• Campagne Sarkozy : l?enquête étendue à d?autres dépenses suspectes que celles liées à Bygmalion

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    Campagne Sarkozy : l’enquête étendue à d’autres dépenses suspectes que celles liées à Bygmalion

    Par AFP <time datetime="2015-11-05T12:58:03" itemprop="datePublished">5 novembre 2015 à 12:58   lien </time>
     
    Nicolas Sarkozy président de l'UMP s'exprime lors d'un meeting de campagne le 4 mai 2012 aux Sables-d'Olonne, dans l'ouest de la France
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    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="read-left-padding caption" itemprop="description"> Nicolas Sarkozy président de l'UMP s'exprime lors d'un meeting de campagne le 4 mai 2012 aux Sables-d'Olonne, dans l'ouest de la France Photo Alain Jocard. AFP

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    Le parquet de Paris a étendu l’enquête sur la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 à d’autres dépenses suspectes que celles liées à Bygmalion, pour plus de 10 millions d’euros.

    Le parquet de Paris a étendu l’enquête sur la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 à d’autres dépenses suspectes que celles liées à Bygmalion, pour plus de 10 millions d’euros, a appris l’AFP jeudi de source judiciaire. Le parquet a pris un réquisitoire supplétif le 26 octobre, après avoir été sollicité par les juges d’instruction.

    Ces derniers s’interrogent sur une dizaine de millions d’euros de dépenses inscrites au budget de l’UMP en 2012 et qui ne figurent pas dans le compte de campagne. Autre interrogation, des factures manquantes, pour 1,5 à 1,8 million d’euros, d’une autre société que Bygmalion, Agence Publics, pour ses prestations lors d’un des grands meetings de la campagne, à Villepinte, le 11 mars 2012, ont expliqué des sources proches du dossier. Ces sujets ont été abordés lors d’une confrontation chez les juges entre cinq mis en examen le 9 octobre, ont ajouté ces sources. 

    Les enquêteurs soupçonnent déjà qu’environ 18,5 millions d’euros de dépenses de meetings ont été illégalement imputées à l’UMP, via des fausses factures, par la filiale événementielle de la société de communication Bygmalion, Event&Cie, alors qu’elles devaient figurer dans les comptes de campagne. Cette fraude aurait eu pour but de masquer une explosion du budget, limité à 22,5 millions. Son existence a été reconnue par des cadres de Bygmalion ainsi que par Jérôme Lavrilleux , à l’époque directeur adjoint de la campagne et bras droit du secrétaire général de l’UMP Jean-François Copé.

    Les juges ont mis en examen treize responsables de Bygmalion, de l’UMP ou de l’équipe de campagne, dans l’information judiciaire pour faux, escroquerie, abus de confiance et financement illégal de campagne électorale. A l’exception de Jérôme Lavrilleux, les cadres de l’UMP ou de la campagne ont réfuté avoir eu connaissance d’une fraude.

    Entendu par la police en septembre, Nicolas Sarkozy, qui n’est pas mis en examen, avait réfuté tout dérapage de ses comptes, qualifiant cette thèse de «farce» . A ses yeux, le système de fausses factures a existé, mais seulement entre l’UMP dirigée à l’époque par Jean-François Copé et Bygmalion, fondée par des proches de ce dernier.


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    «Partout où est passé Jean-François Copé, il a pris Bygmalion», avait lâché l’ancien candidat. Dans une interview à L’Obs quelques jours après la confrontation du 9 octobre, Jérôme Lavrilleux avait rétorqué: «les comptes ont débordé de tous les côtés. Il n’y a que Nicolas Sarkozy pour dire dans sa déposition que cette affaire ne concerne pas sa campagne» . Lors de la confrontation, il s’était interrogé sur les «très nombreuses zones d’ombres sur ces comptes de campagne dans de très nombreux domaines différents».

    Lire aussi : Cerné, Nicolas Sarkozy joue la montre


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