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Ça pour moi c'est la France" : l'émouvant plaidoyer de Jamel Debbouze
Ça pour moi c'est la France" :
l'émouvant plaidoyer de
Jamel Debbouze
VIDEO. Plus d'une semaine après les attentats qui ont endeuillé la France, le comédien lance un cri de colère : "La France, c'est ma mère, on ne touche pas à ma mère !"
Jamel Debbouze le 24 mai 2013. (JOELSAGET/AFP)<aside class="top-outils"> </aside> <aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"> <section class="social-buttons js-share-tools"></section></aside><article>
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C’est un Jamel Debbouze meurtri et visiblement très touché qui a pris la parole face caméra pour la première fois depuis les attentats qui ont touché la France.
"J'ai passé mon temps à ne pas dire que j'étais musulman. Pas parce que je n'étais pas fier, loin de là. Mais parce que je considérais que ce n'était pas un sujet, qu'on n'avait pas besoin d'affirmer son identité ou sa différence", a-t-il confié dans l'émission "Sept à Huit" sur TF1 dimanche 18 janvier.
Aujourd'hui, j'ai presque besoin de le revendiquer comme pour dire : ne vous inquiétez pas, on est pareil, malgré nos différences. Je suis Français, musulman, artiste, je suis né à Barbès, j'ai grandi à Trappes, je suis père de deux enfants, marié à une chrétienne journaliste très, très belle [Mélissa Theuriau, NDLR]. Et ça, pour moi, c'est la France. La France, c'est ma mère, on ne touche pas à ma mère !"
"Ça ne se fait pas de ne pas respecter les morts"
Alors que la France s’interroge sur une partie de sa jeunesse qui a refusé de respecter à l’école la minute de silence en hommage aux victimes de Charlie Hebdo, le comédien ne mâche pas ses mots :
C'est complètement débile, c'est irrespectueux. Ça ne se fait pas de ne pas respecter les morts. On ne se comporte pas comme ça. C'est sans précédent ce qui est arrivé, c'est arrivé au coeur de la capitale et ça concerne tout le monde ! [...] Ces gamins-là, ils ne sont pas éduqués, ne sont pas encadrés ou ne sont tout simplement pas aimés."
Il regrette également que les jeunes des banlieues n'aient pas été assez nombreux à la marche républicaine du dimanche 11 janvier.
Enfin, sur la question des caricatures de Mahomet qui enflamment le monde musulman, Jamel Debbouze reconnaît que "le blasphème le met mal à l'aise".
C'est pas ma culture, ça me fait pas rire. Mais on ne peut pas insulter, agresser et tuer juste parce qu'on est pas d'accord", ajoute-t-il.
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Tags : société- contradictions- racisme- terrorisme- République France- émouvant- plaidoyer- Jamel Debbouze
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