• France Télévisions: appel à la grève le jeudi 7 novembre

    16 Octobre 2013 - 17H39  lien

    France Télévisions: appel à la grève le jeudi 7 novembre

    AFP - Les syndicats de France Télévisions (CGT, CFDT, FO, SNJ, CGC) ont appelé les salariés à faire grève le 7 novembre contre le plan de départs volontaires portant sur 361 postes présenté par la direction, qu'ils qualifient de plan social déguisé.

    "Nous appelons tous les salariés à cesser le travail le 7 novembre", a expliqué Antoine Chuzeville (SNJ). Le dernier mouvement de grève dans le groupe audiovisuel public, qui emploie plus de 10.100 personnes, remonte au 18 décembre dernier.

    "Nous ne sommes pas contre un plan de départs volontaires mais contre les suppressions de postes, puisque la direction ne veut pas remplacer les départs. Nous demandons des négociations sur un plan de rajeunissement des effectifs", a-t-il ajouté.

    "Nous demandons le retrait de ce plan, qui est un plan de licenciements. S'y ajoute un autre concernant les non-permanents, qui représentent 20 à 25% des effectifs du groupe", a renchéri Eric Vial (FO).

    "Ce mouvement sera visible, bruyant, et sur tous les fronts. Si rien ne bouge, il ira crescendo. Ce peut être long", a averti Patrice Christophe (CFDT).

    Concrètement la grève, si elle est suivie, empêchera surtout la diffusion des émissions en direct et des journaux télévisés.

    Les syndicats ont souligné que la nouvelle "loi sur la sécurisation de l'emploi" du 14 juin permet à la direction d'appliquer son plan au bout de 4 mois sans négociations, sauf recours en justice. "La direction nous a dit qu'elle attendait les décrets d'application de la loi pour lancer son plan", ont-t-ils affirmé. "Nous allons être la première entreprise, après Alcatel, à en essuyer les plâtres".

    "Les 361 postes annoncés ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Entre postes gelés, non-remplacés et non-permanents écartés alors qu'ils travaillent pour France Télévisions depuis des années. Nous ne pouvons pas mesurer toutes les suppressions d'emplois, mais c'est au moins le double", a commenté Eric Vial.

    "Nous n'accepterons comme ordre du jour dans toutes les instances de négociations que le retrait du plan", a précisé Marc Chauvelot (CGT). "Cette entreprise est dans un shaker permanent depuis 5 ans. Les salariés ne peuvent encaisser davantage", a-t-il conclu.


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