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    Européennes : l'UMP et le Front national

    au coude-à-coude

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      • Par Emmanuel GalieroService infographie du Figaro
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 3 heures" data-original="le 16/05/2014 à 19:03" datetime="2014-05-16T19:03:51+02:00" itemprop="dateModified">le 16/05/2014 à 19:03</time>
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      • Publié <time data-ago="il y a 3 heures" data-original=" le 16/05/2014 à 18:29" datetime="2014-05-16T18:29:44+02:00" itemprop="datePublished">le 16/05/2014 à 18:29</time>
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    SONDAGE - Une enquête OpinionWay pour Le Figaro confirme l'avance des partis de Jean-François Copé et Marine Le Pen.

    UMP 23 %, FN 22 %, PS 16 %. Selon le sondage OpinionWay réalisé pour Le Figaro, les intentions de vote aux élections européennes confirment une nouvelle fois la lutte en tête entre l'UMP et le Front national. À 7 points derrière le premier, le PS est suivi par le MoDem/UDI (10,5 %), les Verts (9 %) le Front de Gauche (8 %), Debout la République (2,5 %) et Nouvelle Donne (2,5 %).

    «Quand les écarts sont petits, il faut être très prudent», prévient Bruno Jeanbart. Le directeur des études politiques d'OpinionWay rappelle que 1 point de résultat aux européennes représente seulement 150.000 voix, soit environ deux fois moins qu'à la présidentielle (360.000 voix).

    «Cette élection s'annonce une nouvelle fois avec très faible participation, ce qui rend d'autant plus incertains les résultats», souligne l'analyste. Le chiffre de 63 % d'abstention (contre 62 % une semaine plus tôt) est le plus important enregistré par OpinionWay durant cette campagne.

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    « Une partie de l'électorat de droite a envie de voter FN pour exprimer son mécontentement et son ras-le-bol  »

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    Bruno Jeanbart </aside>

    «Le PS subit la concurrence forte des autres listes de gauche. C'est ce qui le handicape le plus», poursuit Bruno Jeanbart en notant qu'une perte de 2 points représente un danger pour les socialistes à un moment où les petites listes entrent dans une séquence finale où elles seront mieux exposées. «On peut d'ailleurs se demander si ces listes ne risquent pas de lui grignoter encore des voix», estime Bruno Jeanbart. La troisième place serait-elle pour autant menacée? «Aucun élément ne semble le dire, mais, en 2009, à une semaine du scrutin, personne n'avait imaginé que les Verts arriveraient au niveau auquel le PS se trouve aujourd'hui.» Dans une élection abordée comme une échéance «nationale» par les électeurs, le politologue remarque un niveau de vote sanction «plus élevé qu'aux municipales».

    De son côté, l'UMP, qui maintient son socle électoral où dominent les personnes âgés, souffre surtout «de la concurrence directe du Front national». Selon Bruno Jeanbart, une «partie de l'électorat de droite a envie de voter FN pour exprimer son mécontentement et son ras-le-bol»

     

     

     

    Dans cette course entre l'UMP et le FN, le plus déterminant sera la capacité de mobilisation de chacun. En cas de faible participation, l'UMP peut avoir «un petit avantage» avec un électorat moins abstentionniste que celui du FN. Cependant, deux dynamiques se font jours depuis le début du mois de mai: «un Front national plutôt en hausse» et un «PS plutôt en baisse».

    Si le parti de Marine Le Pen arrivait en tête le 25 mai, Bruno Jeanbart estime que cela marquerait une «rupture sociologique», car cela indiquerait notamment une mobilisation inédite de personnes aisées (CSP +) et des électeurs âgés.

    Les appels à la mobilisation lancés régulièrement par le Front national sont d'ailleurs un signe que le parti mesure parfaitement le risque d'une forte abstention. Mais, selon Bruno Jeanbart, «quelle que soit sa position, celle-ci ne modifiera pas la réalité de son triomphe et de sa poussée. D'ailleurs, 18 % dans ces européennes vaut 25 % à la présidentielle, car ce scrutin européen est historiquement le plus défavorable pour le Front national, principalement à cause de l'abstention.»

    Sondage publié par LeFigaro

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