• L?homme tué devant le commissariat de Barbès formellement identifié par ses proches


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    L’homme tué devant le commissariat de Barbès

    formellement identifié par ses proches

    Le Monde.fr | <time datetime="2016-01-08T19:20:33+01:00" itemprop="datePublished">08.01.2016 à 19h20</time> • Mis à jour le <time datetime="2016-01-08T19:43:50+01:00" itemprop="dateModified">08.01.2016 à 19h43   lien </time>

    Le jeudi 7 janvier, boulevard Barbès, dans le 18e arrondissement à Paris.

    L’homme tué devant un commissariat du 18e arrondissement de Paris après avoir tenté d’agresser un policier avec une arme blanche a été identifié comme étant Tarek Belgacem, un Tunisien âgé de 24 ans, selon une source proche de l’enquête. Ce nom correspond à celui noté dans le message de revendication au nom de l’Etat islamique retrouvé sur sa personne. Le texte débutait par une phrase en français : « Je suis Abou Jihad Tounsi, Tarek Belgacem (Tunis) ».

    Une personne de sa famille vivant en Tunisie avait contacté la police judiciaire de Paris par téléphone pour dire que la photo diffusée par des chaînes de télévision correspondait à Tarek Belkacem. Puis certains de ses proches tunisiens se sont fait connaître des services d’enquête français pour confirmer cette identité.

    Les analyses des empreintes relevées sur cet homme, abattu par des policiers alors qu’il forçait les barrières placées devant le commissariat de la Goutte d’Or en brandissant un hachoir de boucher, au cri d’ « Allah Akbar » (« Allah est le plus grand », en arabe), avaient révélé qu’il était connu des services de police.

    « Légitime défense »

    Mis en cause en 2013 dans une affaire de vol en réunion à Sainte-Maxime (Var), ses empreintes avaient alors été prises et l’homme avait déclaré aux gendarmes s’appeler Sallah Ali. Il se présentait comme un sans domicile fixe, né en 1995 à Casablanca, au Maroc. Mais son identité n’avait jamais pu être confirmée ; l’homme ne possédait pas de papiers.

    Le procureur de Paris, François Molins, avait déjà indiqué sur France Inter que l’homme serait connu des services de renseignement français sous un autre nom que celui qu’il a donné lors de son interpellation en 2013.

    Selon M. Molins, cette nouvelle affaire de terrorisme présente « a priori toutes les apparences en termes de déroulement de la légitime défense ».

    « Malgré les injonctions, il continue à avancer donc il y a un policier qui tire, malgré les tirs qui l’atteignent, il continue encore à avancer jusqu’à ce que le deuxième tire aussi, qu’il soit touché mortellement et qu’il s’effondre sur le trottoir. »

    Les investigations sont toujours en cours pour déterminer les motivations de l’assaillant sachant que son téléphone contenait une puce allemande – attestant du passage de son propriétaire outre-Rhin – des applications en arabe et qu’il avait reçu des SMS d’Allemagne.

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