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    Fillon déplore le "laxisme européen"

    en termes d'immigration

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-05-16T21:28" itemprop="datePublished" pubdate="">16/05/2014 à 21:28</time>

    Dans une interview au "Figaro", l'ex Premier ministre affirme que "pour sauver la nation française, il faut défendre la civilisation européenne".

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    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">François Fillon<figcaption>François Fillon © GUILLAUME SOUVANT / Sipa</figcaption></figure>
     
     
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    Dans une interview publiée ce vendredi par Le FigaroFrançois Fillon affirme que "pour sauver la nation française, il fallait défendre la civilisation européenne". "Ma conviction, c'est que la meilleure façon de défendre la Nation française, c'est de défendre la civilisation européenne", affirme-t-il.

    Selon lui, les problèmes que connaît la France ne sont pas imputables à l'Europe. "Le chômage élevé en France ne doit rien à la politique européenne. Il doit tout à l'absence d'investissements entravés par une fiscalité trop élevée, un coût du travail excessif, des dépenses publiques trop importantes et à la folie des 35 heures qui, à ma connaissance, n'ont jamais été imposées par l'Union Européenne", affirme-t-il.  

    Immigration : le "laxisme européen"

    Idem pour l'immigration. "L'excès d'immigration sur notre territoire est avant tout le résultat d'un accès trop facile aux prestations sociales avant d'être la conséquence d'un laxisme européen".

    Selon lui, "si l'Europe fonctionne mal, ce qui est incontestable, elle ne fonctionne pas plus mal que nos propres États. En outre, les dysfonctionnements de l'Europe ne doivent pas nous conduire à rejeter et à détruire ce que deux générations d'Européens ont construit avec beaucoup de courage et tant de résultats". Immigration : le "laxisme européen"Idem pour l'immigration. "L'excès d'immigration sur notre territoire est avant tout le résultat d'un accès trop facile aux prestations sociales avant d'être la conséquence d'un laxisme européen".

    "L'Europe a des défauts, j'en conviens. Ils demandent à être corrigés. Mais ne lui imputons pas les défaillances de ses Etats et en particulier le nôtre", insiste François Fillon.

    "L'un des acquis de l'Europe, c'est sa monnaie"

    Le député de Paris "ne regrette pas" d'avoir voté non à Maastricht, "mais des éléments décisifs ont changé depuis 1992 et (l)'ont fait évoluer", notamment le fait que "le continent asiatique est en train de prendre le leadership de l'économie mondiale".

    L'ancien Premier ministre estime également que "l'un des acquis de l'Europe, c'est sa monnaie". Il réaffirme sa volonté de voir se "créer au coeur de l'Europe un ensemble plus intégré autour des 18 pays de la zone euro".

    "L'enjeu principal de cette élection européenne pour nous Français est aussi national. Le résultat des municipales a consacré le rejet massif de la politique de François Hollande. Visiblement, il n'a pas compris le message", affirme-t-il également.

     

     

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