• Jean-Louis Borloo renonce « à ses fonctions et mandats » politiques

    Jean-Louis Borloo renonce

    « à ses fonctions et mandats »

    politiques

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-04-06T17:40:20+02:00" itemprop="datePublished" style="box-sizing: border-box;">06.04.2014 à 17h40</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-04-06T19:08:55+02:00" itemprop="dateModified" style="box-sizing: border-box;">06.04.2014 à 19h08     </time>lien Abonnez-vous


    à partir de 1 € Réagir Classer

    Partager   google + linkedin pinterest

     

    <figure class="illustration_haut" style="box-sizing: border-box; margin: 0px; position: relative;">Jean-Louis Borloo, au congrès de l'UDI, le 15 septembre 2013 à Chasseneuil-du-Poitou (Vienne). </figure>

     

    Jean-Louis Borloo a décidé de mettre un terme « à ses fonctions et mandats »politiques. Il démissionne de la présidence de l'Union des démocrates et indépendants (UDI) et du Parti radical, ainsi que de la présidence du groupe UDI à l'Assemblée nationale, selon un courrier envoyé au comité exécutif de son parti, dimanche 6 avril.

    L'ex-ministre, âgé de 63 ans, considère que son état de santé ne lui permet plus d'assumer ces charges. « Je n'ai pas en l'état toute l'énergie nécessaire pourremplir complètement toutes mes responsabilités »« j'ai donc décidé de mettreun terme à mes fonctions et mandats », écrit Jean-Louis Borloo. En janvier, il avait été hospitalisé à Paris pour une pneumonie aiguë frontale, qui l'avait contraint à semettre en retrait de la vie politique.

    Lors d'un point presse au siège du parti, dimanche en fin de journée, Yves Jego, qui assure la coordination de l'UDI depuis la convalescence de M. Borloo, a déclaré que « l'annonce par Jean-Louis Borloo de son retrait de la vie politique le temps de sa convalescence est une épreuve ». « Nous souhaitons qu'il puissereprendre toute sa place quand il le souhaitera », a-t-il ajouté, assurant que l'état de santé de l'ancien ministre ne s'était pas dégradé.

    La direction du parti centriste se réunira mardi soir pour décider d'une date de congrès pour remplacer M. Borloo. Il devrait se tenir à l'automne. Concernant la présidence du groupe parlementaire, les députés UDI devraient élire leur nouveau président dans huit jours.

     

    PNEUMONIE AIGUË FRONTALE

    Vendredi dernier, la vice-présidente du MoDem, Marielle de Sarnez, invitée de l'émission « Décideurs Politiques », avait indiqué que Jean-Louis Borloo n'était« pas encore tout à fait remis » de son opération, tout en espérant qu'il « revienne en forme » pour participer à la campagne des élections européennes.

    Dimanche, les réactions de soutien à Jean-Louis Borloo se sont multipliées parmi le personnel politique. Le président du Modem François Bayrou a assuré l'ancien président de l'UDI de son « affection », et souhaité que leur démarche « d'unité ducentre se poursuive » tandis que la patronne des Verts, Emmanuelle Cosse, a parlé d'un homme qui « a montré ses engagements ».

    Lire les réactions : Borloo : un homme qui « a montré ses engagements »

    L'ancien maire de Valenciennes et ancien ministre de Jacques Chirac (à l'emploi) et de Nicolas Sarkozy (à l'économie puis à l'écologie) avait créé en septembre 2012 son parti, l'UDI, avec l'objectif de réunir toutes les sensibilités centristes. Puis en novembre 2013, il avait scellé, avec François Bayrou, le mariage de l'UDI avec le Modem sous la bannière « l'Alternative ». Une alliance qui avait pour objectif d'établir des règles communes en vue des prochaines échéances électorales.

    Lire : Bayrou et Borloo lancent leur "alternative"

    Nous reproduisons ci-dessous le texte intégral de cette lettre :

     

    Lettre JL Borloo


    Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :