• Inondations : une facture de 550 à 650 millions d?euros pour les assureurs

    Inondations : une facture de 550 à
    650 millions d’euros pour les assureurs
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    Laurent Thevenin / Journaliste | <time datetime="2015-10-09T14:40:12+02:00" itemprop="datePublished">Le 09/10 à 14:40, mis à jour à <time datetime="2015-10-09T16:03:55+02:00" itemprop="dateModified"> 16:03   lien </time></time>
     
    Montant de la facture pour les assureurs ? Entre 550 et 650 millions d’euros. - Lionel Cironneau/AP/SIPA
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    Les inondations qui ont frappé les Alpes-Maritimes le week-end dernier vont coûter entre 550 et 650 millions d’euros aux assureurs, selon une première estimation de l’Association française de l’assurance.

    L’addition sera lourde, mais loin d’être insurmontable pour les assureurs. D’après un premier bilan communiqué vendredi par l’Association française de l’assurance, les inondations qui ont frappé les Alpes-Maritimes le week-end dernier vont coûter entre 550 et 650 millions d’euros aux assureurs. Selon elle, il faut s’attendre à plus de 60.000 déclarations de sinistres. De son côté, la Caisse centrale de réassurance (CCR) CR estime le montant des dommages assurés centre 500 et 650 millions d’euros. « Du fait des contrats qui la lient à ses clients assureurs, CCR prendra environ 50% de ce montant à sa charge », indique le réassureur public.

    Il s’agit des inondations les plus coûteuses depuis celles du Var en juin 2010 (700 millions d’euros à la charge de assureurs). Alors que le secteur avait payé un lourd tribut aux intempéries en 2014 (2,2 milliards d’euros), l’année 2015 avait jusque-là été plutôt bénigne, exceptions faites des orages qui avaient touché fin août le Sud-Ouest, et le Tarn-et-Garonne en particulier.

     

    « Enormément d’épaves »

    « Il est encore très difficile d’avoir une idée du coût moyen », a souligné vendredi Thierry Derez, le PDG de Covéa (MMA, MAAF, GMF) lors d’une rencontre avec l’Association nationale des journalistes de l’assurance. « Il y a énormément d’épaves » rendues totalement hors d’usage par la boue, a-t-il notamment précisé. Sur la base des déclarations de sinistres déjà reçues, le numéro un français de l’assurance de biens et de responsabilité en est à 16.000 sinistres estimés (7.000 en habitation, 8.000 en automobile et 1.000 pour les entreprises et les commerçants).

    Reste à voir comment ces inondations influeront sur les prix de l’assurance pour 2016. « Elles feront partie des éléments tarifaires, évidemment », a indiqué Thierry Derez. Pour l’heure, seuls deux assureurs ont déjà arrêté leurs politiques pour l’an prochain. La Maif a annoncé qu’elles n’augmentera pas ses tarifs en assurance-dommages, tandis que la Matmut en fera de même pour l’assurance auto. Malgré une charge climatique en 2014 supérieure à la moyenne des vingt dernières années, les hausses tarifaires avaient été dans l’ensemble plutôt modérées en 2015 en auto comme en habitation.

    Laurent Thévenin
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