C'est quoi être féministe aujourd'hui?

Marialis

Simon de Beauvoir et son célèbre " On ne naît pas femme, on le devient" a marqué l'émancipation des femmes du XXème siècle,entrainées par d'autes pionnières : Simone Weil,Gisèle Halimi,Antoinette Fouque,Elisabeth Badinter...

Certains croient le combat achevé. NON, il a simplement changé de NATURE. En témoignent ces chiffres accablants :

-18,5% à l'Assemblée Nationle

- 21,8% au Sénat

- 27% d'écart salarial...

En témoigne la lutte des Marocaines pour plus de respect et d'amour,dans le très beau fim "Sources de Femmes" qui sort le 02 novembre.

Que reste t-il à faire?

Les femmes pensent sans doute que depuis les conquêtes de 1970 , l'égalité des sexes est acquise et qu'il n'ya plus rien à défendre...Or, les inégalités perdurent,enfouies, jusque dans l'éducation donnée aux jeunes garçons.Au sommet de l'entreprise, ils ont tendance à se coopter entre eux : les places sont chères et ils préfèrent choisir des collaborateurs aux profils et parcours indentiques.Les groupes humains ne sont pas ouverts par nature: il faut parfois forcer le changement.

Les féministes sont en collaboration avec les hommes et se battent pour la mixité. La génération des 30 ans a une vision pus paritairedes relation hommes-femmes.Il nous faut inventer un féminisme au quotidien : nous pouvons tous transmettre l'idée d'une société égalitaire.

L'important c'est de s'assumer et de prendre du recul sur soi. Un des nouveaux défauts est l'importance de l'Image : cette volonté de se mettre en scène et de se regarder le nombril...

Il faut lutter pour la pérennisation des politiques publiques de santé,principalement pour l'accés à la contraception et à l'avortement. C'est aussi lutter contre la survalorisation de la maternité,de la famille,qui sont des valeurs refuge en temps de crise.Un des pièges du Futur : retourner en arrière,renvoyer les femmes aux fourneaux! Il y a une forte perte de vue de l'importance de l'indépendance financière.

Aujourd'hui il existe encore un féminisme latent, car il est mal perçu dans leurs environnements.Mais elles se battent contre le sexisme.Mais les nouveaux pères ont encore du mal à imposer leur paternité dans l'univers de l'entreprise. Aujourd'hui seulement 70% prennent des congés de paternité de 11 jours : 86% dans le secteur public et 22% chez les travailleurs indépendants.