• Espagne : le conducteur "parlait au téléphone" au moment de l'accident

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    Espagne : le conducteur "parlait au téléphone" au moment de l'accident

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-07-30T18:15:50+02:00" itemprop="datePublished">30.07.2013 à 18h15</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-07-30T18:35:13+02:00" itemprop="dateModified">30.07.2013 à 18h35</time>

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    Un train a déraillé le mercredi 24 juillet, à Saint-Jacques-de-Compostelle, dans le nord-ouest de l'Espagne. L'un des conducteurs a été placé en garde à vue et le dernier bilan fait état de 80 morts après l'accident, dont un Français, identifié vendredi 26 juillet.

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    Les conditions du déraillement du train près de Saint-Jacques de Compostelle le 24 juillet commencent à s'éclaircir. Après analyse des premières informations fournies par les boîtes noires du train accidenté, le tribunal supérieur de justice de Galice a annoncé mardi 30 juillet qu'il roulait à 153 kilomètres/heure au moment où il a déraillé, faisant 79 morts.

    "Dans les kilomètres ayant précédé le lieu de l'accident, le train roulait à 192 kilomètres/heure", a ajouté le tribunal dans un communiqué, indiquant "qu'un frein avait été activé quelques secondes avant l'accident".

    Alors que le train a déraillé à 4 kilomètres environ de l'arrivée en gare de Saint-Jacques, le gestionnaire public du réseau, ADIF, a rappelé mardi que la ligne, à grande vitesse jusque-là, redevenait une voie conventionnelle à l'approche de la ville.  "Comme les vitesses sont tellement élevées sur la ligne TGV, pour pouvoir freiner facilement et correctement, dans des conditions de sécurité, il faut commencer à freiner plusieurs kilomètres avant d'arriver à la gare", a précisé ADIF, et "le train doit réduire progressivement sa vitesse".

    Lire : En Galice, "il y avait des gens mutilés, c'était l'horreur"

    "IL SEMBLAIT CONSULTER UN PLAN"

    D'autre part, le tribunal a révélé que, selon l'enregistrement audio des boîtes noires, "le conducteur, au moment de l'accident, parlait au téléphone avec un membre du personnel de la Renfe, semblant être un contrôleur", qui lui donnait des indications et "il semble qu'il consultait un plan ou un document similaire en papier".

    Lire (édition abonnés) : En Espagne, le conducteur du train accidenté reconnaît sa "distraction"

    La responsabilité du conducteur avait été mise en cause dès le lendemain de l'accident. Ce dernier aurait également reconnu circuler à 190 kilomètres par heure sur ce tronçon limité à 80. Francisco José Garzon Amo, 52 ans, a été mis en examen dimanche, inculpé pour "79 faits d'homicide par imprudence". Il a cependant été laissé en liberté, les magistrats ayant estimé qu'il n'existait pas "de risque de fuite ni de destruction de preuves".

    Placé sous contrôle judiciaire, il devra se présenter toutes les semaines au tribunal, ne pourra pas quitter le territoire espagnol pendant six mois sans autorisation judiciaire et sa licence de conducteur de train lui a été retirée pour la même durée, a précisé le tribunal.

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