• Européennes : la participation finale en France estimée à 43 %

    Européennes : la participation finale

    en France

    estimée à 43 %

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-05-25T06:19:48+02:00" itemprop="datePublished">25.05.2014 à 06h19</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-05-25T18:48:19+02:00" itemprop="dateModified">25.05.2014 à 18h48</time>

    lien 380 millions d'Européens étaient appelés aux urnes dimanche 25 mai pour élire leurs eurodéputés. Ici, dans un bureau de vote parisien.

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    • Les Français appelés aux urnes

    A 8 heures, dimanche 25 mai, les bureaux de vote ont ouvert dans l'ensemble de la France métropolitaine. Ils fermeront entre 18 et 20 heures, selon les endroits. Les Français d'outre-mer avaient commencé à voter dès samedi.

    La France doit élire 74 députés sur les 751 que comptera le Parlement européen àpartir du 25 mai. Aucun résultat ne pourra être révélé avant la fermeture des derniers bureaux de vote en Italie, à 23 heures, mais des projections établies par le Parlement seront diffusées toute la soirée.

    A 17 heures, la participation s'élevait à 35,07 % en métropole. Ce taux représente une légère hausse par rapport à 2009, où la participation s'élevait à 33,18 % à la même heure. A midi, 15,70 % des électeurs s'étaient déplacés dans les bureaux de vote (contre 14,81 % en 2009). Selon les estimations Ipsos/Steria, la participation finale en France devrait être de 43 %, en légère hausse par rapport à 2009 (40,6 %).

     

     

    Les personnalités politiques ont montré l'exemple en votant dans la matinée de dimanche. Le premier ministre, Manuel Valls, qui s'est impliqué dans la campagne, a rempli son devoir de citoyen à la mairie d'Evry.

     

    <figure>Manuel Valls vote à Evry, le 25 mai 2014. </figure>

     

    Lire aussi notre article : Européennes : Valls veut encore croire à une bonne « surprise » socialiste

    • Des listes pointent l'absence de leurs bulletins, l'intérieur dément

    Le Front national a dénoncé « de très nombreux dysfonctionnements » dans le déroulement du scrutin des européennes et a accusé le gouvernement « detruquer par les moyens les plus odieux le vote des Français ». « Le ministère de l'intérieur a choisi d'empêcher la victoire du Front national en lui interdisant simplement de concourir en certains endroits du territoire », écrit le FN dans un communiqué. D'autres listes (Nouvelle donne, Front de gaucheEurope citoyenne,Debout la République) ont également signalé l'absence de leurs bulletins dans certains bureaux.

    Réagissant aux accusations du FN, le ministère de l'intérieur a assuré qu'après« vérifications », « aucun des faits avancés » sur des « dysfonctionnements » du scrutin européen « n'est en mesure de porter atteinte à la sincérité » de l'élection « soit parce qu'ils ne sont pas avérés, soit parce qu'ils avaient déjà été traités » par les services préfectoraux.

    Lire : Le ministère de l'intérieur réfute des accusations de fraude

    • Vingt et un pays choisissent leurs députés ce dimanche

    Le scrutin se déroule ce dimanche dans vingt et un pays pour s'achever à 23 heures. Les électeurs grecs, roumains et lituaniens ont notamment commencé àvoter à 6 heures (heure de Paris). A la mi-journée, la participation était en augmentation dans plusieurs pays de l'Union, notamment en France, au Portugalet en Croatie. En Allemagne, selon le Süddeutsche Zeitung, la tendance était à une hausse de la participation par rapport à 2009, particulièrement dans le nord du pays.

     

     

    Lire : Européennes : 7 choses à savoir avant de voter

    Les sept autres pays de l'Union européenne ont déjà voté : jeudi, le Royaume-Uniet les Pays-Bas, vendredi, l'Irlande et la République tchèque (qui votait aussi samedi), samedi, la Slovaquie, la Lettonie et Malte.

    Au total, 380 millions de citoyens sont invités à élire 751 députés du Parlement européen, pour les huitièmes élections depuis 1979. Les résultats officiels ne seront connus qu'après la fermeture des bureaux italiens.

    Lire : Comprendre les enjeux des élections européennes

    • Percée des partis europhobes et eurosceptiques ?

    Alors que la reprise reste fragile en Europe et que le taux de chômage demeure élevé, tous les sondages prévoient une percée des partis europhobes et eurosceptiques. Pas au point, cependant, de pouvoir modifier les équilibres politiques : le centre-droit et les sociaux-démocrates devraient rassembler à eux seuls plus de 400 députés et les libéraux au moins une cinquantaine.

    En Autriche, de premières estimations font état d'une nette poussée de l'extrême droite, le FPÖ, qui arriverait troisième avec 19,9 % des suffrages (contre 12,7 % en 2009). Le parti de centre-droit ÖVP serait toutefois largement en tête, avec 27,9 % des suffrages, suivi des sociaux-démocrates du SPÖ, à 23,9 %, selon ces sondages réalisés à la sortie des urnes.

    La gauche radicale au Parlement européen, emmenée par le Grec Alexis Tsipras, devrait également améliorer son score par rapport à 2009. En Grèce même, l'un des pays les plus affectés par la crise et la sévère cure d'austérité imposée par les créanciers internationaux (UE, BCE et FMI), le Syriza, le parti grec de M. Tsipras, pourrait terminer en tête, selon tous les récents sondages d'intentions de vote. Le Syriza a déjà fait une percée dimanche dernier au premier tour des élections locales, dont le deuxième tour se déroule dimanche 25 mai.

    • Que feront les chefs d'Etat ?

    Les électeurs européens élisent au suffrage universel direct, et à la proportionnelle (avec des variantes selon le pays), entre six députés pour les plus petits pays (EstonieChypreLuxembourg, Malte) et 96 députés pour l'Allemagne suivie de la France (74), du Royaume-Uni et de l'Italie (73 chacun).

     

    <figure>Martin Schulz, candidat à la présidence de la Commission européenne vote à Wuerselen, le 25 mai 2014. <figcaption data-caption="Martin Schulz, candidat à la présidence de la Commission européenne vote à Wuerselen, le 25 mai 2014. | REUTERS/WOLFGANG RATTAY">Martin Schulz, candidat à la présidence de la Commission européenne vote à Wuerselen, le 25 mai 2014. | REUTERS/WOLFGANG RATTAY</figcaption></figure>

     

    Pour la première fois, cette année, le chef de file de la formation paneuropéenne arrivée en tête dimanche pourrait être désigné fin juin aux fonctions de président de la Commission européenne, l'organe exécutif de l'UE, par les chefs d'Etat ou de gouvernement (voir nos portraits des candidats à la présidence de la Commission). Ce choix devra cependant être confirmé par les nouveaux députés européens au cours de la deuxième quinzaine de juillet.

    Notre graphique pour comprendre les institutions de l'Union européenne

     

     

    L'ancien premier ministre conservateur luxembourgeois Jean-Claude Juncker et lesocial-démocrate allemand Martin Schulz, président sortant du Parlement européen, pourraient ainsi se disputer la succession du conservateur José Manuel Barroso. Mais si aucune majorité claire ne se dessine au Parlement, les dirigeants européens pourraient être tentés de reprendre la main et de désigner un homme ou une femme de leur choix.


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