• Israël - Législatives : Benjamin Netanyahu joue son va-tout

    <article itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle"> <header>

    Israël - Législatives : Benjamin Netanyahu

    joue son va-tout

    Le Point - Publié le <time datetime="2015-03-16T19:20" itemprop="datePublished" pubdate=""> 16/03/2015 à 19:20</time> - Modifié le <time datetime="2015-03-16T19:40" itemprop="dateModified"> 16/03/2015 à 19:40</time>

    Les Israéliens votent ce mardi pour élire la Knesset. Le Premier ministre israélien a mené une campagne particulièrement agressive.

    lien

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> "Si je suis réélu, il n'y aura pas d'État palestinien", a d'ores et déjà prévenu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. <figcaption>"Si je suis réélu, il n'y aura pas d'État palestinien", a d'ores et déjà prévenu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. © MENAHEM KAHANA / AFP </figcaption> </figure>
    De notre correspondante à Jérusalem,
    </header>

    Meetings. Interviews. Pour les candidats aux législatives, il ne reste plus que quelques heures avant l'ouverture des bureaux de vote. Une veille de scrutin en forme de dernieÌ€re ligne droite marquée par les ultimes déclarations des politiques. Benjamin Netanyahu vient de mettre les points sur les i en affirmant : "Si je suis réélu, il n'y aura pas d'État palestinien." DéjaÌ€ ce dimanche soir, dans son discours devant les quelque 20 000 participants du grand rassemblement de la droite et du mouvement des colonies, le chef de file du Likoud avait mis en garde contre une victoire possible de la gauche qui, selon lui, "ferait inévitablement des concessions aux Palestiniens et diviserait Jérusalem". Bref, l'objectif du Premier ministre sortant est aujourd'hui clair : prendre un maximum de voix aÌ€ celui qui le marque sur sa droite, autrement dit Naftali Bennet, le président du Foyer Juif, qui représente le mouvement des colonies.

    De son côté Yitzhak Herzog, le dirigeant avec Tzipi Livni de la liste Travailliste-Hatnoua, qui est en tête des sondages (entre 24 et 26 mandats, contre 21 ou 23 au Likoud), tente de ravir des électeurs au parti centriste Il y a un avenir. Il multiplie donc les attaques contre le chef de cette formation, l'ancien journaliste Yaïr Lapid, avec comme argument-choc : "Voter pour ce parti, c'est voter contre le changement, car son président Yaïr Lapid sera certainement d'accord pour siéger dans un quatrième gouvernement Netanyahu.

     Les urnes vont-elles confirmer les sondages ?

     

    Les urnes vont-elles confirmer les sondages ?

    Quant à Avigdor Lieberman, le très à droite ministre des Affaires étrangères et président du parti russophone Israël notre maison, il continue à dire que les sondages se trompent et que son parti aura 10 sièges. Et d'en profiter pour rappeler que son camp, c'est la droite nationaliste. Petit rappel : les sondages le placent à proximité du seuil d'éligibilité. Cela ne l'empêche pas d'exiger, dans le prochain gouvernement Netanyahu, le poste de ministre de la Défense. Un portefeuille décidément très convoité dans les formations satellites de la droite, puisque Naftali Bennet le veut aussi. Voilà donc pour les dernières manoeuvres partisanes. Et tout cela, bien entendu si le Likoud l'emporte.

    Ceci étant, aÌ€ quelques heures du scrutin, et au-delaÌ€ des électeurs indécis (ils seraient entre 10 et 14 %), les interrogations sont plus nombreuses que les certitudes. Question numéro un : les urnes vont-elles confirmer les sondages ? Par le passé, les électeurs israéliens ont montré qu'ils savaient créer la surprise. Par ailleurs, impossible de savoir qui sera le prochain Premier ministre. Si, demain soir, le centre gauche arrive en teÌ‚te, rien ne dit qu'Yitzhak Herzog pourra former une coalition gouvernementale stable. Et meÌ‚me dans l'hypotheÌ€se ouÌ€ le Likoud, la droite nationaliste, faisait un score tout aÌ€ fait moyen, Benjamin Netanyahu pourrait bien se retrouver pour une quatrieÌ€me fois chef du gouvernement.

    Il semblerait que dans cette élection, il y ait deux faiseurs de rois en puissance : les deux partis du centre droit - dirigés respectivement par Moshé Kahlon, un dissident du Likoud, et Yaïr Lapid, le président et fondateur de Il y a un avenir. Enfin, n'oublions pas une troisieÌ€me option dont on parle depuis quelques jours : l'union nationale. Il y a quelques semaines, Benjamin Netanyahu a été catégorique : pas question de gouverner avec la gauche. Yitzhak Herzog est moins clair. Et sur sa gauche on l'accuse d'ailleurs de n'avoir que cela en teÌ‚te. Mais laÌ€, on est dans la politique-fiction. Il faut d'abord savoir ce que les Israéliens vont choisir, ce 17 mars, en priorité : la continuité d'une politique avant tout sécuritaire ou bien l'espoir d'une meilleur quotidien avec un couÌ‚t de la vie allégé et des reformes dans l'éducation, la santé, etc.

    </article>

    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :