• Cinq élus FN suspendus par le parti à Nice

    Cinq élus FN suspendus par le parti à Nice

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-06-12T21:19:12+02:00" itemprop="datePublished">12.06.2014 à 21h19         </time>lien Marie-Christine Arnautu, élue municipale FN à la mairie de Nice. Ici lors d'un meeting le 7 décembre 2013.

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    <figcaption data-caption="Marie-Christine Arnautu, élue municipale FN à la mairie de Nice. Ici lors d'un meeting le 7 décembre 2013. | AFP/VALERY HACHE">

    Marie-Christine Arnautu, élue municipale FN à la mairie de Nice. Ici lors d'un meeting le

    7 décembre 2013. | AFP/VALERY HACHE

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    Cinq conseillers municipaux sur les sept que compte le Front national à la mairie de Nice ont été suspendus par les instances nationales. Marie-Christine Arnautu a fait une annonce à la presse jeudi 12 mars au soir en précisant que Marine Le Pena « fait envoyer un mail » le 4 juin à six élus du groupe « Nice Bleu Marine » qui venaient d'élire comme chef de file Guillaume Aral au lieu de Mme Arnautu. La présidente du FN leur a intimé de « retirer immédiatement ce groupe ».

    Depuis, l'un de ces élus s'est rallié à Marie-Christine Arnautu, également vice-présidente du FN et députée européenne. En revanche, les cinq autres élus ont décidé de camper sur leur position. Conséquence : quatre d'entre eux, membres du Front national ou du Rassemblement Bleu Marine, ont été formellement suspendus par Marine Le Pen. La cinquième conseillère municipale n'est elle pas encartée.

    ARNAUTU ACCUSÉE D'ÊTRE PARACHUTÉE

    Il leur est désormais interdit à tous de se revendiquer du FN ou du RBM « sous peine de poursuites judiciaires ». La commission des conflits va entamer une procédure d'exclusion définitive a précisé Mme Arnautu. Les cinq élus ont refusé d'élire la vice-présidente FN à la tête de leur groupe, estimant qu'elle est une « parachutée qui n'a pas atterri » et de ne pas être venue habiter à Nice comme elle l'avait promis. Il lui est aussi reproché de « diriger le groupe de façon très autoritaire » et de « ne pas s'impliquer dans la vie des commissions » au sein du conseil municipal.

    « Nous regrettons la décision des instances parisiennes qui n'ont pas compris le sens de notre action » a déclaré Guillaume Aral. La décision des cinq élus était d'après lui « purement locale, visant à réorganiser le groupe pour qu'il soit plus efficace ».


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