• Berlin reste prudent et maintient ses prévisions de croissance

    <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Berlin reste prudent et maintient

    ses prévisions de croissance

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-04-25T14:02:28+02:00" itemprop="datePublished">25.04.2012 à 14h02</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-04-25T14:59:53+02:00" itemprop="dateModified">25.04.2012 à 14h59</time>

     
     
    <figure class="illustration_haut">

    "L'économie allemande est en excellente position, mais nous avons délibérément choisi de faire des prévisions prudentes. Les risques internationaux restent élevés. La crise de la dette en zone euro n'est pas réglée", s'est justifié le ministre de l'économie Philipp Rösler.

    </figure>

    Le gouvernement allemand a, comme prévu, maintenu mercredi 25 avril ses prévisions de croissance pour 2012 et 2013, jugeant que la robustesse de l'économie nationale, résultat de "réformes courageuses", constituait "un signal important pour l'Europe".

    Berlin a confirmé des prévisions datant de janvier, à savoir une progression du produit intérieur brut de 0,7 % en 2012 et de 1,6 % en 2013, après une forte croissance de 3 % l'an dernier. Le Fonds monétaire international (FMI) ainsi que les principaux économistes allemands avaient au contraire choisi récemment de relever leurs estimations pour la première économie européenne.

    "PRÉVISIONS PRUDENTES"

    "L'économie allemande est en excellente position, mais nous avons délibérément choisi de faire des prévisions prudentes. Les risques internationaux restent élevés. La crise de la dette en zone euro n'est pas réglée", s'est justifié le ministre de l'économie, Philipp Rösler.

    "Les évolutions positives en Allemagne montrent que la consolidation budgétaire et de courageuses réformes structurelles du marché du travail payent. C'est un message important à nos partenaires en Europe", a ajouté M. Rösler. La leçon semble s'adresser aussi bien aux Pays-Bas, où le gouvernement vient d'imploser faute d'accord sur la rigueur budgétaire, qu'au futur président français. Le favori dans cette élection, le socialiste François Hollande, veut que la croissance occupe plus de place dans la stratégie de la zone euro.

    M. Rösler a par ailleurs assuré que la Banque centrale européenne avait le "soutien [du gouvernement allemand] pour revenir à un fonctionnement normal et se concentrer sur sa mission, qui est claire, à savoir la stabilité des prix". Cette déclaration intervient alors que la France, entre autres, fait campagne pour que le mandat de la BCE soit élargi afin de mentionner également un rôle de soutien de la conjoncture.

    UNE ÉMISSION OBLIGATAIRE PAS TOTALEMENT SOUSCRITE

    L'Allemagne a émis mercredi une nouvelle obligation à trente-deux ans, dont le taux est ressorti à 2,41 % - un niveau extrêmement bas qui explique l'intérêt limité qu'elle a suscité. L'agence financière mettait en vente 3 milliards d'euros de ce "bund" à échéance en juillet 2044, et n'a recueilli que 2,747 milliards d'euros, selon les chiffres publiés par la Bundesbank, qui réalise les opérations.

    Toutefois, lors de la précédente émission du Bund à trente ans le 25 janvier, la demande avait été beaucoup plus élevée avec un taux de sur-souscription de 2,6 (5 milliards d'euros demandés contre 2 milliards d'euros alloués). L'agence financière allemande a mis ce résultat sur le compte d'"un environnement de marché très volatil et marqué par des incertitudes", selon un communiqué, tout en se félicitant du taux très bas.

    </article>

    Tags Tags : , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :