• Des islamistes enlèvent 300 Kurdes dans le nord de la Syrie

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    Des islamistes enlèvent 300 Kurdes

    dans le nord de la Syrie

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    <figure class="img"> <figcaption>© Zein al-Rifai, AFP | Le rapt a été confirmé par un autre responsable du PYD et un journaliste d'Afrine, qui a précisé que les femmes qui se trouvaient dans le bus avaient été libérées. </figcaption> </figure>

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 06/04/2015

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    Quelque 300 civils kurdes ont été enlevés par des combattants islamistes, lundi, dans le nord-ouest de la Syrie, selon des sources kurdes, qui ont accusé les jihadistes du Front al-Nosra, très actifs dans la province d'Idleb.

    Des combattants islamistes ont enlevé, lundi 6 avril, quelque 300 civils kurdes à un point de contrôle dans la province d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, ont indiqué des sources kurdes. L'auteur de ce rapt n'a pas été identifié, même si des responsables kurdes ont accusé les jihadistes du Front al-Nosra. Très actifs dans cette province, alliés à d'autres groupes islamistes, ils combattent notamment le régime syrien.

    >> À lire sur France 24 : "Idleb, une perte symbolique pour Bachar al-Assad"

    Le rapt a été confirmé par un autre responsable du PYD et un journaliste d'Afrine, qui a précisé que les femmes se trouvant dans les bus avaient été libérées tandis que les hommes et les enfants avaient été emmenés par les ravisseurs.

    "Un groupe de 300 personnes à bord de cinq bus et d'un minibus venant la localité kurde d'Afrine ont été enlevées à un barrage de rebelles islamistes, alors qu'elles se rendaient à Alep pour percevoir leur salaire", a affirmé à l'AFP Nawaf Khalil, porte-parole du Parti de l'Union démocratique (PYD) en Europe. Les Kurdes ont été enlevés "à Ad-Dana, qui est sous le contrôle de factions islamistes et de Nosra" depuis le 28 mars, selon le journaliste Ali Abdel Rahmane.

    Le Front al-Nosra pointé du doigt

    Si le PYD a pointé du doigt le Front al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda, le journaliste et l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) n'étaient pas certains du nom du groupe auquel appartiennent les ravisseurs. L'OSDH n'était pas non plus en mesure de dire combien de personnes avaient été enlevées.

    Selon cette ONG basée en Angleterre, qui dispose d'un vaste réseau de militants et de sources médicales en Syrie, les ravisseurs ont demandé, via les femmes relâchées, la libération de trois de leurs hommes arrêtés par les autorités à Afrine.

    Il n'y avait pas dans l'immédiat de confirmation de cette demande de la part du PYD ou d'habitants d'Afrine, une ville sous le contrôle kurde.

    Avec AFP


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