• Étienne Daho comme ressuscité par le public

     

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    Festival Beauregard.

    Étienne Daho comme ressuscité par le public

     

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    Frappé voici deux ans par une péritonite qui a failli lui coûté la vie, le parrain de la pop française a démontré ce samedi soir à Beauregard qu'il était toujours présent.

     

    Lunettes noires, petite veste noire customisée par quelques paillettes, Étienne Daho est entré en scène sous les applaudissements d'un public intergénérationnel. "Les plus jeunes connaissent mes chansons, c'est formidable", confiera-t-il en toute simplicité après son set.

    Démarrage un peu délicat: Étienne Daho jouait la veille aux Eurockéennes de Belfort, s'avalant 11 heures de route en car dans la foulée. Pas le temps de répéter, l'artiste et ses musiciens (deux guitaristes, un bassiste, un batteur enfermé dans une cage pour maîtriser son son, et un clavier) prennent possession des lieux à 21 h 20 et des brouettes.

    C'est parti avec Laissons-nous bercer d'illusions. Un message ? Attractions désastres lance les déhanchés de Daho, dont la silhouette n'aurait comme pas bougé depuis les années 1980 où les Rennais avaient découvert ce jeune homme brun, fragile et séduisant. Si ce n'est le cheveu ras, quelques rides forcément à 59 ans, Étienne Daho a toujours un petit quelque chose du cliché réalisé par Pierre et Gilles avec sa marinière une perruche sur l'épaule... Certes il  n'a jamais eu la voix d'un ténor, mais ce samedi, il la place avec justesse.  


    Beauregard 2015 par OuestFranceFR

    Suivent quelques morceaux plus rocks et récents pas forcément connus de tous. Visiblement plus à l'aise et enfin dans la place, le chanteur effectue son retour dans le passé: Saudade, Week-end à Rome repris en duo avec le public, et un Comme un boomerang, "merci Gainsbourg et merci Dani", salue-t-il à l'issue du morceau. Pour Tombé pour la France, Étienne Daho retire ses lunettes de soleil. Ça va mieux, il semble comme régénéré par l'énergie dégagée par le public.

    "On est quel jour ? Il est quelle heure" demande-t-il aux premiers rangs: "Dimanche 5 juillet, 22 h 05" "Alors nous vivons une expérience collective, apostrophe-t-il. Celle du premier jour du reste de notre vie..." La chanson résonne comme une leçon... Étienne Daho offre son Épaule tatoo version musclée rock et prend congé sur un conseil ad hoc tiré de Bleu comme toi: La nuit porte conseil. Sans oublier de remercier mille fois le public d'être toujours là pour lui. Émouvant.


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