• Bayrou pour "un accord d'unité nationale" entre "réformistes des deux rives"

    05 mai 2013 - 22H38  lien

     

    Bayrou pour "un accord d'unité nationale" entre "réformistes des deux rives"

    Le président du MoDem, François Bayrou, plaide pour un "accord d'unité nationale", limité dans le temps, entre "les réformistes républicains des deux rives" afin de redresser le pays.

    Le président du MoDem, François Bayrou, plaide pour un "accord d'unité nationale", limité dans le temps, entre "les réformistes républicains des deux rives" afin de redresser le pays.

    AFP - Le président du MoDem, François Bayrou, plaide pour un "accord d'unité nationale", limité dans le temps, entre "les réformistes républicains des deux rives" afin de redresser le pays.

    Dans un interview à la République des Pyrénées à paraître lundi, M. Bayrou estime qu'il y a "un certain nombre de réformes qui ne peuvent pas entrer dans la réalité sans un accord transpartisan".

    Il s'agirait, selon lui, de mettre en oeuvre "l'ensemble des réformes à faire pour que les emplois se créent et pour provoquer un choc de confiance qui rassurent ceux qui entreprennent, signent les contrats de travail".

    "La confiance", poursuit-il, "sera plus grande si les réformes sont soutenues au-delà des frontières des camps politiques". Il estime aussi que "réformer l'Etat pour qu'il soit plus efficace et moins cher ne peut s'imposer avec le soutien d'un seul camp". Même chose pour la réforme des retraites et la transparence de la vie politique. "Tous les grands courants politiques doivent y participer si l'on veut aboutir".

    Alors que plusieurs responsables politiques ont évoqué l'idée d'un gouvernement "d'union nationale", M. Bayrou juge "le mot union inadapté, parce qu'il laisse entendre qu'on pourrait associer dans un gouvernement Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon".

    En revanche, poursuit-il, "l'esprit d'unité nationale qui permet de s'accorder sur de grands choix, pour une période donnée, est crucial". "L'esprit d'unité conduit à ce que les grandes forces se mettent d'accord sur l'essentiel des réformes à faire pour que nous retrouvions notre place en Europe".

    Pour lui, "on peut accepter des accords pour un temps limité sans perdre son identité, de gauche, de droite ou du centre". Il évoque la possibilité de "se mettre d'accord sur une période de trois ans pendant laquelle on va soutenir des projets d'intérêt national comme les décisions à prendre pour aider l'emploi".

    "Sur tous ces thèmes de redressement, on peut trouver un accord entre les réformistes républicains des deux rives", affirme le leader centriste.

    A propos de l'idée d'une Ve République, il répond: "Si c'est un retour à la IVe République, je suis contre (...). Mais une vraie séparation des pouvoirs, un parlement qui représente vraiment les Français, cela, c'est vital, et cela s'imposera".

    "Quand on aura constaté le double échec des politiques menées depuis dix ans, qu'est-ce qui pourra tirer la France de l'ornière? Soit ce seront les extrêmes, porteurs de risques très graves comme la sortie de l'euro, et un mythique retour au Franc (...) et nous serions dans une terrible déstabilisation que les plus pauvres paieraient les premiers". "La seule solution", insiste-t-il, "c'est ce choc de confiance, cet accord entre réformistes qui permettra de franchir les obstacles infranchissables".


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