<figure data-src-format="photo" role="group">Les Canaris sont allés à la fin du match remercier leurs nombreux supporters.<figcaption>Les Canaris sont allés à la fin du match remercier leurs nombreux supporters. - Pierre Minier / Ouest Médias / SIPA</figcaption></figure>

David Phelippeau

    • Créé le <time datetime="2014-10-28" pubdate="">28.10.2014 à 23:14</time>
    • Mis à jour le <time datetime="2014-10-28">28.10.2014 à 23:14</time>
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Tous les voyants sont au vert foncé à Nantes. Invaincus depuis six matchs en L1, les Canaris n’ont pas flanché, mardi soir, pour leur entrée en lice en Coupe de la Ligue (16es de finale) en s’imposant (4-0) contre Laval (L2). Les Nantais, qui avaient ouvert le score très tôt par Shechter (4e), ont parfois fait preuve de dilettantisme en première période,  Mamadou Diallo, avec plus d’adresse, aurait même dû égaliser dans le temps additionnel pour Laval...

Une soirée parfaite

Sans doute le tournant de cette rencontre qui fut à sens unique en seconde période. Bessat (57e), parfaitement servi par le jeune Iloki, Bangoura (72e) d’une frappe enroulée dans la lucarne puis à nouveau Shechter (90e + 2) donnaient plus de relief à cette qualification nantaise. Une soirée parfaite pour l’entraîneur Der Zakarian, qui avait choisi de faire tourner son effectif en prévision du derby de l’ouest contre Rennes dimanche. «On est qualifiés, on a mis la manière, estime le coach Der Zakarian. C’est une très bonne soirée pour nous.»

25 000 personnes alors qu’ailleurs, ça sonne creux

Très bonne à beaucoup de titres. Tout d’abord, les trois buteurs - trois attaquants - avaient besoin de scorer pour se rassurer. De plus, les jeunes (Iloki, Alhadhur, Rongier entré en jeu) ont globalement montré qu’on pouvait compter sur eux. Enfin, et sans doute l’enseignement le plus important, Nantes peut se targuer d’avoir un public incroyable. Grâce à des tarifs pour une fois très attractifs (maximum 10 €), 24 500 personnes étaient présentes pour ce duel guère pétillant! Pendant ce temps-là,  dans les autres enceintes, la Coupe de la Ligue n’a pas fait recette.

«Un truc de malade»

«Le stade, il vit car il voit une équipe qui a envie d’aller au fond des choses même si on n’est pas toujours beaux, estime l’entraîneur Michel Der Zakarian. C’est pour ça que les gens sont derrière nous.» Jules Iloki, titulaire pour la première fois, a vécu «un truc de malade». «Tout le match, le public était chaud, j’entendais des cris tout le temps», poursuit le joueur formé à Nantes. «25 000! C’est extraordinaire, conclut Vincent Bessat. On arrive à leur faire plaisir. On leur donne une belle image. Beaucoup de joueurs adverses nous envient…»