• Des"carnets secrets" de l'ancien "patron" des RG Yves Bertrand exhumés après son décès

    14 juin 2013 - 00H14  lien

     

    Des"carnets secrets" de l'ancien "patron" des RG Yves Bertrand exhumés après son décès
    Quatre "carnets secrets" de l'ancien "patron" des Renseignements généraux (RG) Yves Bertrand, décédé le 3 juin, rapportant rumeurs et ragots comme ceux ayant défrayé la chronique en 2008, sont exhumés dans l'hebdomadaire Marianne à paraître samedi.
    Quatre "carnets secrets" de l'ancien "patron" des Renseignements généraux (RG) Yves Bertrand, décédé le 3 juin, rapportant rumeurs et ragots comme ceux ayant défrayé la chronique en 2008, sont exhumés dans l'hebdomadaire Marianne à paraître samedi.
    Les 23 carnets de Bertrand se sont retrouvés au confluent de plusieurs dossiers politico-judicaires en 2008 dont les affaires Clearstream et de l'Angolagate. M. Bertrand y consignait ragots, rumeurs et renseignements. Plusieurs personnalités citées avaient porté plainte contre lui dont M. Sarkozy.
    Les 23 carnets de Bertrand se sont retrouvés au confluent de plusieurs dossiers politico-judicaires en 2008 dont les affaires Clearstream et de l'Angolagate. M. Bertrand y consignait ragots, rumeurs et renseignements. Plusieurs personnalités citées avaient porté plainte contre lui dont M. Sarkozy.

    AFP - Quatre "carnets secrets" de l'ancien "patron" des Renseignements généraux (RG) Yves Bertrand, décédé le 3 juin, rapportant rumeurs et ragots comme ceux ayant défrayé la chronique en 2008, sont exhumés dans l'hebdomadaire Marianne à paraître samedi.

    Ces "carnets" de notes manuscrites à spirales, comme les 23 autres ayant rendu célèbre M. Bertrand en 2008 et qui avaient provoqué l'ouverture d'une enquête judiciaire et des plaintes, couvrent une période allant de 1997 à 2000.

    L'ancien directeur des RG y consigne par écrit son quotidien sur les affaires politico-financières ou terroristes du moment comme il l'avait fait au long de sa carrière dévoilant petits et grands secrets de la Vème République, souvent des rumeurs et des ragots.

    Les carnets publiés en 2008 dans la presse avaient été saisis par la justice lors d'affaires retentissantes et avaient suscité de vives réactions dans la classe politique.

    Quatre y avaient échappé et, cachés dans sa cuisine par l'ancien policier, ont été confiés de son vivant "en mains propres" par M. Bertrand au journaliste de Marianne Frédéric Ploquin, selon l'hebdomadaire qui en publie de bonnes feuilles.

    Le premier carnet couvre une période 1997-1998. Il affirme qu'un ancien procureur de la République médiatique avait un chauffeur payé par un conseil général et s'intéresse aux affaires du moment, Elf et HLM de Paris. Il évoque aussi la Corse et le terrorisme basque ou islamiste. Alfred "Sirven (ex dirigeant d'Elf) a agi "sur instruction" écrit M. Bertrand. La juge Eva Joly veut "faire sauter Chirac", juge ce proche de l'ancien chef de l'Etat.

    Le second carnet est de 1998 et évoque un "transfert du jihad en France". A propos de la Corse il parle du préfet Claude Erignac, qui sera assassiné, "inquiet et nerveux" ou du scandale de la Mnef et de vente d'armes sur un bateau d'un ex élu emblématique du sud de la France.

    Le troisième se déroule en 1999 et livre le nom d'un présumé faux facturier, une affaire dans laquelle est cité un actuel grand dirigeant d'entreprise.

    Le quatrième carnet va de 1999 à 2000. Y apparait "DSK" dans l'affaire Elf.

    "People" et autres politiques de tous bords sont très présents dans ces notes au premier rang desquels Bernard tapie et les présumés "réseaux" de Charles Pasqua, ancien ministre de l'Intérieur.

    Les 23 carnets de Bertrand se sont retrouvés au confluent de plusieurs dossiers politico-judicaires en 2008 dont les affaires Clearstream et de l'Angolagate. M. Bertrand y consignait ragots, rumeurs et renseignements. Plusieurs personnalités citées avaient porté plainte contre lui dont M. Sarkozy.

    Yves Bertrand, 69 ans, inamovible "patron" des RG de 1992 à 2004, a été retrouvé mort le 3 juin à son domicile parisien, sans doute d'une crise cardiaque.

    Proche de l'ex-président de la République Jacques Chirac, il était entré dans la police en 1970 et était devenu en 1992 patron des RG qu'il a dirigés sous huit ministres de l'Intérieur. Il s'est toujours décrit comme un "démineur de la République" et un homme de l'ombre. Il avait demandé en vain la restitution de ses carnets, des "brouillons", avait-il dit à l'AFP.


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