• La centriste Christine de Veyrac candidate à la mairie de Toulouse

     

    La centriste Christine de Veyrac candidate à la mairie de Toulouse

    Créé le 04/02/2013 à 17h07 -- Mis à jour le 04/02/2013 à 17h09
    La députée européenne centriste Christine de Veyrac, le 6 septembre 2003 à  Moliets-et-Maa dans les Landes (sud-ouest)

    La députée européenne centriste Christine de Veyrac, le 6 septembre 2003 à Moliets-et-Maa dans les Landes (sud-ouest) Jean-Pierre Muller afp.com

    La députée européenne centriste Christine de Veyrac (UDI) s'est déclarée lundi candidate à la mairie de Toulouse en 2014, ce qui annonce une rude concurrence avec l'UMP pour tenter de reprendre son siège au socialiste Pierre Cohen.

    Mme de Veyrac, 53 ans, qui veut «réveiller» Toulouse, atteinte de «léthargie» selon elle, a déclaré, lors d'une conférence de presse, qu'elle voulait rassembler les forces du centre. Le président de l'UDI, Jean-Louis Borloo, a qualifié Toulouse de ville prioritaire pour son parti aux prochaines municipales.

    La mairie de la quatrième ville de France est aussi convoitée par le député UMP Jean-Luc Moudenc, qui en fut le maire de 2004 à 2008.

    Depuis les années 1970, la ville a été administrée par le centre droit - avec Pierre Baudis, puis Dominique Baudis, ou Philippe Douste-Blazy - avant de passer à gauche en 2008. M. Moudenc, ex-CDS (Centre des démocrates sociaux) venu à l'UMP en 2002, se revendique «centriste et humaniste».

    Interrogée sur l'éventualité d'une liste d'union UDI-UMP, ou d'un accord national entre ces deux partis accordant la tête de liste à l'UMP, Mme de Veyrac a répondu: «S'il y a des accords, je respecterai ces accords. Mais nous ferons tout - Jean-Louis Borloo je crois aussi (...) - pour que celui ou celle qui mènera la liste soit quelqu'un issu du centre.»

    L'un de ses soutiens, Jean-Luc Lagleize, président du MoDem de Haute-Garonne, a estimé qu'«une personnalité de l'UMP ne peut pas, aujourd'hui, reprendre Toulouse à Pierre Cohen».

    Mme de Veyrac ne s'est pas exprimée sur la possibilité pour elle de figurer sur une liste d'union que conduirait M. Moudenc. Elle avait refusé d'apparaître sur une telle liste aux municipales de 2008. En 2010, elle avait affronté M. Moudenc lors d'une rude bataille pour la direction de l'UMP de Haute-Garonne, remportée par son rival.

    Les prochains mois diront si la candidature de Mme de Veyrac est un atout pour la droite ou s'il s'agit d'une «entreprise de division» qui favoriserait la gauche, a réagi M. Moudenc lundi dans un communiqué. Le député a rappelé qu'il avait refusé de prendre publiquement parti dans la «bataille d'ego» entre Jean-François Copé et François Fillon pour la présidence de l'UMP nationale. «Alors qu’on ne compte pas sur moi pour participer à une autre bataille d’ego dont Toulouse serait l'enjeu et, à la fin, la victime!» a-t-il ajouté.

    De son côté, l'UMP de Haute-Garonne a demandé à Mme de Veyrac de «faire preuve d’honnêteté et de clarté» et de se démettre de son mandat de députée européenne puisqu'elle a été «élue sur une liste UMP».

    © 2013 AFP

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