• L'Unedic ne voit pas le chômage baisser avant 2014

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    L'Unedic ne voit pas le chômage baisser avant 2014

    Le Monde.fr | <time datetime="2012-05-16T17:54:55+02:00" itemprop="datePublished">16.05.2012 à 17h54</time> • Mis à jour le <time datetime="2012-05-16T17:57:48+02:00" itemprop="dateModified">16.05.2012 à 17h57</time>

     
     
    <figure class="illustration_haut"> Alors que François Hollande a affirmé son intention d'inverser la courbe du chômage, l'Unedic ne voit pas de raison d'espérer une telle évolution. </figure>

    A quelques heures de la nomination du gouvernement, l'Unedic a publié des prévisions d'emploi préoccupantes, mercredi 16 mai. Selon l'organisme, 178 500 personnes de plus seront inscrites en catégorie A (sans aucune activité) d'ici fin 2012. Pour 2013, la hausse serait de 128 300 personnes. "On dénombrerait ainsi 3 155 100 inscrits en décembre 2013", affirme l'Unedic.

    Alors que François Hollande a affirmé son intention d'inverser la courbe du chômage, l'Unedic ne voit pas de raison d'espérer une telle évolution. Après avoir avoisiné 50 000 personnes en plus par trimestre en 2012, la hausse ralentirait à 20 000 incrits par trimestre fin 2013, mais ne s'interromperait pas. A cela une raison simple : les destructions d'emplois ne devraient pas s'arrêter avant le second semestre 2013.

    En parallèle, le nombre de demandeurs d'emplois en activité réduite continuerait également d'augmenter. Hausse du chômage, baisse de l'emploi : l'effet ciseau est immédiat sur les finances de l'Unedic. L'organisme prévoit de perdre trois milliards d'euros cette année. Ces prévisions sont toutefois un peu moins sombres que celles publiées en janvier, qui voyait le chômage progresser beaucoup plus fortement cette année, ce qui devait faire frôler le déficit avec les 4,3 milliards. Pour 2013, l'organisme prévoit de perdre à nouveau 3,2 milliards, ce qui gonflerait la dette au niveau historique de 18,2 milliards d'euros.

    Jean-François Pillard, le président (Medef) de l'Unedic, se veut toutefois rassurant. "Nous arrivons pour l'instant sans difficultés à nous financer sur les marchés. Dans ces conditions, le niveau d'endettement est contrôlé, même s'il nécessite en effet une grande attention", affirme-t-il. De quoi laisser le temps aux partenaires sociaux de négocier une nouvelle convention assurance-chômage, pour tenter de rétablir l'équilibre financier. La conférence sociale, promise pour mi-juillet par François Hollande, devrait donner le top-départ à cette renégociation.

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