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Drame de Port-Royal : ce que dit l'enquête
Le Point.fr - Publié le04/02/2013 à 21:17- Modifié le04/02/2013 à 21:22 lien
Selon les premières conclusions de l'enquête demandée par Marisol Touraine, l'examen médical de la patiente serait en cause.
La maternité de Port-Royal, au coeur d'un drame dans la nuit du 31 janvier au 1er février 2013. © V. Wartner / Sipa
Pas un manque de place et des effectifs complets : ce sont les premiers éléments de l'enquête interne sur la mort vendredi d'un bébé in utero dans une clinique parisienne. L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) précise que les résultats d'une enquête approfondie sur le décès de l'enfant à la clinique Port-Royal, dans le XVe arrondissement, sont attendus pour le début du mois de mars.
"De premiers éléments d'enquête montrent que les effectifs soignants, médicaux et paramédicaux, étaient au complet et que la disponibilité des lits et des salles permettait de recevoir les urgences", assure l'AP-HP dans un communiqué publié lundi soir. "L'examen médical de cette patiente n'a pas conduit à la décision de la prendre en charge en urgence", ajoute-t-elle.
Cette enquête administrative et médicale a été demandée par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, tandis que des investigations judiciaires ont été ordonnées par le parquet.
Des lits disponibles
Le mari de Deborah, dont le bébé est mort en fin de semaine dernière, a porté plainte après que la mère eut été renvoyée chez elle par le personnel de la maternité Port-Royal où son accouchement, jugé à risques, était programmé.
Le couple a mis en cause l'établissement hospitalier et son service "débordé", qui aurait expliqué selon le couple ne pouvoir les prendre en charge faute de chambre disponible.
Patrick Houssel, directeur des hôpitaux universitaires du groupe Paris Centre à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, dont dépend Port-Royal, avait déjà affirmé dimanche sur France Info que des lits étaient disponibles jeudi à la maternité.
Pour comprendre "ce grave événement", une mission a été confiée au professeur Bruno Carbonne, président de la collégiale des gynécologues-obstétriciens, et à Pierre Panel, président du Cercle d'étude des gynécologues-obstétriciens de la région Ile-de-France, assistés de plusieurs médecins.
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