• Europe : Jean-Claude Juncker, le revenant

    Jean-Claude Juncker, le revenant

    LE MONDE | <time datetime="2014-06-26T11:16:44+02:00" itemprop="datePublished">26.06.2014 à 11h16</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-06-26T14:29:41+02:00" itemprop="dateModified">26.06.2014 à 14h29</time> |Par Philippe Ricard et Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)

    lien Jean-Claude Juncker, à Bruxelles, en mai.
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    <figcaption data-caption="Jean-Claude Juncker, à Bruxelles, en mai.  | Gaël Turine / Vu pour le Monde">Jean-Claude Juncker, à Bruxelles, en mai.  | Gaël Turine / Vu pour le Monde</figcaption></figure>

     

    Le 27 mai, un Jean-Claude Juncker redevenu fringant et combatif a tenté de forcer le destin. Lors d'un sommet des dirigeants du Parti populaire européen (PPE), la formation arrivée en tête du scrutin européen deux jours plus tôt, le chef de file de la droite réclame un mandat pour mener lui-même les tractations avec le Parlement européen en vue de son élection à la présidence de la Commission.

    Peine perdue. Il se heurte à Angela Merkel, qui préfère confier au président du Conseil, Herman Van Rompuy, une mission de déminage : la chancelière allemande espère encore, ce jour-là, éviter une crise avec le Royaume-Uni et David Cameron, lequel juge M. Juncker trop fédéraliste.

    Lire aussi : Le combat perdu de M. Cameron contre M. Juncker

    Le clash est passé presque inaperçu, mais en dit long sur les arrière-pensées de la chancelière dans cette affaire, ainsi que sur la détermination de M. Juncker à remplacer José Manuel Barroso, le président sortant. Au printemps, Angela Merkel avait accepté du bout des lèvres la candidature du Luxembourgeois, préféré au Français Michel Barnier, pour mener la campagne électorale de la droite. Elle pensait alors être en mesure de l'écarter après le scrutin pour placer une personnalité plus en ligne avec les souhaits de David Cameron. Début mai, MmeMerkel est même allée sonder les intentions de Christine Lagarde, à Washington, avant de comprendre que François Hollande n'accepterait pas de soutenir la directrice générale du Fonds monétaire international, ancienne ministre de Nicolas Sarkozy.

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