• Des marches silencieuses contre "l'antisémitisme et le terrorisme"

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    Des marches silencieuses contre "l'antisémitisme et le terrorisme"

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2012-03-25T18:12:05+02:00" itemprop="datePublished">25.03.2012 à 18h12</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-03-25T18:16:15+02:00" itemprop="dateModified">25.03.2012 à 18h16</time>

     
    <figure class="illustration_haut"> Marche contre le racisme et l'antisémitisme, le 25 mars à Paris. </figure>

    Plusieurs milliers de personnes se sont constituées en marches silencieuses, ce dimanche 25 mars, dans plusieurs villes de France, pour rendre hommage aux victimes de Mohamed Merah, le tueur qui a sévi à Toulouse et Montauban.

    À Paris, des milliers de personnes ont répondu à l'appel de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), de SOS Racisme, de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) et de l'Association française des victimes du terrorisme (AFVT) et ont organisé marche silencieuse "contre le racisme, l'antisémitisme et le terrorisme". Parmi eux, quelques élus, dont Harlem Désir, le numéro 2 du Parti socialiste, et des représentants du Front de gauche et d'EELV, ainsi que des personnalités comme Yannick Noah et Jane Birkin.

    À Toulouse, ville du sud-ouest la plus touchée par les meurtres, la communauté juive devait se réunir dans le quartier de la Roseraie et se recueillir devant l'école juive Ozar Hatorah. C'est devant cette école que Jonathan Sandler, professeur de religion, ses deux fils Arieh, 5 ans, et Gabriel 4 ans, ainsi que Myriam Monsonego, 7 ans, ont été abattus le 19 mars.

    À Strasbourg, en Alsace, 300 personnes se sont rassemblées devant la synagogue. Sous un soleil printanier, sept bougies ont été allumées par sept enfants, à la mémoire des victimes. La prière des morts a été prononcée et le rassemblement a été conclu par une minute de silence.

    À Lyon, dans le Rhône, environ 200 personnes se sont rassemblées devant la mairie sur la façade de laquelle deux banderoles avaient été déployées, l'une appelant à refuser "le racisme, l'antisémitisme, la haine des étrangers et l'intégrisme", l'autre énumérant la liste des victimes. Avant d'être abattu lors d'un assaut de la police, le tueur, Français d'origine algérienne âgé de 23 ans, au parcours de délinquant reconverti en moujahid, s'était réclamé d'Al-Qaida.

    "Notre pays vient de connaître une des pires tragédies de son histoire récente et nous en sommes tous profondément marqués", a déclaré le sénateur et maire de Lyon, Gérard Collomb. C'est "une tragédie qui nous accable et nous interpelle en même temps", a-t-il ajouté, se demandant "comment une société comme la nôtre peut-elle engendrer un tel monstre froid ?" Le président de la Licra, l'avocat lyonnais Alain Jakubowicz, a de son côté dénoncé "ces fous de Dieu qui ne font que bafouer leur Dieu". "Hier, c'était l'idéologie nazie qui tuait les enfants juifs, aujourd'hui c'est le fanatisme religieux. Quelle différence ?", a-t-il lancé.

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