• Donald Trump, Bill Gates, Larry Page...Sheldon Adelson ?

    Donald Trump, Bill Gates, Larry Page...Sheldon Adelson ?

    Ses fans sont plus nombreux chez les hommes, les vétérans, les militaires, employés gouvernementaux, professionnels de santé. Moins nombreux chez les enseignants. Il semble s'adresser à la majorité silencieuse, sur les peurs de laquelle il joue, ce qui fait craindre à certains qu'il soit le futur président.

    Il n'en rate pas une. Maintenant, fermer internet. En entier, tant qu'à faire. Dans sept jours, réunion pour un cinquième débat républicain à Las Vegas, dans un Casino du groupe Adelson. Trump s'en dit proche. C'est pourtant à Bill Gates qu'il pense quand il veut fermer internet, là où on penserait la non indexation des sites islamistes suffisante. Larry Page serait donc directement concerné. Quoique si Trump est sérieux dans ses projets, la case Adelson semble incontournable. S'il peut, seul, financer sa campagne, reste que le plus grand donateur en matière de campagne s'appelle Shelton Adelson. Il ne peut faire sérieusement l'impasse.

    En tête des sondages chez les républicains, il joue sur les effets d'annonce radicaux. Tout récemment fermer internet et interdire l'accès des Etats-Unis aux Musulmans. Les réactions ne se sont pas fait attendre, à la hauteur de la violence, du racisme du propos. On parle de pari sur le côté antidote/personnalité opposée à celui dont il prend la suite. Reste que jouer sur la peur a des conséquences, que parler de fermeture d'internet ne peut que rappeler Charlotte Iserbyt et son Deliberate Dumbing Down of America. Ancien, et toujours actuel. Internet est une source de connaissances, il suffit de se pencher sur son indexation. Le succès de Trump dans les sondages montre, s'il ne la révèle pas, la tendance à vouloir une solution rapide, voire expéditive, qui ne demande pas grand temps de réflexion, joue sur l'émotionnel.

    On le dit candidat anti système...à moins qu'il ne surfe à fond sur les peurs créées par le système, les entretienne, et leur apporte une solution radicale, extrémiste, comme les agressions récentes sont extrêmes. On notera qu'il parle bien peu de la Turquie, de Bilal Erdogan, des Saouds et des Qatari.

    Il a pu, certes, anticiper le déni du fils Erdogan...Ses deux dernières trouvailles, fermer internet et interdire l'accès des Etats-Unis aux Musulmans ne donnent pas à penser qu'il raisonne en termes de financement. On se demande pourquoi.

     

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