L'épouse de Manuel Valls, Anne Gravoin, mal vue à Matignon

Une série d'interviews estivales de l'épouse du ministre de l'Intérieur, violoniste dans le civil, aura suffi pour la cataloguer comme une gaffeuse... et la rendre indésirable à Matignon à la rentrée.

Publié le 23 août 2012, 18h44 
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On connaissait Carla Bruni-Sarkozy et Valérie Trierweiler. Voici maintenant Anne Gravoin. L'épouse de Manuel Valls s'est indirectement et discrètement fait recadrer par Matignon cette semaine après quelques confidences aux journalistes jugées déplacées. Cet été, elle a en effet été victime de plusieurs faux-pas dans la presse qui pourraient lui coûter. Premier round dans le Parisien le 29 juin. Fière de son parcours artistique de violoniste, Anne Gravion déclare "qu'une musicienne c'est un peu plus glamour que Mme Ayrault, prof d'allemand dans la banlieue de Nantes !" C'est en réalité Jean-Marc Ayrault qui est prof d'allemand, son épouse, Brigitte Ayrault, enseigne quant à elle le français. Quoi qu'il en soit, la déclaration ne passera pas inaperçue. "C'est incroyable de parler ainsi de la femme du Premier ministre. On se croirait revenu à l'époque où le grand bourgeois Pierre Joxe parlait des chaussettes ringardes de Bérégovoy", a vertement répondu un conseiller de Matignon par article interposé il y a quelques jours.

Paris Match, Elle, Madame Figaro... Anne Gravoin a continué de se faire tirer le portrait tout au long de l'été. Il faut dire qu'elle a de quoi attirer la lumière. La musicienne a notamment participé à la dernière tournée de Johnny Hallyday, mais est aussi violoniste de Julien Clerc et est reconnue pour son travail classique. Alors depuis la nomination de son mari place Beauvau, la presse s'est trouvé une nouvelle coqueluche. En privé, Anne Gravoin n'hésiterait d'ailleurs pas à s'épancher auprès des journalistes sur sa relation "amicale" avec Valérie Treirweiler. Selon le Canard enchaîné, elle raconte qu'elle aurait contribué à la carrière de son mari en se rapprochant de la future Première dame durant la campagne présidentielle en faisant "du shopping dans les magasins à la mode de Paris".

La rédaction, L'Internaute