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Injure contre Valls: Dieudonné condamné à 3.000 euros d'amende
Injure contre Valls: Dieudonné
condamné
à 3.000 euros d'amende
JUSTICE Les juges ont infirmé le jugement de première instance du tribunal correctionnel qui avait relaxé l’humoriste...
<figure class="oembed oembed-photo" data-src-format="photo" role="group"> <figcaption>Le polémiste Dieudonné le 13 décembre 2013 à Paris - JOEL SAGET AFP</figcaption> </figure>
La cour d’appel de Paris a condamné jeudi le polémiste Dieudonné à 3.000 euros d’amende pour « injure publique » à l’encontre de Manuel Valls, qu’il avait notamment qualifié en 2013 de « Mussolini moitié trisomique » dans une vidéo diffusée sur internet.
Les juges ont infirmé le jugement de première instance du tribunal correctionnel qui avait relaxé l’humoriste le 24 mars estimant que les termes utilisés par Dieudonné, alors que Manuel Valls était Premier ministre, n’entraient pas dans le cadre du texte de loi définissant l’injure publique.
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Pour la plupart des autres propos poursuivis, où Manuel Valls était qualifié « d’acteur de film porno » pour « la très mauvaise qualité de son jeu d’acteur », de « petit soldat israélien veule et docile » ou était comparé à des excréments devant « disparaître (…) dans l’eau des chiottes », le tribunal avait estimé qu’ils s’inscrivaient dans le cadre « d’une polémique politique », dans le contexte du débat sur l’interdiction de ses spectacles.
«La limite autorisée» dépassée
En janvier 2014, les représentations du spectacle « le Mur » avaient été interdites après que Manuel Valls était monté en première ligne pour dénoncer « les sorties antisémites » du polémiste.
« C’est une décision très satisfaisante dans un procès dont l’objet était d’assurer une certaine dignité du débat public », s’est félicité l’avocat de Manuel Valls, Me Richard Malka.
A l’audience, l’avocate générale avait requis une amende de 2.500 euros, se disant « surprise par le jugement de première instance ». Qualifiant les propos poursuivis « d’attaques personnelles » contre Manuel Valls, elle a estimé que l’humoriste avait dépassé « la limite autorisée » par sa qualité d’humoriste.
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