• Florence Arthaud : une victoire épique dans la Route du rhum 1990

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    Florence Arthaud : une victoire épique dans

    la Route du rhum 1990

    LIBERATION<time datetime="2015-03-10T12:01:46" itemprop="datePublished"> 10 mars 2015 à 12:01 lien </time>
    <aside class="tool-bar" style="position: fixed; left: 751.583px; top: 20px;"> </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Florence Arthaud arrive à Pointe-à-Pitre le 18 novembre 1990. <figcaption itemprop="description">Florence Arthaud arrive à Pointe-à-Pitre le 18 novembre 1990. (Photo Marcel Mochet. AFP)</figcaption></figure>
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    Cette année-là, elle devenait la première femme victorieuse de la transat. Dont elle prit le départ contre l'avis des médecins.

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    «En 1990, c’est clair, je pars pour gagner, je connaissais mes capacités, je connaissais mes limites.» En novembre dernier, vingt-quatre ans après, Florence Arthaud se souvenait de sa victoire dans la Route du rhum 1990 dans un webdoc de France 3 Bretagne. Ce mardi matin, la navigatrice est décédée dans le crash d’un hélicoptère en Argentine.

    Cette année 1990, c’est la quatrième édition de la transat. Arthaud a participé aux trois premières (11e en 1978, 20e en 1982, 11e en 1986). Si son trimaran (Pierre 1er) lui permet d’espérer pouvoir rivaliser avec les meilleurs (Laurent Bourgnon, Philippe Poupon), elle n’est pas au top de sa condition physique. Ce n’est qu’à la veille du départ (qu’elle prend contre l’avis des médecins), qu’elle enlève un corset maintenant ses cervicales abîmées.

    Florence Arthaud prend un départ canon. Après quatre jours, elle est en tête. Elle raconte à France 3 : «Je creusais mon avance. Après six jours de course, je tombe en panne de radio, je n’avais plus de nouvelles des autres.» Sans routeur, sans informations météo, sans renseignements sur les positions et choix stratégiques de ses adversaires, la solitaire est vraiment seule au monde. Ne pouvant compter que sur ses talents de navigatrice.

    Quand elle reprend contact avec le monde, c’est pour découvrir de la bouche d’Olivier de Kersauson, qu’elle est en tête, en passe de remporter la course. «Ça leur en bouche un coin, comme quoi même quand on est une gonzesse, tout est possible», réagit-elle. On apprend alors que cette Route du rhum a failli se terminer tragiquement pour elle : «Je suis vraiment crevée, d’autant plus que j’ai été très malade, j’ai eu une hémorragie, j’ai bien cru que j’allais y rester. J’ai été obligée d’aller dormir en me demandant si j’allais me réveiller.» Près d’un quart de siècle plus tard, elle se rappelait : «Je n’avais qu’une solution, c’était d’aller tout droit, je n’allais pas faire demi-tour.»

    Tout droit, c’est Pointe-à-Pitre. Une jeune femme exténuée qui coupe la ligne en vainqueur. Des spectateurs qui exultent. Des proches qui l’étreignent. Et trois mots : «Voilà, c’est fait !»

     

    LA LEGENDE DU RHUM 1990 from France 3 Nord Ouest on Vimeo.


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