• Bourse : une rumeur de dégradation de la France fait chuter le CAC 40

    Bourse : une rumeur de dégradation de la France fait chuter le CAC 40

    Publié le 19.04.2012, 14h52 | Mise à jour : 14h55

    ARCHIVES. A trois jours du premier tour de l'élection présidentielle, «la seule explication au repli est une rumeur de dégradation de la France», explique un vendeur d'actions parisien. 

    ARCHIVES. A trois jours du premier tour de l'élection présidentielle, «la seule explication au repli est une rumeur de dégradation de la France», explique un vendeur d'actions parisien.  | LP.

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    L'hypthèse d'une dégradation de la semble peu probable, mais la rumeur a suffi à faire passer la passait dans le rouge jeudi après-midi, à l'instar d'autres marchés européens. Arès un début de séance favorable, l'indice a brusquement décroché en début d'après-midi : à 14h26, le 40 perdait 0,20% à 3.
     
    233,92 points, dans un volume d'échanges de 2,014 milliards d'euros. Dans la foulée, les taux d'emprunt de la France bondissaient sur le marché obligataire à 3,050% (contre 3,005%), alors que jusqu'ici, ils étaient stables depuis l'ouverture.

    A trois jours du premier tour de l'élection présidentielle, «la seule explication au repli est une rumeur de dégradation de la France», explique un vendeur d'actions parisien sous couvert d'anonymat. Cette hypothèse était jugée infondée par le vendeur alors qu'aucune des trois grandes agence de notation n'a menacé récemment d'une dégradation imminente de la France.

    Paris a déjà perdu son triple A auprès de Standard and Poor's en janvier, rendant peu probable une nouvelle dégradation ce jour par l'agence qui a refusé de commenter la rumeur jeudi après-midi. Lundi, l'agence Moody's avait dit ne pas prévoir de changement imminent de la note de la France, notée "Aaa", assortie d'une perspective négative. L'agence de notation Fitch a répété jeudi qu'elle n'envisageait pas de modifier la note triple A de la France avant 2013, ce qu'elle avait dit en janvier.

    Du fait de la rumeur de dégradation, le marché parisien effaçait un début de séance lors duquel il avait pris plus de 1%, en ayant plutôt bien accueilli des emprunts de l'Espagne et de la France. Les valeurs bancaires faisaient les frais de ce retournement du marché, à l'image de BNP Paribas (-1,12%), Crédit Agricole (-1,15%) et Société Générale (-1,96%).

    LeParisien.fr


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