• Copé se pose en grand réformateur de la France de demain

    25 août 2013 - 17H23        lien

     

    Copé se pose en grand réformateur de la France de demain

    Jean-François Copé, président de l'UMP, s'est posé dimanche à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône) en grand réformateur de la France de demain, promettant que la droite revenue au pouvoir s'attaquera "vite et fort" à redresser le pays après "cinq ans de joug socialiste".

    Jean-François Copé, président de l'UMP, s'est posé dimanche à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône) en grand réformateur de la France de demain, promettant que la droite revenue au pouvoir s'attaquera "vite et fort" à redresser le pays après "cinq ans de joug socialiste".

    Jean-François Copé, président de l'UMP, le 25 août 2013 à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône)

    Jean-François Copé, président de l'UMP, le 25 août 2013 à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône)

    Jean-François Copé à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône), le 25 août 2013

    Jean-François Copé à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône), le 25 août 2013

    Array - Jean-François Copé, président de l'UMP, s'est posé dimanche à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône) en grand réformateur de la France de demain, promettant que la droite revenue au pouvoir s'attaquera "vite et fort" à redresser le pays après "cinq ans de joug socialiste".

    Lors de son grand meeting de rentrée, devant plus de 2.000 personnes (2.800 dont une soixantaine de parlementaires selon les organisateurs), M. Copé a prononcé un discours très offensif, affirmant son ambition de "renouveler en profondeur la politique du pays".

    Sous les applaudissements de l'assistance, le patron du principal parti d'opposition a taclé sévèrement les socialistes, du président François Hollande aux ministres de la Justice Christiane Taubira et de l'Intérieur Manuel Valls, ces deux derniers particulièrement ciblés.

    Mme Taubira a été critiquée pour ses mesures de probation, destinées à remplacer la prison dans certains cas, et "sa culture de l'excuse", M. Valls comme "premier responsable de l?échec dans la lutte contre la délinquance et les réseaux mafieux". Son discours "est bien souvent celui de l'UMP. Comment dans ces conditions, peut-il rester au gouvernement?", s'est demandé M. Copé.

    Même s'il a répété qu'"avant de penser à 2017, il faut d'abord penser à 2014" et "infliger une sanction massive" au gouvernement socialiste aux élections municipales et européennes, M. Copé a longuement développé ses idées, la droite revenue au pouvoir.

    Selon lui, "il faudra réformer vite et fort, sans trembler ni tergiverser" pour "mettre en place un État efficace". Il n'y aura "pas de débats sans queue ni tête comme les affectionne François Hollande", a-t-il affirmé, en insistant sur le fait que "la liberté, ce n'est pas l'ultralibéralisme", une accusation souvent employée par la gauche contre la droite quand elle parle de "liberté", a-t-il regretté.

    "En 6 mois, nous adopterons les grandes réformes par ordonnances. Et nous aurons alors tout le reste du mandat pour les faire appliquer, pour les expliquer, pour les évaluer", a-t-il réaffirmé.

    Il voit "cinq grands chantiers à conduire pour redonner plus de liberté aux Français", alors qu'aujourd'hui, "notre pays s'enfonce car il porte des chaînes que l??il ne voit pas".

    Il faudra "libérer l'école" (plus d'autonomie aux établissements), "libérer le travail" (sortir des 35 heures), "libérer les Français d'une fiscalité oppressante" (par une baisse massive des impôts), "libérer les générations à venir du fardeau de la dette" (baisse de 10% des dépenses publiques), "libérer la France de la bureaucratie".

    "Parti de référence"

    Pour mener son camp à la victoire et lui permettre de réaliser ces réformes, Jean-François Copé entend faire de l'UMP "le grand parti de référence" des Français. "Il faut revoir le contenu programmatique de l'UMP", a-t-il dit.

    C'est la seule évocation de sa part d'un possible inventaire des années écoulées. Alors que son rival François Fillon, jusque là favorable à un examen du quinquennat de Nicolas Sarkozy, estime à présent, selon ses proches cités par le Journal du Dimanche, que c'est "une idée dépassée", le patron de l'UMP n'a pas reparlé du "débat sérieux et objectif" qu'il s'est proposé de mener sur l'ère Sarkozy. Il a juste fait allusion à ceux "qui jouent perso", sans citer de nom.

    Il est vrai qu'il a été critiqué pour ce projet - qui, dans son esprit, doit lui permettre de recadrer les caciques de son parti demandeurs d'un "inventaire" -, par des proches de l'ancien président, présents à son meeting comme Nadine Morano ou Roger Karoutchi.

    Contrairement à l'an dernier, M. Copé a cette fois à peine mentionné Nicolas Sarkozy, si ce n'est pour annoncer que la souscription lancée début juillet, pour aider l'UMP à éponger ses dettes après le rejet des comptes de campagne de M. Sarkozy, avait à ce jour rapporté 10,6 millions d'euros sur les 11 dus aux banques. Applaudissements nourris de la foule, sans qu'on sache s'ils étaient destinés à l'ancien président ou au succès de la collecte.


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