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Claude Guéant de plus en plus critiqué à droite
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Claude Guéant de plus en plus critiqué à droite
</header><time datetime="2013-06-14T13:11:31" itemprop="dateCreated">Créé le 14-06-2013 à 13h11</time> - <time datetime="2013-06-14T15:38:26" itemprop="dateModified">Mis à jour à 15h38</time>Bachelot, mais aussi Morin ou Sarkozy... Certains, dans la famille politique de l'ancien ministre et secrétaire général de l'Elysée, se désolidarisent.
Claude Guéant, le 21 mars 2013 à Paris. (WITT/SIPA)<aside class="obs-article-brelated" style="margin-left:20px;"> <header class="obs-blocktitle">Sur le même sujet</header>
</aside>Pour l'ex bras-droit de Nicolas Sarkozy, les dossiers embarrassants s'accumulent. Tout comme les critiques issues des rangs de la droite.
Dernier politique en date à tacler l'ancien ministre de l'Intérieur, Hervé Morin, ex-ministre centriste de la Défense, témoigne ce vendredi 14 juin : "De toute évidence aujourd'hui, Claude Guéant a participé à tout cela". Il était interrogé sur France 2 au sujet d'un rôle éventuellement joué par l'Elysée dans l'arbitrage du conflit entre l'homme d'affaires Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais sur le rachat d'Adidas. Hervé Morin est allé plus loin, affirmant : "On ne peut pas imaginer un seul instant que Claude Guéant ait pris ces décisions sans en référer au chef de l'Etat. Le système de la Ve République est ainsi fait".
"Menteur et voleur" pour Roselyne Bachelot
Ces nouvelles déclarations viennent s'ajouter aux critiques déjà émises par Nicolas Sarkozy et rapportées par Europe 1 hier. L'ancien président de la République aurait déclaré n'être "jamais intervenu", et aurait chargé son secrétaire général de l'Elysée de l'époque, soit Claude Guéant, qu'il déclare être à l'origine de l'idée de l'arbitrage.
Quant à l'ancienne ministre Roselyne Bachelot, elle avait déclaré le 30 avril sur D8 que Claude Guéant était "soit un menteur, soit un voleur". Elle était ensuite revenue sur ses propos pour enfoncer encore plus le clou : "Je regrette ce que j’ai dit. J’avais dit 'menteur ou voleur' et il semble bien que ce soit peut-être ET, et non pas OU." (…) "Il a aggravé son cas. Il avait dit d’abord qu'il ne touchait que 3.000 à 5.000 euros. Il s’était embrouillé. Effectivement, maintenant, il a bien puisé dans la cagnotte qui était destinée à rémunérer des fonctionnaires de police avec des sommes plus importantes que ce qui avait été annoncé."
L. F. R.
Tags : Nicolas Sarkozy, primes, Claude Guéant, Bernard Tapie, liquide, Crédit Lyonnais
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