• Détournement de fonds publics : Jean-Noël Guérini relaxé

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    Détournement de fonds publics : Jean-Noël Guérini relaxé

    Le Point - Publié le <time datetime="2014-12-08T06:47" itemprop="datePublished" pubdate=""> 08/12/2014 à 06:47</time> - Modifié le <time datetime="2014-12-08T17:03" itemprop="dateModified"> 08/12/2014 à 17:03</time>

    L'ex-homme fort du PS et président de la fédération PS des Bouches-du Rhône a été relaxé lundi. Mais Guérini reste mis en examen dans d'autres affaires.

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    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> L'ex-patron du PS dans les Bouches-du-Rhône Jean-Noël Guérini. <figcaption>L'ex-patron du PS dans les Bouches-du-Rhône Jean-Noël Guérini. © AFP PHOTO / ANNE-CHRISTINE POUJOULAT </figcaption> </figure>

    Le président du conseil général des Bouches-du-Rhône Jean-Noël Guérini (ex -PS) et le président de la fédération PS (bien PS) du département Jean-David Ciot poursuivis pour détournements de fonds publics ont été relaxés lundi par le tribunal correctionnel de Marseille. Le parquet avait requis un an d'inéligibilité et six mois de prison à l'encontre des deux responsables politiques. La justice soupçonnait Jean-David Ciot, ancien collaborateur de Jean-Noël Guérini, d'avoir bénéficié d'un licenciement de complaisance de la part président du conseil général des Bouches-du-Rhône.

    Dans ce dossier, le seul pour lequel il a été renvoyé en correctionnelle jusqu'à présent, mais qui reste mineur au regard d'autres affaires dans lesquelles il est mis en examen, le président du conseil général, réélu sénateur fin septembre, a comparu en octobre au côté de son ancien collaborateur, Jean-David Ciot, devenu député après avoir succédé à Jean-Noël Guérini à la tête du PS départemental. La justice soupçonnait Jean-David Ciot, poursuivi pour recel, d'avoir bénéficié le 26 mai 2011 d'un licenciement de complaisance décidé par Jean-Noël Guérini, après neuf années de présence, moyennant 65 000 euros d'indemnités, pour lui permettre de se présenter aux législatives de 2012.

    Licenciement

    Le parquet avait requis contre eux six mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité, ainsi qu'une amende de 15 000 euros chacun. Il avait évoqué un "licenciement aberrant", s'interrogeant notamment sur l'absence de préavis de licenciement, qui prouve, selon lui, "l'intentionnalité" des deux prévenus. Si Jean-David Ciot avait posé un préavis, il n'aurait pas pu se présenter aux législatives, une loi d'avril 2011 imposant aux collaborateurs des collectivités territoriales de démissionner au moins un an avant l'échéance électorale. À l'audience, Jean-David Ciot a répété que le licenciement lui avait été imposé et qu'il n'avait pas l'intention, au départ, de se présenter aux législatives.

    S'il a en effet reconnu à l'audience avoir décidé de licencier son collaborateur, Jean-Noël Guérini a quant à lui expliqué n'avoir "à aucun moment (...) pensé violer la loi" et ne pas s'être occupé des détails. Cette affaire aurait dû concerner "le tribunal administratif ou les prud'hommes. Mais comme je ne suis pas M. Dupont, je me retrouve devant vous", a lancé Jean-Noël Guérini aux juges. "Le contexte politique était exécrable, il fallait faire disparaître Jean-Noël Guérini", avait-t-il soutenu, stigmatisant les accusations faites à l'époque par le socialiste Arnaud Montebourg contre "le système Guérini".

    "Du grand n'importe quoi"

    Jean-Noël Guérini est en effet mis en examen, notamment pour trafic d'influence et association de malfaiteurs, dans plusieurs dossiers de marchés publics présumés frauduleux, tout comme son frère Alexandre, soupçonné d'accointances avec le milieu. Quelle que soit la décision du tribunal, lundi, elle sera une épine de plus dans le pied du PS local, déjà laminé depuis sa défaite aux municipales de mars et la récente décision de la commission électorale d'invalider les comptes de campagne de plusieurs de ses candidats à Marseille. En délicatesse avec le PS depuis ses ennuis judiciaires, Jean-Noël Guérini, après avoir prêté main-forte à l'UMP Jean-Claude Gaudin pour sa réélection à la mairie de Marseille, avait devancé en avril 2014 son exclusion du PS en démissionnant pour fonder son mouvement politique, "La Force du 13", transformé en novembre en parti.

    Relaxé, Jean-Noël Guérini sera dans une position plus forte que jamais avant les élections départementales de mars 2015. D'ores et déjà, 22 conseillers généraux socialistes ou divers gauche (FdG et PRG) ont appelé à "une large alliance des élus de la majorité sortante" avec Jean-Noël Guérini, malgré la position socialiste officielle de rupture avec lui.

    La situation au PS, à quatre mois des départementales ? "Du grand n'importe quoi", résume Michel Pezet, l'un des six conseillers généraux sortants ayant refusé l'alliance avec Jean-Noël Guérini.

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