• Immigration : Bruxelles dénonce des traitements "épouvantables" à Lampedusa

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-12-18T11:33" itemprop="datePublished" pubdate=""> 18/12/2013 à 11:33</time> - Modifié le <time datetime="2013-12-18T17:13" itemprop="dateModified"> 18/12/2013 à 17:13</time>

    Rome, menacé de sanctions, a promis de diligenter une enquête après les images-chocs du centre d'accueil diffusées par la télévision italienne.

     

     

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    Capture d'écran images RAI 2.

    <figcaption>Capture d'écran images RAI 2. </figcaption> </figure>

     

    REGARDEZ les images tournées clandestinement à Lampedusa

     

     

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    Par Sihem Souid

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    Le chef du gouvernement italien, Enrico Letta, a promis une enquête "approfondie" après la diffusion d'images prises dans le centre d'accueil de Lampedusa (sud), dans lesquelles on voit des migrants dénudés avant d'être "désinfectés". Dans un message sur son compte Twitter, la commissaire européenne Cecilia Malmström a affirmé que l'UE avait "ouvert une enquête sur les traitements épouvantables dans beaucoup de centres de rétention, dont celui de Lampedusa". "Nous n'hésiterons pas à lancer une procédure d'infraction", dit-elle. Diffusé dans le journal de RAI 2 lundi soir, le reportage, constitué notamment d'images filmées en cachette par l'un des réfugiés, montre "des migrants faisant la queue pour la douche, nus, dans le froid et les courants d'air, prêts à se soumettre aux jets d'un produit désinfectant", raconte le Corriere della Sera.

    REGARDEZ les images tournées clandestinement à Lampedusa

     

    Ce reportage a suscité l'indignation de plusieurs organisations et personnalités à propos des conditions d'accueil de ce centre surpeuplé, situé sur cette petite île au sud de la Sicile, où des milliers de réfugiés venus de toute l'Afrique et du Moyen-Orient affluent depuis des mois. Pour la maire de Lampedusa, Giusi Nicolini, l'image que donne cette structure est digne d'un "camp de concentration". Le Premier ministre Enrico Letta s'est dit "choqué". Il a promis qu'une enquête "approfondie" serait ouverte et que le gouvernement "sanctionnerait les responsables". La présidente de la Chambre des députés, Laura Boldrini, a estimé que ces conditions étaient "indignes d'un pays civilisé".

    Interrogé par le Corriere della Sera, le responsable de la coopérative qui gère la structure d'accueil, Cono Galipo, a répondu que son personnel suivait "les protocoles médicaux en vigueur", fournis par les autorités sanitaires, estimant que la "réalité est autre" que celle vue en images.


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