangoun, constituant le plus sérieux défi aux généraux depuis le soulèvement populaire de 1988. Le mouvement avait été écrasé par la junte alors au pouvoir, faisant au moins 31 morts.

    La junte s'est depuis autodissoute et a transmis en mars 2011 ses pouvoirs à un gouvernement dit "civil", mais toujours contrôlé par d'anciens militaires. Cette nouvelle équipe a multiplié les réformes spectaculaires, libérant notamment quelque 500 prisonniers politiques depuis octobre.

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